Alma Naemi Himìrson

 

Caractère&Physique Alma, elle est petite. Ses airs sont juvéniles. Ses joues un peu poupines, ses cheveux sombres, une frange lui cache les yeux. Ses yeux aux teintes assez claires. Il ne faut pas prendre ses sourires pour de la pure gentillesse. Elle est gentille, c'est vrai. Mais violente si on l'attaque. En paroles, du moins. Elle n'aime pas les gestes brusques. Si ses mots vont ont blessés, elle ne l'a sans doute pas fait exprès. Elle s'en excusera par la suite, sauf s'ils étaient justifiés. L'injustice la fait frémir, elle n'a d'ailleurs jamais compris pourquoi sa soeur et sa mère ne s'entendent pas. Une simple divergence d'opinion, mais pourquoi ? Elle, elle s'en fiche, elle n'est pas contre le régime du seigneur des Ténèbres. Elle est trop jeune pour s'en soucier vraiment, mais sa mère lui a dit qu'il fallait choisir ce parti, alors. Elle a un côté influençable, et de toute façon, il y'a certaines choses qui la laissent indifférente dans ce monde qui crève. Elle est gentille, parfois même douce, mais pas avec tout le monde. Son coeur n'a pas une contenance illimitée, même si elle aime des gens, évidemment. Pas tellement travailleuse, et pas forcément douée en cours, sauf en cours de potions. Assez hypocrite. Elle n'aimera pas vous dire la vérité, puisqu'elle blesse, de toute manière. Par sa simplicité, elle arrive à se faire accepter par les autres. En parlant de l'injustice de tout à l'heure, sa plus grande injustice fut d'être abandonnée par sa soeur avec pour lettre d'excuse une lettre d'Au revoir qui lui embruma les yeux. Probablement que ce n'était pas un abandon, tel qu'il est censé l'être d'habitude. Mais Alma le prit comme ça. Elle rejette Luka de toutes les façons possibles, même si elle aimerait arriver à lui parler pour s'expliquer avec elle. Elle aime agir, et pas rester inerte. Parfois, il lui arrive de ne plus parler plusieurs heures, c'est déjà arrivé. Pas par phobie ou quoi que ce soit, mais par envie. Les gens l'énervent, certains. Elle ne se mêle pas des histoires des autres, elle ne se mêlait déjà pas de celles de sa famille. Elle ne craint pas le seigneur des Ténèbres ni aucun de ses serviteurs. Elle sait qu'elle a le sang pur et qu'elle n'a pas grand chose à redouter, seulement d'un concours de circonstances. S'éveiller en pleine nuit, elle le fait. Mais elle ne le fait pas exprès, elle a toujours eu des problèmes d'insomnies. Après tout, ça ne l'embête pas tant que ça. Elle aime qu'on la laisse rêver et flotter dans ses pensées sans être dérangée.

Anecdotes diverses A un Maine Coon. Lebsilaë, 4 ans. ⧕ N'a jamais cru aux contes de fée, de toute façon, c'est impossible pour un sorcier. ⧕ N'aime pas spécialement le régime du seigneur des Ténèbres, mais ne résiste pas à l'éducation d'Agnétha. ⧕ Avait 7 ans. Luka fut envoyée à Durmstrang. N'a jamais été au courant des réelles oppositions entre sa soeur et sa mère. Elle sait qu'il y'a désaccord. Rien de plus. ⧕ N'était pas au manoir lors de la fugue de Luka de Durmstrang. ⧕ A trouvé une lettre d'elle sous un nounours planqué dans sa chambre. ⧕ Une lettre, seulement. ⧕ Une lettre disant Sois heureuse, vis ta vie. Je te le souhaite vivement. ⧕ N'a jamais accepté. ⧕ Abandonnique quelque peu. ⧕ Aime la musique et le  quiddich, en tout cas, y assister. Matières suivies Potions Forces du mal Métamorphoses Soin aux créatures magiques Botanique Astronomie Sortilèges

 

Raconte moi ton histoire

Je suis née à Karlstäd. Je suis née dans le froid. Sans aucun incident. Du moins, pas de notable. Sans aucun souvenir. Je n’en dirai pas plus. Mon cerveau enregistre. Mes yeux s’ouvrent au monde. Mon cœur battait déjà. Je ne retiens rien, de là où je suis née. J’ai un père et une mère. J’ai une sœur, paraît-il. Je n’ai plus qu’à grandir. J’ai cinq ans. Je suis heureuse. Je ne connais que le monde des sorciers. Mon sang est pur. Je ne connais rien d’autre. Mon sang est suédois. Mon sang, je le partage. Avec une sœur un peu plus âgée que moi. C’est ma sœur. Rien d’autre. C’est ma sœur. Je l’aime comme telle. J’ai aussi une mère. Un père. Un chat. Maman, je l’aime. Papa, aussi. Maman m’élève, dans l’autre sens du terme. Elle me propulse. Elle voudrait que je réussisse, mais elle n’est pas objective. J’ai sept ans. Luka est envoyée là-bas. Là-bas, ce qui me semble plus loin encore que la frontière du pays. Au fond, ça ne l’est pas tant. Je me retrouve avec maman. Elle ne m’élève plus. Elle m’éduque. Elle veut affermir mon caractère. Je suis encore trop souple. Je manque à la discipline. Je suis encore rebelle. Elle est gentille, si on aime la rigidité. C’est presque normal, je suis capable d’imaginer que c’est bien pour moi. Papa est ministre. Papa est haut placé. Il est très occupé. Il est loin de moi.

« C’est une peluche magique. » Dit Théo. Je regarde ma cousine, de là où je suis. C’est-à-dire tout en bas. Elle est si grande par rapport à moi. Théo, je l’ai toujours aimée. Je souris en entendant le mot « Magique ». Il y’a toujours quelque chose de magique à trouver dans toute chose. Je prends la peluche dans mes bras, elle me dit qu’elle me protègera.

« Promis ? »



« Laisse-moi venir avec toi. » Je supplie. Je tire la veste. Luka ne me prend pas avec elle, c’est normal, me dit-on. Je n’ai pas encore l’âge. Je dois attendre. Je dois vivre. Vivre. Il y’a dans mon univers quelque chose d’étrange. J’ai du mal à comprendre. Pourquoi ces différences entre Luka et moi ? Pourquoi ces regards de travers, et ces mots un peu trop hauts. Ces mots agressifs. Cassants. Brûlants. Je crois qu’elles ne s’aiment pas. Je ne sais pas pourquoi. Mais j’aimerais en connaître la raison, de ces gestes brutaux. Moi, je ne m’en occupe pas. Ce ne sont pas mes histoires. J’obéis. Je respecte. J’obéis. Pas mes histoires. Pas le moins du monde. Ou en tout cas,… Un peu peut-être. Je laisse le temps s’écouler. En attendant, je rêve. J’aime ça. L’évasion a toujours eu quelque chose de positif. Mais il est négatif. Si je passe ma vie avec des rêveries à l’esprit, je risque de mal finir. C’est pas grave.


J’ai l’âge de rejoindre l’école. On ne m’envoie pas à Durmstrang. On m’envoie à Poudlard. Je demande pourquoi, on ne me répond pas vraiment. Apparemment, c’est une question pragmatique. Il fallait que j’y sois. Le reste, je m’en fiche. C’est chouette Poudlard. Le Choixpeau hésite. Poufsouffle ? Non. Moi j'ai le coeur d'un Gryffondor. Je l'espère. Je le supplie. J'ai bien fait d'insister. Il me donne raison. Les Choixpeaux c'est terrible. Je suis toute petite, les autres me dépassent. Il y’a ce garçon un peu plus grand que moi, et d’une autre maison, qui me protège et qui m’aime bien. Moi aussi, je l’aime bien. Mais il m’aime un peu trop. Pas d’encombres cette année. Puis pour l’amour, je suis trop jeune. Les sentiments, ça attendra. Attendez que mon cœur se remette. Je fuis un peu les garçons, ça ne m’intéresse pas, je suis trop jeune. Les cours, ça va, ça passe. Ça lasse. Je ne suis pas aussi assidue que ma mère le souhaitait, mais je fais quand même de mon mieux. Il y’a en moi la volonté d’apprendre et celle de bien faire. J’aime les cours de potions ; ça m’intrigue. L’année s’achève, sur l’un de mes sourires.

J’aimerais revoir Luka. Mais en revenant de là-bas, ce qu’il me reste d’elle, c’est cette peluche à moitié éventrée. En-dessous de la ouate, une lettre de ma sœur. Je l’ai lue.
« Bien du bonheur. »

Ce sont des mots froids. J’ai peine à le croire. Humides. Je pleure.
Je suis forte, alors je ne le fais pas longtemps. En tout cas, c’est ce que je crois. Le peluche de Théo ne marche plus maintenant. Le sort a été brisé il y’a longtemps. Mais je garde la peluche, c’est mon enfance à moi.  

A douze ans, j’y retourne. Poudlard, c’est un abri. Je suis presque contente. Je marche dans les couloirs, et presque en trottinant. Mais Luka m’interrompt. Je la vois devant moi. Je m’en vais. Je lui parlerai plus tard. Je n’avale pas le pardon. Mais, je l’aime, vous savez. On verra.

J'aime le Quidditch. Mais je n'en fais pas. J'aimerais, pourtant. Je n'aime pas la lecture. Pourquoi ? J'en sais rien. Moi, j'aime l'action. Remuer. M'agiter. J'aime aussi la musique, c'est mon temps calme.

Ma troisième année est normale. Je n’ai rien de plus à déclarer. C’est presque désolant, à force. La normalité. Mais je suis tranquille. J’aimerais un peu d’acide, dans ma vie trop banale.

Je suis en quatrième année. J'y entre, du moins. Certains craignent les mangemorts. Moi, pas. C'est pas que je ne les crains pas. Je les crains pour les autres. Je crois qu'ils ne me reprochent rien, en tout cas pas grand-chose. Je suis plutôt à leur goût. Je ne suis pas batarde, et par certains côtés, je rejoins leurs idées.

C'est ce que maman voudrait. Je ne sais pas si je m'y tiendrai. Je ne m'encombre pas de ça. Pas encore.
 

Et toi ? Minerva aime les croquettes au saumon. Et moi aussi.