Quinn Thane

 

Caractère&Physique Élégance, calme, répartie, des qualités qui sauraient toutes convenir à une jeune fille aux origines vélanes. Ah, oui, mais non, hein. C'est de Quinn qu'on parle ici, je vous rappelle. Elle évoque plutôt le parfait contraire de toutes les qualités les plus délicates et réfléchies. Disons qu'elle possède l'allégresse... d'un hérisson. Malgré sa longue et soignée tignasse châtain, elle n'est ni consciencieuse ou admirable, incarnant plutôt un désordre d'optimisme bien naïf et aveugle. La sang mêlé est d'autre part absolument entêtée, excentrique et joviale, à en effrayer les plus introvertis - son passe-temps favori est d'ailleurs d'aller embêter les moins bavards de la classe. Elle se jette bien souvent dans les situations les plus farfelues ou les plus dangereuses sans même en peser les conséquences, et elle adore ça. Elle est un peu chiante, pour tout vous avouer. À vrai dire, si son caractère est tel, c'est qu'elle a eu bien de la chance, une histoire amusante et un entourage protecteur. Malgré le fait d'être demi-vélane, Quinn n'a rien de leur grâce. Certes, elle possède son charme curieux et attachant, mais elle demeure un drôle de mélange. Elle n'est pas très grande et s'en contente bien, quoiqu'elle me harcèlerait probablement pour vous mentionner qu'elle aimerait voir le monde du haut d'une giraffe pour une journée. Sa garde-robe consiste d'un affreux mélange de pulls à capuche gris et noirs, elle passe bien inaperçue, sauf lorsque, sur un coup de tête, elle décide mettre quelque chose un tantinet plus coquet. Enfin, coquet est un grand mot, hein, ça reste Quinn. La Gryffondor possède une audace et une énergie bien trempés, elle sait éveiller les moins réactifs et ne craint pas du tout les insultes qu'on lui jette à la figure. En vrai, Quinn c'est un joyeux luron, et ses grands yeux de gamine émerveillée lui vont à merveille. Elle ne redoute que peu de choses, car elle n'a pas appris à avoir peur du danger; cela la pose directement dans un désavantage face aux plus expérimentés, puisqu'elle ne se méfie pas de beaucoup. Cependant, la réalité imminente de Poudlard et du monde sorcier commencent tout récemment à embêter sa pauvre conscience, et elle s'attire bien souvent les foudres du personnel en tentant de porter secours aux plus jeunes. Elle n'en effraie malheureusement pas beaucoup avec sa stature fluette et sa petite taille de 163 centimètres (mais elle prétend être invincible). Arrivés jusqu'ici, j'imagine que vous devez être curieux; qu'est-ce qui peut énerver une peluche qui semble toujours être de bonne humeur? La violence gratuite, tout simplement. Quinn a du mal à supporter lorsqu'on s'en prend à plus faible que soi, et elle n'hésitera pas à jouer les héros, même si bon, elle n'est pas très redoutable (mais ça, il ne faut pas lui dire).

Anecdotes diverses Elle est douée à cache-cache. Une fois, elle s'est endormie dans sa cache, sa famille étant folle d'inquiétude ne la trouvant nulle part après plusieurs heures de jeu. Poudlard est donc son terrain de jeu favori, et elle connaît les passages les plus étranges et inusités (ce qui peut facilement lui attirer des ennuis). Quinn est parfois prise de terreurs nocturnes cauchemardesques dont elle ne se souvient plus une fois l'aube arrivée. Appréciant les hautes perches et les endroits qui donnent le vertige, on peut toujours la voir recroquevillée sur elle-même près d'une fenêtre dans les tours les plus hautes du château, surtout lorsqu'elle a quelque chose à l'esprit (en particulier la Volière, la Tour d'astronomie et la classe de divination). La cabane d'Hagrid et les alentours du terrain de quidditch sont deux autres de ses repères favoris. Quinn adore le quidditch, et si bien qu'elle supporte toujours les couleurs de son équipe favorite, son rêve est de prendre part à une partie en temps qu'attrapeur. Elle sait bien contrôler son balais et son vol, mais a toujours été trop timide pour tenter sa chance dans l'équipe de Gryffondor. La demi-vélane désapprouve suffisamment le règne de Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom, n'étant pas de mèche avec les moyens des Mangemorts. Ses cousins allemands étaient très peu enclins à la laisser retourner à Poudlard, mais ont capitulé devant l'insistance de Quinn qui leur a assuré qu'elle saurait se débrouiller. C'est une véritable bouffonne ; une fois, elle a mis feu aux toilettes du deuxième étage, après une expérience ratée. Elle traîne avec des premières années, ayant la même maturité qu'eux. Autrement, George et Fred Weasley sont deux de ses plus grand idoles. La Gryffondor a une passion bien réelle pour les créatures magiques, particulièrement les sombrals, dragons et hippogriffes. À défaut de pouvoir en traîner un des trois comme animal domestique, elle embête son chat light silver tabby, Kei, qui, étrangement, se retrouve toujours perdu dans les couloirs de l'école (c'est très probablement parce qu'il a bien marre de l'enthousiasme de Quinn). D'un naturel sensible à la souffrance des autres, la demi-vélane devient extrêmement anxieuse lorsqu'elle perçoit la douleur de quelqu'un - ou la sienne. Dans ces instants, elle devient raide et immobile, presque incapable de fonctionner, prise dans un état de panique. Quinn est particulièrement chanceuse, peut-être un vestige de son charme vélanesque. Si elle s'est rendue à ce point dans sa vie, c'est que la chance lui a sourit, et que toutes ses bêtises ou ses heures de colle n'ont pas encore éveillé la colère des Mangemorts (ce qui ne saurait tarder plus longtemps).

 

Raconte moi ton histoire

La course de la voiture pris fin devant une jolie demeure de campagne, ni trop étroite, ni trop imposante. À vrai dire, cette dernière semblait abriter des multitudes de secrets et de repères d'histoire aux yeux d'une petite Quinn aux cheveux encore indomptés. Rien ne pouvait ternir son enthousiasme alors qu'elle entraînait son grand frère d'une main, le halant énergiquement hors de la machine de métal, en direction de leur nouvelle maison. Drem, contrairement à sa soeur, arborait une mine morose et désemparée, la moindre trace de joie s'étant visiblement évaporée des couleurs de son visage. Le cousin inconnu au drôle de chapeau emboîta le pas des deux enfants, sans pourtant le faire avec l'enthousiasme de la cadette Thane. « Tâchez de ne pas vous perdre dans le jardin ou la maison; ils sont plus grands qu'ils n'y paraissent, » fit-il, Quinn écoutant seulement d'une oreille distraite. En vérité, cet endroit avait toujours eu l'air plus spacieux et auguste que ce dont l'extérieur laissait présager, mais la demi-vélane n'y avait jamais prêté grande attention, suggérant simplement qu'il s'agissait de magie. Son frère disait qu'elle racontait des bêtises; néanmoins, Quinn jurait dès qu'elle le pouvait que maman lui avait montré un tour de magie une fois. Elle ne comprenait pas tout à fait qu'elle venait de perdre ses parents; ou même qu'elle ne reverrait peut-être jamais son Royaume-Uni natal. Cette "Almaïe" curieuse et nouvelle, comme elle aimait bien répéter - malgré la mine exaspérée de Drem qui lui crachait « On dit Allemagne!!!! » à tous les coups - passait plutôt comme un agréable voyage et un terrain de jeu à découvrir.

Après le dîner, la petite Quinn Thane s'était précipitée dans l'énorme jardin de Bavière, en criant à son frère de venir la rejoindre pour une partie de cache-cache. Le fait était qu'elle ne s'en lassait pas; elle gagnait toujours, et, soyons honnêtes, elle adorait gagner. L'abondance de fleurs, la masse de bosquets et la légion d'arbres feuillus assuraient un environnement parfait pour sa silhouette qui pouvait facilement s'y tapir. C'est ainsi qu'elle passa toute la journée à courir, tel un lapin pressé par le temps, sans jamais ne laisser le changement de décor lui ronger son ravissement.

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Les murs de la chambre paraissaient arborer des yeux rouges et effrayants; les monstres s'étaient éveillés au même instant où la pauvre Quinn, terrifiée, quittait son sommeil cauchemardesque. Elle hurlait; les ombres rampaient sur sa peau frissonnante. Elle alerta tous les papillons de nuits avec ses cris incessants, et bientôt, son frère. « Quinn!!! Arrête de crier! Pourquoi tu cries? » lui jeta Drem, inquiet. Sa soeur ne lui répondit pas, sanglotant davantage. Son manège se poursuivit quelques minutes, laissant l'autre déconfit et déconcerté. Il tentait de la rassurer, de la bercer, mais rien n'y faisait, quelle que soit la saison ou la nuit. C'était toujours une demi-vélane terrassée par un mal invisible. Il devait avouer que sa soeur était étrange sur bien des points; la veille, un enfant du voisinage s'était coupé avec un roseau, immobilisant ainsi Quinn dans un coin du jardin fleurit. Elle était inconsolable et contemplait le vide, un regard angoissé trônant sur son visage. La jeune fille perdait tous ses moyens lorsque la souffrance était mêlée à sa vie ou à celle de son entourage. À vrai dire, elle en faisait des terreurs nocturnes et avait même du mal à reprendre le contrôle de soi. Éventuellement, son effroi se calmait, sans que jamais Drem n'aie voulu la quitter.

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Le temps s'écoulait lentement. Très lentement, trop lentement. Les moments passés à l'arrêt de bus lui semblaient toujours interminables. La Bavière et ses paysages interminables manquaient à Quinn Thane, rentrée à Londres. Elle avait laissé derrière ses journées de cache-cache, ses nuits passées sur le dernier étage de livres dans le hangar de la bibliothèque, et son frère.

Elle rêvassait ainsi près de son cousin anglais qui était venu la chercher à l'aéroport, observant les gouttes grises qui balayaient le pavé. Alors qu'elle s'affairait à songer à ses rêves et à ses souvenirs, un éclair violet, vif et mordant, lui embruma les prunelles. Quinn jura que c'était un autobus élevé de trois étages, le quart de seconde avant qu'il ne disparaisse après un coin de rue. Son regard se fit grand et effaré, alors qu'elle se tourna vers l'adulte présent. « Tu... TU AS VU L'AUTOBUS TROIS ÉTAGES? » elle lança précipitamment, sans aussitôt se rendre compte que ce qu'elle venait de dire ne faisait aucun sens. Elle examina longuement son vis-à-vis, qui lui, se mis à la dévisager. « Mh, Quinn, les autobus de trois étages, il n'y en a pas ici. Peut-être qu'en Allemagne... » poursuivit son interlocuteur, décontenancé, avant que la demi-vélane ne l'interrompe. « Mais il était VIOLET et IMMENSE, juste là, au coin, c'est carrément IMPOSSIBLE que tu l'aies manqué!!! » argumenta la jeune fille, décrivant de larges gestes.

Quelques jours plus tard elle s'était presqu'abandonnée à croire qu'elle avait rêvé, si ce n'était de cette étrange lettre qu'elle venait tout juste de recevoir d'une école dont elle n'avait jamais entendu parler. Les péripéties insolites s'étaient multipliées à Londres, des bouleversements qu'elle n'arrivait plus à expliquer. Au même moment, pour couronner la saison des évènements singuliers, un cousin d'Allemagne lui rendit visite, lui déballant toute une histoire de "maman magicienne", de "demi-vélane", de style "ne-répète-pas-ça-à-ton-frère", et je-ne-sais-quoi. En vérité, la réaction de Quinn oscillait entre un mélange d'incompréhension, de surprise et d'émerveillement. Il lui était difficile de suivre l'actualité de sa vie mais elle s'empressait de suivre ce train moderne et inattendu, et ce, en arborant son plus magnifique sourire et sa frénésie la plus totale.

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La jeune Gryffondor de deuxième année se hâtait vers le château, son balai sous le bras, sa risette inépuisable et son emballement impavide. Ces quelques heures passées sur son balais à faire des tours dans l'endroit le plus désert lui avaient offert des prunelles amusées et ravies. Il était dommage de ne plus avoir droit à des leçons de vol; malgré tout, Quinn appréciait toujours autant cette discipline et dès qu'elle le pouvait, elle s'isolait près du terrain de quidditch pour s'imaginer qu'elle était attrapeur dans l'équipe de Gryffondor. Alors qu'elle cheminait, insouciante, vers son cours de divination (qui n'était pas celui où elle était le plus douée, il faut le dire), elle s'arrêta près d'un élève qu'elle cru reconnaître comme étant un première année. Elle le contempla un instant, interdite, puis se décida enfin à le rejoindre car il semblait... préoccupé. « Hééé coucou moi c'est Quinn, toi c'est quoi?? Enfin, je veux dire, est-ce que ça va? » commença-t-elle. Les couleurs de Serpentard lui importaient peu, elle paraissait simplement inquiète à l'idée que ce jeune étranger puisse être affligé ou attristé. Heureusement, il ne l'envoya pas promener, jugeant plutôt qu'il pouvait se confier à une inconnue Gryffondor - à la plus grande joie de celle-ci. « Les autres se moquent de moi. » Quinn lui jeta aussitôt un regard d'incompréhension, puis de tristesse. Lui assurant qu'il trouverait bientôt de vrais amis, et qu'elle, elle était dorénavant son amie, elle dû rapidement s'arracher à sa compagnie pour ne pas arriver en retard à son cours (ce qu'elle toutefois fit, causant un retrait de points à sa maison et, forcément, les foudres de ses coéquipiers).

 

Et toi ? Coucou jvkkfjd moi c'est Kambulle je suis pas très douée dans la vie et j'aime les bonhommes de neige, échapper à mes responsabilités, le papier bulle et les framboises. Sinon je crois que Minerva aime les croquettes au saumon mais aaaaaa qu'est-ce que le saumon lui a fait pour mériter ça D: