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 A beast's life - Jocelyn Callaghan

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AnonymousInvité

MessageSujet: A beast's life - Jocelyn Callaghan   A beast's life - Jocelyn Callaghan Icon_minitimeDim 19 Mar - 16:16

 

Jocelyn Callaghan


 
35 ans
Poudlard
Surveillant à Poudlard
Sang Mêlé
Feat. James Marsters

Caractère&Physique

Des cheveux platines plaqués strictement en arrière, un regard bleuté glaçant, parfois condescendant, une silhouette des plus fines mais tout en musculature, une arcade sourcilière atrophiée et une mâchoire carrée... Jocelyn a un physique plutôt particulier, qui lui valait de nombreuses moqueries enfant..Arrivé à l'âge adulte, son physique repousse toujours, mais davantage de par la bestialité qu'il dégage que par une réelle laideur. En effet... autant les traits de l'homme peuvent refléter un brin de normalité, autant elles peuvent revêtir toute la monstruosité qui sommeille en lui. Conscient de cela, Jocelyn en joue. Il aime s'amuser avec la peur des autres, et excercer un pouvoir sur eux, qu'il soit physique ou psychique. Ce n'est pas quelqu'un qui apprécie la compagnie des sorciers, auxquels il voue un certain mépris, lui qui ne s'identifie plus comme tel depuis longtemps. En effet, Jocelyn considère que la répartition du pouvoir dans le monde est injuste, et souhaiterait voir les loups-garous au pouvoir. Il soutient Fenrir dans ce sens, bien qu'il soit contre l'idée de contaminer le plus de monde possible. Un peu élitiste, et méprisant de la vie des autres, Jocelyn n'est pas quelqu'un qu'on a envie de croiser en pleine nuit. Sangunaire, d'humeur changeante, il pourrait tantôt vous faire la discussion et vous laisser regagner votre chez-vous que de vous suivre et vous dévorer, dans le sens figuré ou strict du terme, selon ses envies. Outre ces traits de caractère plutôt bestiaux, Jocelyn est quelqu'un qui sait valoriser les qualités comme la bravoure et la culture. Il déteste les idiots et les imbéciles sans ambition. De plus, il sait vouer une certaine affection, que ce soit envers ceux qui composent sa meute, aussi bornés et idiots stupides soient-ils, qu'envers sa petite soeur qu'il désire retrouver ardimment. L'homme est toujours présent, enfoui profondément et ressorti à quelques occasions, mais rares sont ceux qui y assistent.. .

Anecdotes diverses

Bien que loup-garou et adepte de la violence, Jocelyn ne supporte pas de blesser des animaux. Allez savoir pourquoi, dévorer un sorcier ne lui procure aucun remord mais se réveiller après avoir tué un chat domestique le met au plus mal !

 

Raconte moi ton histoire



Eté 1973 – un exemple de ce qu’a été son existence


Le grincement sec et déplaisant d’un portail rouillé balancé par le vent venait écorcher quelque peu ses oreilles. Il était dans sa chambre, la fenêtre ouverte, par un bel après-midi d’été. Malgré le soleil radieux, il avait fermé les rideaux, et était allongé, dans son lit, pensif, la tête dirigée vers le plafond. Un plafond moisi, calamiteux, et qui reflétait ce qu’avait été sa vie jusqu’alors. Il entend les bruits de pas de son grand-père, hésitants, titubants, et quelques jurons bien pensés qui sortent de sa bouche, tels que « Bordel à cul » ou « Pute à Babylone » alors qu’un bruit de bouteille éclatée retentit.

Jocelyn se redressa de son lit et observa le bas de la porte, par laquelle il pouvait distinguer les ombres des traces de pas de son grand-père. Il était juste derrière. Allait-il entrer ? Son cœur ne battait pas à la chamade. Cette époque était révolue. Jocelyn avait désormais dix ans. Il ne se considérait plus comme un petit garçon, mais … une bête. Aussi, il se leva, décidé à affronter ce qui était inévitable dès le moment où la poignée de porte commença à se mouvoir.

Rapidement, la silhouette défraichie de tout ce qui lui restait de famille apparut. Il avait une chemise sale, datant d’une période avant-guerre, tachetée, puante, rentrée dans un pantalon décidément trop grand qui ne tenait que par la magie des bretelles. Sa main tenait une bouteille à peine entamée, en remplacement de celle qui avait rejoint les cieux quelques minutes plus tôt. Les yeux rougis et vitreux, Amy Callaghan observait son petit-fils, qui en faisait de même. Néanmoins son regard dévia rapidement sur la ceinture de cuir que tenait fermement le grand-père, signe qu’il était décidé à se montrer sous un mauvais jour.
Cela tombait bien. Jocelyn aussi. Ses muscles étaient tendus, sa mâchoire crispée. Son cœur battait à rythme léger, mais il sentait monter en lui l’excitation de l’affrontement qui arrivait. Il n’attendait que ça. Depuis voilà quelques mois il ne se faisait plus battre par son grand-père. Pour cause, la dernière fois que ce dernier avait essayé, Jocelyn l’avait projeté à l’autre bout d’une pièce avant de l’étrangler, jusqu’à son évanouissement. Et… c’était bon. Oh que diable, il était prêt à remettre ça. Il lui suffisait juste… de se faire titiller.

« Tu vas remettre ça, papy ? »

*BAM*

La bouteille neuve rejoignit alors son amie perdue au combat. Le « papy » venait de la jeter à terre, rajoutant une couche de crasse à un sol déjà noirci par la saleté.

« Tu as perdu tout droit d’m’appeler comme ça, ‘cré nom de dieu. »

L’enfant sourit. Et puis, Amy tourna les talons
Et il s’en alla, claquant la porte.
Soupirant, déçu, le jeune garçon se rassit sur son lit après s’être assuré que son aïeul était bien parti. Il resta ainsi un instant, pensif, le regard rivé sur la tache d’alcool formée au sol. Et puis… Un bref regard fut adressé au cadre qui surplombait sa commode. Un cadre usé et vieux, dans lequel apparaissait une famille, apparemment heureuse. La maman enlaçait son fils qui souriait, alors que le père avait une main posée sur son épaule, se tenant aux côtés de sa chère et tendre.

Jocelyn avait six ans quand ses parents furent tués. Un voisin loup-garou, qui n’avait pas pris son tue-loup et s’était adonné au massacre de sa famille, avant d’attaquer celle Callaghan. Il s’était introduit dans leur maison, une belle villa avec jardin. Il était passé à côté du berceau de sa petite sœur, âgée de six mois. Le vent que laissait entrer la fenêtre ouverte l’avait réveillé.. Jocelyn se rappelait d’avoir été surpris par cette silhouette velue au-dessus de sa soeur. Et tout ce dont il se rappelait étaient ses cris. Des crocs plantés dans sa chair, alors que sa mère entrer dans leur chambre, suivie de leur père quelques instants plus tard.

Et du sang.

Partout.

Jocelyn eut un sourire amer. A chaque fois qu’il observait une image de sa famille, il lui était impossible de ne pas penser à la nuit où il avait tout perdu. Pendant longtemps, il fut incapable de s’exprimer. Il avait même été considéré comme autiste. Et à l’époque… autant les services moldus que sorciers, la prise en charge n’était pas très efficace. Et vu le refus de sa famille maternelle de s’occuper de lui, persuadée d’être incapable de gérer ses crises loup-garou, il aurait dû être placé par les services sociaux. Aussi elle s’occupa de sa petite-sœur, séparant la fratrie. Jocelyn aurait dû être mis dans un orphelinat spécialisé… Mais… l’entêtement d’un veuf qui perdit ce qui lui restait de sa raison en enterrant son fils le conduisit à s’occuper de son petit-fils. De la pire des manières. Un moldu, qui avait déjà battu son fils par le simple fait qu’il était sorcier… Un homme qui pensait que Jocelyn lui devait être reconnaissant de ne pas avoir fini à la rue. Un homme enfoui dans son passé et dans l’alcool. Et un inconscient. Un inconscient de la sorcellerie. Un inconscient de la dangerosité d’un loup-garou. Il l’enfermait fermement une fois par mois, et conservait un fusil de chasse proche de lui, au-cas-où. C’était son « assurance », disait-il. Une assurance qui avait déjà craché deux fois sur Jocelyn, qui se rétablit davantage par chance que grâce aux soins promulgués.

Les cicatrices s’étaient cependant pansées. Celles physiques, du moins hormis son arcade atrophiée. Psychologiquement, par rapport à la mort de ses parents, Jocelyn ne se rappelait que peu de choses, car beaucoup avait été effacé par les traumatismes crâniens et les coups portés par son grand-père, alcoolique et méchant. Par contre, la douleur d’ignorer la situation de sa petite sœur, l’angoisse de ne pas savoir comment elle se portait, le déchirait chaque jour un peu plus. Il attendait dès lors avec impatience le jour de sa majorité, où il serait libre de faire ce que bon lui semblait, sans la figure menaçante de l’ancêtre dégarni qui lui servait de tuteur légal.
Désormais à nouveau couché dans son lit, Jocelyn vaquait à nouveau à l’occupation d’observation du plafond.

Période Poudlard – un faux espoir

Poudlard. Un nom qui lui avait vendu du rêve. Quel enfant orphelin, détestant ce qui lui restait de famille, ne pouvait pas avoir les plus hautes attentes face à l’une des plus prestigieuses écoles de magie ? Un endroit où il serait traité de manière juste, et bonne.

Qu’il se trompait.

Poudlard était avant tout une école. Et malgré les bons soins de l’infirmière, de la bienveillance du Directeur et des professeurs, Poudlard rima avec Enfer pour Jocelyn. Il avait été réparti à la maison de ceux qui valorisaient la bravoure. Et pourtant, parmi ceux-là se trouvaient aussi ceux qui valorisaient les moqueries. Garçon maigre, laid, petit, à l’allure malade… Jocelyn figura rapidement parmi les impopulaires de Poudlard. Gryffondors, Serpentard, Poufsouffles et Serdaigle sans exceptions faisaient de lui leur proie. Et ses absences répétées en cas de lendemain de pleine lune, les entrevues après cours avec le professeur de potions, son absence au dortoir une fois par mois…

Les élèves plus âgés ne furent pas dupes.

Et rapidement son statut de loup-garou fit le tour de l’établissement. A partir de ce moment-là, les moqueries devinrent de plus en plus virulentes. Allant de plus en plus loin. Et pourtant… Jocelyn s’arrangeait pour être le plus discret et introverti possible. Il ne s’exprimait que peu et osait à peine interagir avec les autres élèves, surtout les filles. Ce qui rendait sa période d’adolescence d’autant plus dure. Il n’était plus que le laideron de la maison Gryffondor, celui qui contrastait avec les caractéristiques de cette dernière, mais également « le monstre ».

Un mot qui le blessait outrageusement.
Et puis…
Avec le temps, il s’y fit.
Pire. Jocelyn remarqua assez rapidement que plus il esquivait les moqueries et tentait de passer inaperçu, plus ses brutes allaient le chercher. Ca, il réalisa une fois, alors qu’il rentrait de ses cours de rattrapage d’histoire de la magie…

Des élèves, toutes maisons confondues, encagoulés, l’avaient stupéfixé par surprise. Un traitement usuel, et pas si cruel. Mais la phase de déshabillage, et le fait qu’on l’eût exposé plusieurs heures dans la grande cour tout nu, avec l’inscription « Monstre » sur son torse, le marqua profondément. Jocelyn ne trouva jamais les auteurs de cette humiliation qui avait fait rire beaucoup trop de monde et avait même créé une indifférence totale envers certains professeurs…

Par contre, il retint là la plus belle leçon de sa vie.

« Ne sois pas comme eux. Ni leur victime. Mais leur cauchemar. »

Cette pensée l’obséda dès sa troisième année. Et l’Enfer commença pour tous ceux qui osaient perturber le Gryffondor mal-aimé. Autrefois il était un élève appliqué et brillant, et le défouloir de tout le monde. Depuis cette année, il continua à obtenir de bons résultats scolaires, ayant une grande facilité d’apprentissage, mais cessa de se comporter de manière exemplaire.
Et ce fut Amy Callaghan qui l’apprit à ses dépens, deux ans plus tard…

L’homme disparut. Du jour au lendemain.  A cette époque, et au vu des antécédents de l’aïeul Callaghan, la police autant ordinaire que magique ferma le dossier. Amy avait disparu, perdu dans une vallée, incapable de se repérer après avoir trop bu. Il serait mort déshydraté, quelle ironie, et  sans doute mangé par des coyotes. On trouverait son corps des années plus tard, et sinon…. Et bien le dossier restait quand même clos. C’était très loin de la réalité.

Qu’arrivait-il, quand la bête ne consentait pas à revêtir ses menottes ?
Elle massacrait ses geôliers...
En effet… Une nuit de pleine lune, Jocelyn n’avait pas verrouillé la porte blindée de la cave, ni mis ses chaînes.. Et, bien qu’il ne se rappelait de rien, il fut aisé pour lui de deviner ce qui s’était passé quand il regagna la maison isolée de son grand-père. La villa miteuse, campagnarde, loin de la civilisation, qui l’avait vu souffrir tant d’année, lui aspirait enfin quelque chose de positif. Une once de foyer, ce qu’elle n’avait jamais été.
Quand il ouvrit la porte, son grand-père était… partout.
Et nulle part à la fois…

C’était un carnage.
Autre cette vision, Jocelyn se rappelait bien de l’odeur du sang. Cette odeur qui l’obséda de manière compulsive dès lors. Une odeur qu’il avait déjà connue, mais ne lui avait jamais procuré autre chose que de l’effroi jusqu’alors. Là, un sentiment euphorique de puissance l’envahissait. Il était nu, griffé de partout, sans doute à cause de lui – même ou de ronces. Mais il se sentait… bien. Il avait tué son grand-père, et s’attendait à voir à tout instant une faction du Ministère débarquer, ou la police moldue. Mais…les heures passèrent. Et… rien.
Aussi, il se ressaisit. Et nettoya, enterra ce qui restait à des kilomètres de la maison.
On trouverait peut-être un jour les restes de son grand-père. Mais comment prouver que sa mort n’était pas rattachée à celle d’un coyote ? De charognard ?
Bien entendu, à partir de trois jours, Jocelyn signala la disparition de son grand-père, à la police moldue. Et l’enquête fut rapidement close. Au plus grand plaisir de Jocelyn.
Cette expérience le changea.

Elle lui donna… confiance en lui. Et cela changea aussi la perception des autres.

A partir de ce meurtre, non seulement Jocelyn réalisait réellement le pouvoir qu’il avait en lui… mais en plus il se rendait compte de celui qu’il pourrait avoir sur les autres. Déjà doué et cultivé, il décida dès lors d’entraîner son corps. Car l’après-coup de l’euphorie fut rude… Ses muscles s’étaient atrophiés avec la métamorphose et en lisant beaucoup, il apprit que c’était plus ou moins contrôlable avec une bonne condition physique.
A la rentrée qui précéda la mort de son grand-père, ses bourreaux remarquèrent ce changement. Un regard en disait long. Ils venaient hagards, moqueurs vers lui. Et lui… sans une once de salutations ou d’avertissement, il tabassait un. Et puis l’autre, et l’autre. Sa férocité n’avait d’égale que sa cruauté. Parce qu’il savait ce qui faisait mal, au vu du nombre de fois qu’on lui avait infligé des sévices physiques et psychiques, il savait comment faire mal aux autres et excellait en la matière. Et la peur de savoir ce qui pourrait arriver, dans le cas où ses victimes se plaindraient au professorat, les empêchait d’agir. Aussi, Jocelyn fut respecté durant ces dernières périodes à Poudlard. Il devint même en quelque sorte populaire. Certains aimaient en effet se vanter de traîner avec la Bête. D’autres recherchaient sa protection. De la même manière que des élèves corrects et gentils de prime abord s’alliaient avec ses bourreaux d’époque. Par lâcheté. Jocelyn s’en jouait, et torturait parfois ses « amis », les menaçant de choses qu’il ne pouvait bien évidemment pas faire.
Ca les tenait en respect.
Et lui permettait de vivre une vie plus tranquille dans les murs de Poudlard.

Dès sa sixième année, Jocelyn devint quelqu’un de moins chahuteur. Il avait toujours sale réputation, mais n’était plus la seule raison pour laquelle Gryffondor perdait chaque année la coupe des quatre maisons. Il était toujours appliqué scolairement et se montrait autant indifférent envers les profs qu’ils ne l’avaient toujours été envers lui-même.

Sauf pour le professeur de Potions.

Slughorn. L’homme, qui était souvent mitigé entre l’envie de l’avoir comme trophée élève brillant, ou de l’éviter au possible à cause de son statut de mal-aimé, se faisait de plus en plus gênant pour Jocelyn. Il se rendait compte que la potion tue-loup concoctée n’était en fait pas prise. Et Jocelyn se défendait que oui. Mais le directeur de Serpentard n’y croyait nullement, n’étant pas dupe.
Cette attitude empêcha Jocelyn de finir son cycle. Il fut viré au début de sa septième année. Sous des sourires faussement bienveillants, on promit à Jocelyn que c’était une phase compliquée en tant que sorcier affecté par le loup-garouisme, et que tout le monde le comprenait, mais qu’il irait mieux après une thérapie douloureuse mais nécessaire et pourrait reprendre ses brillantes études une fois cette dernière arrivée au bout. En gros, on le traita de dépressif ou de dérangé, et on voulut l'enfermer à St-Mangouste pour une période indéfinie.

Jocelyn n’y crut pas un mot et ne se présenta jamais au service des Mineurs du Ministère.

Il fut considéré comme disparu. Une traque fut éconduite et le service de la justice magique l’aurait retrouvé aisément, sans l’aide de Fenrir Greyback.

Une vie parmi les loups

Fenrir Greyback... Un nom qui faisait hérisser le poil. Même parmi les créatures de la nuit. A l'époque du renvoi de Jocelyn, année 1980, le Seigneur des Ténèbres était au paroxysme de sa puissance et la Première Guerre des Sorciers éclatait.

Jocelyn fut en effet rapatrié par le clan de Greyback. Alors qu'il vagabondait dans les vastes paysages d'Ecosse, vu qu'il avait adopté un mode de vie nomade, depuis son renvoi, il rencontra... des Hommes. Enfin... des Loups-Garous. Soi-disant à sa recherche. Et Jocelyn, du haut de ses dix-sept ans, dut alors faire un choix.

Continuer à vivre seul, en toute liberté, mais avec la coupole menaçante des sorciers toujours à ses trousses, ou bien rejoindre une meute. Une famille, qui le protégerait mais à qui il devrait jurer fidélité et dévotion. Des termes qui étaient inconnus au jeune homme. Comment pouvait-il savoir ce que c'était la dévotion, lui qui n'avait connu que la peur ou la haine ? L'idée que quelque part, il avait la possibilité d'avoir une famille, un endroit où se sentir bien, le séduit considérablement, plus que les promesses de chair et de sang ou de richesse... Aussi, Jocelyn rejoignit les troupes de Fenrir, alors en quête d'offrir une place dominante au loup-garou dans le nouvel ordre sorcier en marche.

Sauf que cette belle utopie ne dura point. Un an plus tard, le Seigneur des Ténèbres était vaincu, les rangs de ses partisans furent dissous, le Ministère retrouva le pouvoir et les mangemorts et autres alliés du sombre mage durent faire face à la Justice Magique. Dès lors, les loups-garous vécurent davantage cachés...

Jocelyn durant cette année avait découvert l'importance de sa tribu. Certes, c'était des gens pas tous intelligents, il s'en rendait compte, et parfois plus opportunistes que lui, mais la réalité était qu'ensemble ils subsistaient à leurs besoins et se couvraient mutuellement. Ainsi, le petit groupe qu'ils étaient, et dont Fenrir faisiat partie, lui qui avait aussi perdu beaucoup de pouvoir avec la chute du Seigneur des Ténèbres, survécut à cette guerre perdue.

Ils n'étaient bien sûr pas seuls. D'autres groupes de loups-garous, tous sous le commandement de Fenrir existaient. Mais les rencontres se faisaient rares car le mot d'ordre était avant tout la discrétion. Les Sorciers n'oubliaient pas l'allégeance des loups-garous envers le Seigneur des Ténèbres, aussi les traques de la Justice Magique ne cessaient jamais. Pour cette raison, les nuits de pleine lune ne rimaient que rarement avec permission de sortie... par peur de faire découvrir la meute aux sorciers les traquant.

Aussi les années passèrent. A vivre comme une bête chassée, un sentiment qui déplaisait plus que tout à Jocelyn, lui qui n'avait cessé de rêver pouvoir être libre du gourou des autres. Il s'était dès lors esclavagi dans un autre gourou, celui de Fenrir, parfois cruel. Ca, il l'avait appris à ses dix-huit ans. L'âge symbolique où il s'était promis de retrouver sa petite soeur disparue, elle qui n'avait jamais quitté ses pensées. Jocelyn se savait faire partie d'une hiérarchie structurée et stricte, et il avait cru bon de parler de son désir à Fenrir. Grossière erreur. Le soir-même, il lui ramena une fille de l'âge de sa soeur, prétendant que c'était elle. Jocelyn fit semblant d'y croire, mais il savait que ça n'était pas Kathrina, le nom dont il croyait se rappeler. Son sixième sens lui criait de ne pas s'en faire, alors que Fenrir pourfendait de ses crocs la tendre chair de la jeune femme, démonstration du sort qui attendait sa soeur si jamais Jocelyn s'entêtait dans sa volonté de la retrouver...

Il avait d'ailleurs compris la leçon. Il n'approuvait pas, se rendant compte que sa liberté était encore plus inexistante que ce qu'il pensait... Mais il tenait bon, car il coexistait parmi ceux de son espèce. Cela rendait le jeune homme indulgent envers les comportements parfois peu corrects de ses "congénères".

Hélas avec les années, sa tolérance s'effrita à mesure que sa confiance en lui s'endurcit. Jocelyn n'abandonna pas sa culture, malgré son statut de "bête" et continua à se cultiver du mieux qu'il le pouvait, quitte à se faire moquer par ses camarades. Il entretint également son corps, et tenta d'affûter ses sens du mieux qu'il le pouvait. Et, à nouveau, avec le temps, et l'entraînement, il acquit un certain contrôle. Non pas sur son statut de loup-garou, car il lui était bien sûr impossible de savoir ce qu'il faisait les soirs de pleine lune, ne répondant qu'à un instant bestial trop fort, mais il avait un certain contrôle sur ses capacités. Ses capacités qui avaient surgi la première fois aux alentours de ses dix ans, quand son grand-père voulut le corriger une énième fois... le bambin qu'il était à l'époque l'avait alors envoyé à l'autre bout de la pièce, sans que le vieux n'eût touché le sol. Bien sûr, sa force surhumaine n'apparaissait pas sur commande. Mais il lui était possible d'avoir un flair, d'entraîner son ouïe pour qu'elle égale presque celle qu'il possédait en statut de loup-garou transformé. Et... il améliora sa discrétion. Ses déplacements, sa souplesse, son endurance de par son entraînement physique, entraînement que moult sorciers aborraient. Bien entendu, il avait conservé sa baguette magique, ce que pas tous les loups-garous de Fenrir avaient fait, et connaissait toujours des sorts. Mais ceux-ci étaient limités, et Jocelyn avait conscience de cette faiblesse. Il voulut bien se faire aider par Fenrir mais il s'abstint de lui demander ce service, de peur de manifester là son envie de s'élever au-dessus de son rang de simple sbire, concurrence que Greyback n'appréciait nullement, lui qui avait déjà écrasé moult adversaires.

Jocelyn essaya dès lors de rattraper son immense retard par les livres, la culture. Il n'y parvint pas forcément mais était au moins capable de soigner les plus élémentaires blessures ou de repousser quelque peu les créatures plus puissantes que lui via quelques sortilèges.

Ca, Greyback le remarqua. Et à l'étonnement de Jocelyn, lui, jeunot de la bande, mais quelque peu respecté de par le fait qu'il était un loup-garou depuis plus longtemps que le plupart des autres, et des talents qu'il avait su cultiver, il se vit proposer le poste de bras-droit. Attention.. être le bras-droit de Fenrir renvoyait à se condamner à mort. L'irritabilité de l'homme, sa cruauté et sa bestialité le rendaient intolérant envers ceux qui faisaient des erreurs. Jocelyn considéra même cette proposition comme un moyen de se faire tuer plutôt comme gage de confiance. Quoi qu'il en fût, Jocelyn sut tenir le coup... Quelques années.

24 juin 1995

Ce jour-là, un air nouveau souffla sur le monde des sorciers. Tous sentirent cette bise froide et pénétrante les tétaniser, et beaucoup comprirent de par leur sixième sens qu'il s'était passé quelque chose qui changerait à jamais le monde...

Lord Voldemort était revenu à la vie.

Jocelyn était le bras droit de Fenrir depuis dix ans. Il avait alors 32 ans et vivait toujours sous la dure hiérarchie du chef des loups-garous. Chef qui courba l'échine devant le Seigneur des Ténèbres, alors en besoin de soldats dans sa quête de pouvoir. A nouveau, les mêmes promesses que la première guerre des sorciers, et à nouveau Voldemort se retrouvait avec une armée de loups-garous prêts à défendre sa cause. Jocelyn remarqua rapidement que bien que  Fenrir était dans le cercle proche de Voldemort, il n'arborait pas la Marque des Ténèbres et n'était pas considéré comme égal parmi les Mangemorts. Le trentenaire vit là une opportunité. Une opportunité à lui de s'élever.

Les traques commencèrent alors, et ce fut à force de patience, d'un peu de chance et de beaucoup de tenacité qu'un jour le Seigneur des Ténèbres entendit son nom. On l'avait surnommé le Traqueur. Pourquoi ? Parce qu'en l'espace de trois mois, tous les sorciers sur liste rouge qu'on lui avait attribués avaient soit été capturés, soit tués. Aucun échec, aucun échappé ne parvenait à semer Jocelyn qui se sentait vivre à nouveau. Fini le temps de se cacher, fini l'époque où il devait s'enchaîner lui-même les soirs de pleine lune pour éviter de se réveiller à Azkaban ! Et cette liberté, il en avait profité. Bien sûr, son succès agaça Fenrir mais vu que ce dernier en jouissait car c'était lui qui recevait le contentement du Mage noir, il ne disait rien. De plus, voyant qu'aucun loup-garou ne parvenait à atteindre la même efficacité que Jocelyn, Fenrir oublia vite l'idée de le tuer.

Pour le concerné, c'était une aubaine. Il put se permettre de devenir arrogant, et de ne pas forcément obéir aux doigats et à l'oeil de Fenrir. De loups de meute, il était redevenu en somme un loup solitaire, et le faisait savoir. Ses mandats, il les prenait en personne, voire en refusait certains, prétextant leur manque d'intérêt sportif pour les refourguer à d'autres rafleurs. Evidemment, sa confiance abusive en lui-même lui valut des ennemis, surtout dans son propre camp. Mais il en fit fi. Il conserva sa loyauté envers la meute, se refusant de la nuire, mais entama une vie dédiée davantage à lui-même qu'à Fenrir. Il projetait toujours de retrouver sa soeur, elle qui était sa traque principale depuis longtemps.


Mais le fait que Fenrir observait le moindre de ses gestes limita grandement ses recherches et le força même à les stopper. Ironie du sort, la personne que Jocelyn voulait trouver, et qui ne se cachait sans doute pas, était introuvable, alors que bon nombre de gens qui cherchaient à le fuir n'y parvenaient pas.

Aussi, le trentenaire se mit en tête de tuer Fenrir. Le jour où il arborerait peut-être la marque des Ténèbres, un jour où lui, Jocelyn Callaghan serait un nom plus craint et plus idôlatré que celui de Greyback. Un jour qu'il espérait être proche.

Un jour qu'il pensait proche...

Retour à Poudlard


"Des cours de traque pour les nés-moldus et les moldus ?"

Il leva la voix, assez impressionné par la proposition que venait de lui faire Fenrir, en le nom du Seigneur des Ténèbres. L'agacement du loup-garou plus âgé pouvait se ressentir mais Jocelyn n'en avait cure. Il jubilait intérieurement alors qu'il hochait la tête par l'affirmative. On lui donnait ce poste, soi-disant pour former ainsi les sorciers à se relever à la hauteur du nouvel ordre en place.  Que demander de plus... le fait qu'on proposait à lui un tel poste signifiait beaucoup. Et... Fenrir devait penser de même. Il devait même sentir sa fin, lui qui était non-admis dans les murs du Château. Manque de confiance de la part du Seigneur des Ténèbres ou envie de ce dernier de punir l'orgueil de Fenrir en offrant ce poste tant désiré à Jocelyn ? Ce dernier se posa à peine la question. Voilà depuis longtemps qu'il ne considérait plus Fenrir comme un mentor ou un ancien à respecter. Il n'aurait aucune honte à lui piquer le poste qu'il chérissait, lui qui avait tendance à trop se laisser emporter en présence d'enfants... Et cette proximité avec les Mangemorts pourrait peut-être amener Jocelyn à se voir courroner de la marque des Ténèbres, synonyme pour lui d'un autre type de servitude, mais une qui le placerait au-dessus de Fenrir, et lui permettrait éventuellement de mener la vie qu'il désirait, voire de prendre sa place.

Du moins, c'était les ambitions de Jocelyn. Gagner en respect et notoriété. Et fonder sa propre meute. Une meute qui lui appartiendrait. Et retrouver ce qui restait de sa famille, Kathrina. Et pour arriver à cela, traquer, tuer, déchirer la chair de quelques moldus ne lui semblait qu'un bien maigre sacrifice, voire la promesse de beaucoup d'amusements. Il se sentait prêt... Prêt à remettre les pieds à Poudlar,d non plus comme victime ou chassé. Mais comme ... Bourreau.

 

Et toi ?

Parler de moi ? Hm pas grand-chose à dire, à part que je partage l'affection particulière de Minerva pour les croquettes au saumon et que j'adore RP. C'est un peu comme ce qu'est la course pour les marathoniens, ça me vide la tête. Sauf que pour que ça me vide la tête faut que je tombe sur un forum agréable, avec un Team qui le gère du tonnerre et je crois que vous pouvez vous vanter d'avoir tout ça ! Bravo au staff et aux membres ! FJ'ai hâte de faire partie de cette aventure !
 
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Feat : Kaya Scodelario
Code Couleur : #B5B093
Patronus : #puma
& You ... : A beast's life - Jocelyn Callaghan OGSWeQU
Baguette : Bois d'ébène; coeur de sphinx; 27 cm. Souple.
Pouvoir : #legilimens
Metier/Maison : #serdaigle - gardien
Gallions : 4501

Sorts & Capacités
Capacités Magiques:
Sorts acquis:
Luka Himìrson
Luka Himìrson
Neutre

MessageSujet: Re: A beast's life - Jocelyn Callaghan   A beast's life - Jocelyn Callaghan Icon_minitimeDim 19 Mar - 16:18

& OFFICIELLEMENT BIENVENUE PARMI NOUS A beast's life - Jocelyn Callaghan 665892655
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Feat : Devon Bostick
Code Couleur : #AA0F00
Patronus : Chien du Groenland
& You ... : A beast's life - Jocelyn Callaghan 1427832391-250364devon22
Baguette : Noyer noir , plumes de griffon, flexible
Metier/Maison : Attrapeur de chez Gryffondor
Familier : Furet blanc nommé "Wing"
Gallions : 3143
Juda Y. Snow
Juda Y. Snow
Armee de Dumbledore

MessageSujet: Re: A beast's life - Jocelyn Callaghan   A beast's life - Jocelyn Callaghan Icon_minitimeDim 19 Mar - 16:26

Bienvenue parmi nous oui 10 Et hesite pas si tu as des questions tout ça kya
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Feat : Marie Avgeropoulos
Code Couleur : #6A5ACD
Patronus : Caracal
& You ... : A beast's life - Jocelyn Callaghan IZVnxNO
Baguette : Tremble | 27cm | Ventricule de cœur de dragon.
Pouvoir : Occlumens / Loup-garou
Metier/Maison : Serdaigle / Poursuiveuse
Familier : Ryûk - Siamois
Gallions : 3126
Emma Rowle
Emma Rowle
Partisan

MessageSujet: Re: A beast's life - Jocelyn Callaghan   A beast's life - Jocelyn Callaghan Icon_minitimeDim 19 Mar - 16:38

Wow, je suis ultra fan de ta façon d'écrire, et je suis vraiment curieuse d'en lire encore plus sur ton personnage du coup ! Bonne chance pour terminer ta fiche, et bienvenue à nouveau parmi nous ! 10
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Feat : aaron taylor johnson
Code Couleur : 7EE274
Patronus : lynx
& You ... : A beast's life - Jocelyn Callaghan Tumblr_inline_nhevjnPFji1t6da4c
Baguette : Chene rouge 29cm coeur de sombral
Metier/Maison : serpentard
Familier : sidhe | un chat norvégien
Gallions : 3088
Ethan Rowle
Ethan Rowle
Milice

MessageSujet: Re: A beast's life - Jocelyn Callaghan   A beast's life - Jocelyn Callaghan Icon_minitimeDim 19 Mar - 17:47

Bienvenue ! Ton histoire est cool, j'ai hate que tu nous donnes des cours !
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AnonymousInvité

MessageSujet: Re: A beast's life - Jocelyn Callaghan   A beast's life - Jocelyn Callaghan Icon_minitimeDim 19 Mar - 18:08

Merci à tous pour votre message de bienvenue (à nouveau, je suis gâté !)

Et merci Emma et Ethan des compliments ça me fait super plaisir ! J'essaie de pas faire trop long --' mais essayer ne signifie pas réussir X(

J'ai en tout cas hâte de donner des cours (rire machiavélique au loin) et de vous retrouver en rp >: )
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Feat : Gemma Arterton
Code Couleur : #51864E
Patronus : Ours brun
& You ... : A beast's life - Jocelyn Callaghan Tumblr_n1b7wgSaxl1qig6kuo4_250
Baguette : Bois de Cerisier - poils de Cerbère - 30 cm - rigide
Metier/Maison : Spécialiste des animaux magiques
Familier : Furet blanc nommé Kanda
Gallions : 3255
Lenalee Walker
Lenalee Walker
Ordre

MessageSujet: Re: A beast's life - Jocelyn Callaghan   A beast's life - Jocelyn Callaghan Icon_minitimeDim 19 Mar - 18:22

Bienvenue A beast's life - Jocelyn Callaghan 665892655
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Feat : Devon Bostick
Code Couleur : #AA0F00
Patronus : Chien du Groenland
& You ... : A beast's life - Jocelyn Callaghan 1427832391-250364devon22
Baguette : Noyer noir , plumes de griffon, flexible
Metier/Maison : Attrapeur de chez Gryffondor
Familier : Furet blanc nommé "Wing"
Gallions : 3143
Juda Y. Snow
Juda Y. Snow
Armee de Dumbledore

MessageSujet: Re: A beast's life - Jocelyn Callaghan   A beast's life - Jocelyn Callaghan Icon_minitimeDim 19 Mar - 22:36

Te voilà validé

Yaaaaay j'adore ton perso j'ai hate de voir ce qu'il va donner en RP et je te valide sur le champs ! 10
Maintenant que tu es validé(e), n'oublie pas de passer recenser ton avatar, ton rôle sur le forum (valable aussi pour les élèves) et ton patronus !

Tu peux aussi aller poster ta fiche de lien, ta liste de rp et aller chercher des rps ! Si jamais tu es encore un peu perdu(e), n'hésite pas à retourner chercher ton orientation et à nous contacter par mp !
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AnonymousInvité

MessageSujet: Re: A beast's life - Jocelyn Callaghan   A beast's life - Jocelyn Callaghan Icon_minitimeDim 19 Mar - 22:53

Merci beaucoup ! Et je sais pas si tu vas l'adorer pour longtemps X) Mais vivement en effet que vienne le RP :3

Youhou !!
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AnonymousInvité

MessageSujet: Re: A beast's life - Jocelyn Callaghan   A beast's life - Jocelyn Callaghan Icon_minitimeLun 20 Mar - 2:25

Officiellement bienvenue vilain drague
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MessageSujet: Re: A beast's life - Jocelyn Callaghan   A beast's life - Jocelyn Callaghan Icon_minitime

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