[post-intrigue] - salle commune des serdaigle

Fly or Die- La suite - SERDAIGLES

Vendredi 26 septembre Une journée presque complète est passée maintenant, depuis que l'ombre de la mort s'est d'avantage aggrandie sur Poudlard; Hier soir, c'est le coeur plus ou moins lourd que la plupart d'entre vous sont retournés dans leurs dortoirs, se couchant directement. La journée de cours est passée selon votre convenance, mais voila, il est tard, un jour est passé et il faut que l'abcès explose entre les joueurs de quidditch et les non joueurs. Vous ne savez pas vraiment qui a eu l'idée en premier, vous savez juste que vous vous retrouvez avec des biscuits et même un peu d'alcool parce que votre directrice de maison est plutot chouette avec vous, et que vous commencez à parler de tout ça. Essayez de vous detendre ?

▬ HRP important.
- C'est un sujet commun par maison, vous n'etes pas obligés d'y participer, mais restez réaliste, tous les élèves ont assistés au drame du match de quidditch.
- C'est vous qui decidez comment s'est passée la veille et la journée pour votre personnage
- Les blessés plus ou moins legers & moyens peuvent être sortis de l'infirmerie

fly or die la suite

post intrigue | 26 septembre 97

« Tu seras regretté mon ami. Puisse tu trouver une meilleure vie dans un monde meilleur » Prononcant ces quelques mots, Akhen lança ce qu’il restait du corps de son camarade malchanceux dans les flammes et les regarda commencer à lécher son manche, et les quelques morceaux de bois qu’il restait. Le balais d’Emma était mort, il avait été un merveilleux compagnon, et il serait regretté oui. Enfin. Elle avait écrit une lettre à son père pour lui demander d’envoyer un nouveau modèle à sa meilleure amie, espérant qu’il se hate de le faire arriver, il était hors de question que Serdaigle perde les prochains matchs à cause de ça… En parlant d’Emma, elle était à l’infirmerie, et n’était pas spécialement prête d’en sortir elle non plus, mais soit, elle avait de la compagnie, oui ça Akhen l’avait compris. C’était pas grave. Elle avait autre chose à faire de toute façon. Comme aller envoyer une autre lettre, pour expliquer en quelques mots ce qui s’était passé, et aussi rassurer une jolie blonde. Oh elle avait été vague, et un peu mignonne aussi – ce qui ne lui ressemblait pas – puis elle avait parlé de ses exploits se plaignant du vif d’or qui n’en était pas vraiment un. Non, elle n’avait pas parlé de ce balais qu’elle avait failli casser sur Lewis. Longue histoire. Ca ne valait pas la peine d’être expliqué non ? Et de toute façon… Enfin, Lewis n’était pas morte, c’était suffisant hein. et meme si elle ne s’expliquait pas vraiment cette crise de colère, qu’elle ne savait pas forcement comment la justifier aux yeux des gens, elle préférait éviter d’en parler.

Poussant la porte de la salle commune, elle fut surprise de trouver les gens en petits groupes, avec quelques raffraichissements. Est ce que c’était un jeu des mangemorts ? Est ce que c’était une recompense ? Elle n’en savait pas grand chose, elle savait juste qu’elle était la, et qu’elle attrapait une bouteille maintenant, la décapsulant avec habileté avant de s’affaler dans un fauteuil, son fauteuil preferé , en regardant les autres gens. Hmm.

FT/S E R D A I G L E S - 27 septembre 97 - Le lendemain de Fly or Die ; Luka n'a pas dormi dans le dortoir des Serdaigle, elle a dormi à l'infirmerie avec Emma; elle n'en est sortie que pour aller en cours, et rien de plus. C'est a peine si elle a adressé la parole à ses camarades. Elle est douchée néanmoins, et porte des vetements propres, y comprit un sweat un peu trop grand pour elle.

POST INTRIGUE

Cette sensation à l’interieur d’elle même, c’était un peu comme si son cœur était en train de se disloquer. Bien sur, Emma était vivante, ça aurait pu être pire. Elle aurait pu être comme toutes ces personnes qui n’y avaient pas survécu. Comme ces trois ames qui seraient regrettées par des personnes qui les avaient aimées. Et bien sur elle les avait connu un peu, et bien sur elle supposait que c’était triste, mais elle avait apprit Luka a compartimenter ses émotions, c’était trop douloureux la vie sinon. Au fond, avec Emma ça ne marchait par contre pas si bien. Au fond, avec Emma c’était autre chose, et après avoir passé tout son temps libre, sa nuit, ses pauses, avec la poursuiveuse blessée, elle avait accepté sa demande de la laisser quelques instants. Il fallait qu’elle se change, qu’elle prenne une douche, qu’elle attrape quelques petites choses dans son dortoir, elle y retournerait après. La nuit avait été éprouvante, des choses avaient été dites qu’elle ne retirerait pas, qu’elle n’avait pas envie de retirer, et qu’elle pensait réellement.

Elle avait prit une douche, et en passant dans le dortoir, elle avait attrapé des vêtements, y comprit un pull qui n’était pas a elle, et qu’elle avait passé par dessus ses vêtements usuels. Elle n’avait pas spécialement froid, Luka, mais c’était une façon de se consoler un peu peut être ? Elle se trouvait ridicule. Mais ça lui faisait du bien, et après avoir dispensé quelques caresses à Ryûk, lui assurant qu’elle prenait bien soin de sa maitresse, elle était redescendue vers la salle commune, surprise de voir une espèce d’attroupement. « Oh. » Du coup elle ne savait pas trop quoi faire. Les gens pensaient trop fort, elle ne savait pas si elle devait partir ou rester. Elle allait attendre quelques instants, elle verrait bien ? Elle était pressée de retourner à l’infirmerie.

« MOONDAYGIRL »

[post-intrigue] - salle commune des serdaigle Efe9dd8ca10d364e4b8fddd92d0dcc98

Abigail était allongée dans son lit. C'était devenu son passe temps favoris depuis l'évènement d'horreur qui avait eu lieu à Poudlard. Fleur était postée à côté de sa tête, et elles somnolaient toutes les deux, lorsque les voix de la salle commune les sortirent toute deux de leur rêverie. Les sourcils froncés par le questionnement, Abigail ouvrit ses yeux cernés et frotta doucement son visage avant de gratifier sa siamoise d'un baiser sur la truffe. Elle se releva alors, et épousseta son uniforme sans trop de chichi, avant de se diriger vers la salle bruyante.

- Qu'est-ce que..?

La blonde déglutit en s'avançant, frayant son chemin entre ses camarades et décochant quelques sourires polis de temps à autre. Finalement, elle tomba sur sa capitaine, et ne fut pas surprise de ses actions. Abigail passa une main dans ses cheveux, et s'approcha de la brune, peu assurée : elle ne savait toujours pas si Tara allait bien, si Akhen lui avait ordonné de partir à sa recherche à ce moment là par pure intuition bienveillante ou parce qu'elle avait peur que ses capacités entant que joueuse leur valent de perdre le match. Elle souffla un bon coup, et posa sa main sur l'épaule de sa camarade, postée derrière elle et soulagée que le dossier du sofa les sépare, comme si il était passible de changer les choses, comme s'il allait lui servir d'armure et qu'il l'aiderait à se sentir moins désarmée, et impuissante. Comme s'il allait l'aider à sortir ces mots qu'elle retenait depuis le match.

- Oh, Akhen... Je...

Elle aurait voulut lui dire qu'elle était désolée. Mais tout restait bloqué en une tension immense dans sa gorge qui lui était physiquement douloureuse. Ses yeux s'embuèrent légèrement, et elle détourna le regard. Non, Akhen n'était probablement pas la bonne personne à qui elle pourrait démontrer sa faiblesse face aux atrocités qui avaient prit place sur le terrain de quidditch. Alors, d'un regard inquiet et presque alarmant, elle jaugea à nouveau la salle commune des bleu et bronze, cherchant un visage qui lui était familier et dont elle connaissait les vertus apaisantes. Eliott, par exemple.

Post-Intrigue ..

Feat all blue members

Des gens étaient morts, des souffles avait été coupés brutalement et tout le monde restait dans son mutisme à sa manière... Il y avait ceux qui pleuraient la mort d'un proche, d'un camarade, et ceux qui restaient muets s'habillant d'un façade d'impassibilité. Freya connaissait la douleur de la perte, elle connaissait la douleur tout court et pourtant cette événement l'avait marqué, elle qui se sentait si loin de tout avait été brutalement ramené vers ses camarades pendant ce funeste match. Ses yeux se rappelaient encore le sang, ses oreilles des bruits des balais qui s'écrasent, des camarades qui hurlent et pleurent et l'odeur... Cette odeur de mort, de tristesse. C'était une bien sombre époque à ne pas en douter.

Elle ne savait pas trop comment faire, ni quoi faire. Elle se sentait vide parfois et pourtant elle ne cessait d'avoir envie d'aller vers les autres mais les tentatives s'avéraient souvent peu fructueuses... Elle était descendue, après avoir passé pas mal de temps le nez dans un bouquin et elle avait toisé les boissons puis les groupes... Un fête ? Alors là c'était ce que l'on appelle une inconnue dans l'équation, qu'est-ce que ça pouvait bien signifier ? Elle finit par s'avancer et prit un verre... De l'alcool à Poudlard ? Avec des biscuits ? Elle tenta de réfléchir mais tout ce qui se passait et tout ce qui s'était passé était si sordide et incohérent que finalement elle soupira, et puis merde, ce monde est moisis alors autant profiter du peu de chance que nous avons de nous amuser. Elle était une des premières au début, seulement quelques filles piquaient par ci par là, mais bientôt la salle se remplit. Les verres se succédaient, plus elle buvait plus elle sentait tout ce poids sur ses épaules s'apaiser. Parfait me direz vous, mais la jolie louve ne va pas faire la fière demain...

Enfin, il ne fallut pas longtemps à la belle pour se sentir parvenir à un état de satisfaction et d'euphorie. Elle scruta ses camarades, son regard se posa sur une blonde de sa maison et sur Akhen qui trônait dans un fauteuil. Les premiers pas, elle cru réellement trébucher, mais elle prit le pied et finit par venir s'affaler à côté de la magnifique brune : << Salut les filles !!!! >>. Elle avait le regard joueur et un sourire bien trop abérant pour qu'on ne remarque rien d’inhabituel. Trop d'enthousiasme si vous voulez mon avis surtout parmi cette assemblée tristounette << On est censé faire quoi ? Pleurer en groupe ? ... C'est sérieux, tout ça est ridicule ! S'apitoyer sur notre sort ? Sur ceux qui nous ont quittés ? Ils sont peut-être mieux là ou ils sont, ce monde est une farce, une farce pourrie et noircie. On va pas se morfondre, allez quoi !...>>. Elle se releva aussi vite qu'elle s'était assise et tituba légèrement avant de rire et de tendre une main vers Akhen : << J'ai pas envie de gâcher encore une seule minute avoir peur ou a être triste, j'en ai assez... On va s'amuser et leur faire un énorme fuck ! >>. Pas très élégant, ni très Freya... Mais bon c'est vrai quoi ! Pour une fois, arrêtons de tout cacher, arrêtons de faire semblant, il faut vivre merde ! Du moins c'est ce que notre petite était bien décidé à faire pour le moment... Profitez en pour une fois qu'elle est pas cette dépressive chiante.

post intrigue

il se délecte des âmes les plus sombres, les plus perdues, les plus fragiles

Elle qui aimait être seule, elle était servie. La salle commune était pleine à craquer de Serdaigles, la plupart triste. Sauf Freya, qui visiblement avait envie de danser, de faire la fête. Leika aurait sûrement fait pareil, si elle ne pensait pas à la jeune Rowle. Elle était persuadée qu’elle allait s’en sortir, mais elle avait eu peur. Oh bien, sûr, jamais elle ne l’avouerait. Ni aux autres, ni à Rowle. Bref, c’était ennuyeux, toutes ces têtes d’enterrement. Son regard parcouru les visages tristes, parfois marqué de douleur. Un sourire se posta sur ses lèvres à la vue de la titubante Freya. La Blackstone restait en retrait, jaugeant ses camarades. C’est alors qu’elle vit Himìrson et son poil se hérissa. La tête qu’elle arborait, son visage tordu par la douleur … au lieu de ressentir de la compassion, Leika ressentait tout autre chose. De l’agacement. La serdaigle, qui arborait un joli cocard violacé autour de son œil et qui ressentait une vive douleur dans son avant bras gauche descendit de son perchoir, pour s’approcher Luka. Ouais, c’était vraiment chiant, tout ce monde, toutes ces têtes de pleurnichards. Et surtout, c’était chiant, que cette fille soit aussi attristée. Himìrson était en train de descendre des dortoirs, mais visiblement, elle hésitait à y retourner. Leika lui lança : « Hey, Himìrson. Je n’crois pas que ce pull soit à toi. » La blonde monta quelques marches. Bon sang, mais qu’est-ce qu’on pouvait bien lui trouver à cette fille ? Ok, son père ministre de la magie, en Suède. Oui, elle était sang-pure ; Et pourtant, pourtant elle ne faisait rien comme il fallait ; Leika se demandait pourquoi Emma perdait son temps avec cette fille. Peut-être que c’était ses grands yeux tristes qui avaient bouleversé Rowle ? Ou son air de chien battu ? « Elle va s’en remettre, Emma. Elle est forte. D’ailleurs tu compte encore aller la faire chier à pleurnicher à son chevet, ou tu compte aller pleurer dans le dortoir ? » Outch. Vu la tête qu’avait la jeune Suèdoise depuis tout à l’heure, il était clair que ces mots n’allaient pas lui faire le plus grand bien. « Allez, prends un mouchoir et range ce pull, t’es pathétique Luka. »

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FT/S E R D A I G L E S - 27 septembre 97 - Le lendemain de Fly or Die ; Luka n'a pas dormi dans le dortoir des Serdaigle, elle a dormi à l'infirmerie avec Emma; elle n'en est sortie que pour aller en cours, et rien de plus. C'est a peine si elle a adressé la parole à ses camarades. Elle est douchée néanmoins, et porte des vetements propres, y comprit un sweat un peu trop grand pour elle.

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Elle ne savait pas Luka, elle voulait juste partir. Les gens parlaient si fort. Elle ne savait pas ce qu’elle faisait la. Elle ne savait pas ce qu’elle faisait ainsi. Elle était juste présente, mais absente de son corps, encore. Comme pendant le match de quidditch. Comme quand Emma était tombée. Et elle ne savait plus trop Luka, mais elle était la, perdue au milieu de ce chaos de pensées et de douleur. Elle ne savait plus. Et elle voulait juste essayer de se focaliser sur un esprit calme. A part qu’il n’y’en avait pas. Akhen était colère. Elle pensait des choses qui feraient pâlir les plus irascibles. Et l’arrivée de Freya n’aida pas. Dawson était tristesse, perdue peut être. Et puis les autres, certains gloussaient, d’autres buvaient, et d’autres encore… Elle voulait juste partir, attraper quelque chose a manger, et retrouver Emma.

Elle n’en eut pas le temps. Une voix stridente l’harangua immédiatement, et c’est avec lassitude que Luka reconnu Blackstone, cette fille qui avait tant vouloir savoir des choses sur elle quelques années plus tot, et qui maintenant la regardait avec mépris. Cette fille égarée, pour qui sang pur signifiait respect de vieilles lois stupides, et haine des nés moldue. Cette sang mêlée perdue. Elle arqua un sourcil Luka, en la regarda s’approcher d’elle, et si machinalement dans son angoisse usuelle, elle crispa son poing droit, serrant un pan du sweat en question pour se calmer. Pour calmer cette colère qui se prenait d’elle sous les termes qu’employait la blonde, pour calmer cette peur qui ne la lâchait plus depuis la veille, pour calmer cette envie de fuir aussi. Ce fut soudain aussi, il y'eut une espèce de grognement, et un poids se fit sentir sur ses épaules, tandis qu'une masse féline venait d'y sauter. Elle tituba un peu, et porta machinalement la main à la masse pour essayer de la rattraper, avant de se fendre d'un sourire, tandis que le siamois se mettait à feuler en direction de Leika. « Calme toi Ryük, elle n'en vaut pas la peine.» C'était un murmure, tandis que sa main glissait doucement sur la fourrure du siamois qui l'avait semble t'il adopté.

Alors ses yeux se plissèrent un peu, et finalement elle prit sur elle. Le chat lui donnait de la force aussi. Dans la tête de Blackstone il n’y’avait que ce méprit stupide. Mais il y’avait des choses qu’elle n’aimait pas lire. Il y’avait cette sensation qui faisait écho à ce qu’elle pensait tout le temps. Qu’est ce qu’Emma lui trouvait ? « Jalouse Blackstone ? Perturbée par le fait que si tu étais à sa place personne ne viendrait te pleurer ? » Elle ne lui ferait pas le plaisir de nier, elle ne pleurait pas Luka. Il n’y’avait eu des larmes que la nuit passée, brèves, mais existantes. Il n’y’avait jamais d’autres pleurs. Elle n’était pas fontaine de larmes non. Tout s’intériorisait ou se montrait sur ses bras, sur ses poignets, dans les paumes de ses mains. « Trouve une victime a ta hauteur, ou retourne jouer dans ta solitude, je n’ai pas de temps à perdre avec les gens comme toi. » Et peut être que c’était une facette moins sympathique de Luka. C’était la fille qui savait user de certains termes pour blesser les autres parfois. C’était la fille qui sous sa répartie cachait encore plus de fissures. C’était ainsi. Elle voulait juste retourner passer du temps avec Emma, en oubliant cette agression. Tant que Leika ne la touchait pas, tout irait bien.

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post intrigue | 26 septembre 97

Clairement, elle était saoulée Akhen. Mais au moins elle avait une bouteille entre les mains, et si ce n'était pas encore trés fort, qu'est ce que c'était putain ? De la bierraubeurre ? C'était quoi cette boisson de tapette ? C'était déja ça. Ouais on allait dire ça comme ça! Bon. Du coup, elle buvait un peu, tout en essayant de garder la tête froide, parce qu'elle était Akhen Selwyn, et qu'elle ne pouvait pas se permettre de perdre le contrôle sinon elle allait tabasser tout le monde. Et peut être que c'était un soucis lié à sa condition de vélane en fait ? peut être qu'elle était plus facilement irritable ? Ou peut être que le sort qu'elle avait prit sur la tête la veille ne lui faisait pas du bien? Elle en savait rien Akhen, elle voulait juste peut être que tout s'arrête, et que tout redevienne un peu normal. Mais... C'était pas si grave au fond, ils étaient encore en vie, ils pouvaient profiter non ? A part que non, ils n’avaient pas pas l’air décidées à profiter, ou plutot… Certains oui, d’autres non. Il suffisait de voir leurs gueules d’enterrement, oh, elle devait faire la même quelques instants plus tot. Mais soit, elle était belle, elle avait le droit d’être inconstante elle.

Abigail se rapprocha d’elle, pour lui dire quelque chose, et elle arqua un sourcil en la voyant si timide, si effacée. « Ca va aller. Profite de la soirée, qui sait quand nous aurons la chance de nous détendre maintenant. » Vis le moment présent. Au jour le jour. C’était un conseil qu’elle dispensait aux gens qu’elle appréciait peut être. Les autres, elle s’en battait royalement les ovaires de toute façon.

La bouteille, elle continuait de se vider, et c’est un regard un peu las, qu’elle lança autour d’elle avant d’essayer d’en trouver une autre. Ah. a défaut d’un verre c’est Freya qui vint s’offrir à elle, s’affalant non loin d’elle, voir carrément à coté, en se plaignant des têtes des gens. Akhen haussa les épaules. « Comme si on allait pleurer les morts. Non je pleure l’inutilité de mon équipe qui a laissé Snow attraper le vif d’or. » Et c’était dit avec une espèce de sourire, tandis qu’elle se relevait en attrapant la main de Freya. Elle pour le coup elle n’avait pas trop d’idées noires elle, non, bon, il y’avait juste sa putain de meilleure amie à l’infirmerie, mais elle allait être en vie Emma. Parce que clairement, Akhen n’imaginait pas une vie sans elle, aussi exaspérante puisse t’elle être.

« Je ne sais pas à qui tu veux faire des fucks, mais si tu veux t’amuser tu frappe à la bonne porte Shadow. » Se relevant et se collant un peu à elle, elle lui sourit. « Maintenant tout dépend de la manière dont tu veux t’amuser. » En attendant, elle venait de piquer la bouteille de quelqu’un qui passait, et elle remarqua du coin de l’œil une scene qui allait l’enerver. Himirson avec un pull et Ryûk, qui se faisait haranguer par Blackstone. Hmm. Non, c’était pas ses affaires. Même si pour le coup, Emma n’étant pas la, elle protegerait peut être sa copine. Peut être. Oh quoi que… Luka savait se demerder, merde. Autant s’amuser. Fixant Freya quelques instants de plus avec son grand sourire charmeur elle reprit. « Alors, on s’amuse ? »

post intrigue

il se délecte des âmes les plus sombres, les plus perdues, les plus fragiles

Leika avait grimpé quelques marches, et était non loin de la sang pure –pour qui, au passage, cette appellation ne signifiait rien du tout-. Himìrson avait les traits fatigués, las. Et elle portait le pull d’Emma. Ça avait hérissé la jeune Blackstone, qui, avec un air supérieur était venue chercher des noises à la Suédoise. Quoi ? Il fallait biens ‘amuser un peu, non ? Bon, ok, s’en prendre à elle n’était pas la meilleure idée du siècle, et Leika remarqua bien l’effort considérable que fit la brune pour se contenir. Un rictus amusé éclaira ses lèvres. Même le chat de Rowle semblait en vouloir à la blonde, pourtant, elle ne comprenait pas pourquoi les gens s’entêtaient à défendre cette … fille. Et puis, Luka lui balança à la figure que si elle avait été dans le lit, à la place d’Emma, personne ne serait venue la pleurer. Mhm. C’était peut-être vrai. Ouais, peut-être que personne ne viendrait la pleurer. Et alors ? Qu’en avait-elle à faire des larmes ? Des gens à qui elle ne tenait pas vraiment au bord de son lit ? Elle haussa les épaules. « Et alors ? » Et puis, elle se victimisait, la Himìrson. Oh. C’était presque mignon. Leika jeta un regard aux alentours, comme distraite un court instant. Elle remarqua bien le regard d’Akhen. Mouais. De toute façon, même si elle se défendait bien et ne partait pas en pleurant, Luka avait des gardes du corps. D’ailleurs, elle ne donnait pas cher de sa peau si Emma entendait parler de ce petit … incident. Mais bref. Son regard sombre se posa à nouveau sur la jeune fille aux yeux bleus. « Victime ? Oh non, Luka, ne me dit pas que tu t’es sentie … offensée ? Blessée peut-être ? » Elle fit une fausse moue triste. Avant de reprendre un air plus sérieux et de même rire lorsque la Suédoise lui proposa de retourner jouer dans sa solitude … Ahlala, décidément, elle était vraiment à côté de la plaque. Mais elle ne fit pas le plaisir de répondre. Non. Leika s’approcha un peu plus, et lui murmura : « Mais, dis moi … t’es sûre qu’Emma te veut à ses côtés, Himìrson ? » Elle recula un peu, avant de lui tourner le dos. « Dommage que tu ne restes profiter de ces … » La jeune fille attrapa un verre. « … boissons fraîches ! » Et elle s’installa, un peu à l’écart. Mh. Elle s’attendait à des remontrances. Plus tard. Et tant pis.

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La journée est passée et son humeur est toujours au plus bas. Alice est morte et il n'y a plus grand chose qui compte à présent.. Quoique, voir Roman lui a tout de même fait du bien. Oui, heureusement qu'il lui reste quelques amis dans la foule, autrement, Eliott n'aurait sûrement pas tenu. Il faut dire que c'est éprouvant, bouleversant et même traumatisant de voir sa meilleure amie se faire décapiter par l'explosion d'un cognard. C'est encore pire lorsque l'on est batteur, c'est que le brun aurait pu la sauver s'il avait couvert ses arrières.. Mais non, non, lui, il protégeait Akhen lorsque le drame est survenu.. Et les deux abrutis de batteurs de Gryffondor se chamaillaient plutôt que de tenir leurs rôles. C'est aussi de leurs fautes oui et Eliott leur en veut.. Un peu, parce-qu'il n'est pas du genre à haïr les autres.

Un soupire lui échappe alors qu'il entre dans la salle commune après avoir répondu à la devinette. La gueule défigurée par les coups de Maxwell il fait quelques pas et fronce un peu ses sourcils en voyant les personnes présentes. Son regard se pose sur l'alcool, puis sur l'état de son amie Freya.. Akhen plaisante, Abi va bien. C'est déjà ça ? Il leur adresse un léger sourire en passant discrètement, la tête baissée, la lèvre défoncée, le nez gonflé et l’œil gauche bordé d'un coquard. Leika semble être en train d'emmerder Luka. Comme d'habitude.. Il faut toujours qu'elle soit méchante avec les autres Blackstone, mais Eliott ne dirait rien. Un nouveau soupire lui échappe puis il se dirige vers les escaliers afin de rejoindre son dortoir.

Elle ne comprenait pas. Au même titre que son impuissance sur le terrain de quidditch durant cet événement macabre, elle ne comprenait pas comment les élèves pouvaient s'amuser ce soir. Etait-ce leur façon d'oublier ? Ce n'était pas la sienne, dans tous les cas. Tout ce qui lui traversait l'esprit se rapportait toujours à ces élèves morts sur le terrain. Mais bien heureusement pour elle et avant qu'elle ne fonde en larme et qu'elle décampe vers son dortoir, elle remarqua Eliott, et se précipita vers lui, sans réfléchir pour lui attraper le bras, sans trop serrer sa main, évidemment. C'était simplement la façon la plus judicieuse de se faire remarquer et d'interpeller quelqu'un dans tout ce foutoir.

- Hey, Eliott ! Ca..

Abigail s'arrêta net, apercevant vaguement le visage de son ami et retenant son exclamation avec le plus de force possible. Elle avait envie de lui demander ce qu'il lui était arrivé, s'il était déjà passé par l'infirmerie, si ça allait. Mais elle connaissait déjà les réponses, et il était inutile de remuer le couteau dans la plaie. Alors elle desserra son emprise sur son poignet, la voix déjà tremblante et les yeux humides. Abi n'était pas proche de ces élèves à qui on avait prit la vie, mais elle ne pouvait s'empêcher d'être anéantie, alors elle ne pouvait imaginer la souffrance d'Eliott. Mais Akhen avait raison. Alors, secouant sa tête comme si la tristesse allait par ce fait voltiger loin d'elle, elle esquissa un sourire, et déclara :

- Reste avec nous. On a besoin de toi ici.

Enfin, elle avait besoin de lui. La jeune serdaigle avait besoin de cet ami, cette présence rassurante, cette personne qui, même si elle n'en n'avait pas l'air, savait faire abstraction de la douleur. Les lèvres de la blonde se tortillèrent, mais elle le gratifia du meilleur sourire qu'elle pouvait donner en ces temps sombres, l'invitant d'un coup d'oeil à aller s'asseoir avec elle sur l'un des canapés. "S'il te plait, ne me laisse pas toute seule ici", pensa-t-elle aussi fort qu'elle le pouvait. Peut-être l'entendrait-il après tout.

Salle commune des serdaigles

Arial & Les autres

La fine silhouette d'Arial se déplaçait silencieusement en longeant les murs de Poudlard direction sa salle commune. Il avait entendu dire qu'y avait du mouvement là bas, un truc pas normal, enfin du moins pour les évènements actuels. Un truc qu'il a souvent du mal à envisager dans ce château mais qui finalement, pouvait être possible. Il ralentit à quelques mètres, son sac en bandoulière sur son épaule.

Les élèves avaient à peine tous désertés les tribunes qu'il avait suivit le mouvement, traversant la foule, jouant des coudes et zigzaguant entre eux, sas vraiment les voir, ni vraiment leur porter d'importance. Il n'avait pas peur, non, c'était pire que ça à ses yeux ; c'était l'impuissance, la rage. L'adrénaline. Son cœur tambourinait si fort contre son torse qu'il ne serait pas étonné de le voir se décrocher d'une minute à l'autre. Quand enfin il pénétra dans sa salle commune, le jeune garçon balaya rapidement la pièce d'un long regard attentif, puis plissa les paupières. Parfois il comprenait pas pourquoi certaines choses se passaient ainsi ; en fait là, ce soir, il pigeait littéralement rien.

Tout ce qu'il savait, c'est que s'amuser après le drame du quidditch lui était difficilement envisageable. Ca l'agaçait même , parce que même si les élèves commençaient à faire preuve d'aussi peu d'humanité... merde, d'autres gamins étaient morts ! C'est une blague ou quoi ? Faisant échapper un profond et bruyant soupir, il balança son sac au pied d'un fauteuil et se laissa tomber sur celui ci en s'affalant littéralement dessus. Apparemment, une dispute n'avait pas tardé à éclater et ça ne l'étonnait pas. Comment une soirée pouvait elle simplement bien se passer ce soir ?

Il se serait bien allumé une clope s'il pouvait ; et s'il avait du whisky pur feu à portée de main, ce serait pas mal non plus. Il ferma les yeux, se disant qu'il allait pas tarder à s'habituer aux répliques cinglantes que se lançaient les deux filles. Mais visiblement, ça passait vraiment pas. Il était patient d'habitude mais là -là, il voudrait les cuire toutes les deux jusqu'à ce que mort s'ensuive. Ne prenant pas la peine de se redresser, les mains croisées derrière sa tête, il les observa tour à tour puis se racla la gorge:

— Les deux fifilles qui veulent se crêper le chignon faites ça dehors s'ilvous plaît, vous commencez à sérieusement me chauffer, leur lança t-il d'une voix forte et direct, J'en ai personnellement rien à faire de vos histoires de gamines de cinq ans. Si vous pouvez pas vous saquez, vous vous parlez pas et point barre.

Il se redressa, les coudes sur les accoudoirs de son fauteuil. Pas une seule fois il ne les lâcha du regard. Un regard dur, glacial, qui en disait long sur son profond état d'agacement.

— Puis... J'pense pas vraiment que ce soit le bon soir pour ça, acheva t-il à mi-voix.

Il ne s'attendait pas à recevoir du soutien de la part d'autres élèves éventuellement aussi soulés que lui d'entendre les deux se chamailler. Ce qu'il voulait, c'était du silence et rien d'autre. Juste du silence.

HRP:

FT/S E R D A I G L E S - 27 septembre 97 - Le lendemain de Fly or Die ; Luka n'a pas dormi dans le dortoir des Serdaigle, elle a dormi à l'infirmerie avec Emma; elle n'en est sortie que pour aller en cours, et rien de plus. C'est a peine si elle a adressé la parole à ses camarades. Elle est douchée néanmoins, et porte des vetements propres, y comprit un sweat un peu trop grand pour elle.

POST INTRIGUE

Elle avait toujours rêvé d’avoir un chat Luka, d’avoir une petite boule de poil qui la suivrait partout et qu’elle protègerait de tout tant qu’il était possible de le faire. Elle avait toujours revé d’avoir comme un ami fidèle dont elle ne pouvait pas lire les pensées, un ami avec qui elle pourrait rester sans soucis de devenir folle, et si elle n’avait jamais envisagé l’hypothèse qu’une occlumens soit la clé de sa santé mentale, elle avait déjà imaginé ce que ce serait d’avoir un animal, une boule de poil qui se blottirait dans ses bras et dont elle essayerait de s’occuper. Mais voilà, elle était comme ça, Luka, elle n’était pas capable de prendre soin d’elle même, alors prendre soin d’un animal était hors de question. Que se serait il passé pour un chaton si elle en était arrivée à mourir ? Et maintenant ? La fille qui ne savait pas vraiment s’attacher, et qui avait peur de dépendre de quelqu’un d’autre se retrouvait avec un chat protecteur, qui désirait ses caresses et agissait avec elle comme elle aurait toujours aimé qu’on le fasse. Il n’y’avait pas que le chat, le nier serait mentir. Il y’avait sa maitresse qui avait capturé le cœur de Luka et lui avait donné pour la première fois de sa vie le sentiment d’appartenir quelque part. Alors oui, la présence du gros chat sur ses épaules la rassurait énormément, et lui rappelait quelque chose qu’elle avait tendance à oublier parfois quand son esprit s’embrumait de ce noir brouillard, elle était aimée. Aimée et protégée. La panique pouvait venir, elle ne la laisserait pas gagner cette fois. Ryûk était un sauveur.

Luka reprit sa respiration. Ses yeux clairs se fixèrent sur Blackstone quelques instants. Elle avait de la pitié pour elle. Cette sang mêlée, qui essayait de gravir les échelons de la haine pour se faire bien voir par le régime en place. Cette fille qui n’hésiterait probablement pas à renier ses parents pour un moment de gloire, pour une fausse idée. Elle avait de la pitié oui. Et si Leika avait trouvé le seul sujet peut être qui pouvait rendre Luka emplie de doute, il y’avait aussi eu la douceur de la nuit qu’elle venait de passer. Une nuit de terreur peut être au début, mais de révélations aussi. Et des mots échangés qui pavaient son esprit d’une espèce de bonheur qu’elle n’aurait jamais cru ressentir. Ça l’apaisait ça aussi. Et ça la rendait presque inatteignable aux vilainies de Leika. Qui parlait à nouveau. Elle haussa les épaules Luka, légèrement pour ne pas déranger le siamois qui y logeait. « Le jour où je me sentirais offensée ou blessée par quelqu’un de ton espèce n’est pas prêt d’arriver. »

Et peut être que c’était fini. Elle allait partir Leika, et Luka pouvait continuer à redescendre vers l’infirmerie où Emma l’attendait. A part que Leika vint murmurer quelque chose à son oreille qui fit manquer un battement à son cœur. L’eusse t’elle dit peut être quelques jours plus tot les mots auraient réussis à la faire douter, mais si elle était toujours persuadée qu’Emma méritait mieux, elle savait aussi qu’Emma la voulait à elle, la voulait à ses cotés. Je t’aime tellement Luka. C’était gravé dans sa tête, dans un coin de son cœur. Ses lèvres se fendirent d’un sourire qui n’avait plus grand chose à voir avec la douce Serdaigle qu’elle était bien souvent. « Je suis navée que ta seule façon d’exister soit en étant ainsi Leika. » Elle n’avait pas murmuré elle, les gens pouvaient l’entendre. « Profite des boissons fraiches comme tu dis. » Et un jour peut être que la gamine apprendrait qu’être ainsi ce n’était pas une manière d’exister. Elle apprendrait que les apparences et les faux amis, ça ne servait à rien. Elle apprendrait probablement tout ça à ses dépends.

Un autre type se mit à parler, avec l'allure d'un paon fier et un peu pathétique, et elle ne lui adressa même pas un regard Luka. Si pour lui, une conversation à demi murmurée était un crépage de chignon, il n'avait pas du connaitre grand chose de la vie. Elle l'ignora. Et ce n'est qu'en passant a coté de lui que Ryûk lui souffla un peu au visage, en montrant ses crocs. Elle glissa la main sur la fourure du siamois pour le calmer un peu, et continua sa route. Ce n'était le soir pour rien de toute façon, et si Leika était une dinde stupide qui ne savait pas garder sa langue dans sa bouche, ce n'etait pas à Luka de payer les pots cassés.

Quelques instants, Luka se rapprocha du buffet et attrapa un muffin aux myrtilles qu’elle commenca à croquer. Elle avait faim, c’était terrible. Et avant de partir elle se rapprocha d’Eliott et Abigail. « Tout va bien pour vous deux ? » Elle ne resterait pas longtemps, mais elle voulait s’assurer de leur état de santé. Ensuite, elle était pressée de repartir.

« MOONDAYGIRL »

Il n'a pas envie de rester là à les écouter Eliott.. Tout ce dont il a envie, là, tout de suite, c'est de retrouver son lit et ses pensées. Une saleté de migraine ne semble pas vouloir le quitter et sa tape si fort dans ses tempes qu'il a la sensation que Maxwell est encore en train de le rouer de coups. C'est pour ça qu'il s'apprête à partir Eliott, et pour fuir les questions aussi.. Mais voilà, il sent une légère emprise sur son bras, alors il s'arrête puis se retourne lorsqu'il reconnaît la voix d'Abi. La petite Serdaigle a la bonté de taire son exclamation, et quelque part.. Eliott l'en remercie du fond de son cœur.
En revanche, il voit la tristesse dans son regard, et c'est amplement justifié avec tout ce qu'il s'est passé dernièrement. Alors il penche un peu sa tête Eliott, ses sourcils se froncent et le dos de ses doigts viennent doucement caresser la joue de la jeune femme. Peut-être que ça en étonnerait plus d'un dans cette salle commune de le voir ainsi, mais oui, le Hodge n'est pas qu'un peureux timide. Il a aussi des amis et des personnes qu'il ne craint pas et avec qui il ose le contact. C'est un peu pour la rassurer et surtout pour lui faire comprendre qu'il serait présent pour elle qu'il fait ce geste et les deux se passent de mots, parce que chacun sait très bien ce qui trotte dans la tête de l'autre actuellement.

Abi l'invite à rester, et c'est quelque chose qu'il ne peut lui refuser quand bien même si ça tête menace d'exploser. Après tout, la petite Serdaigle semble triste et quel genre d'ami serait-il s'il la laissait toute seule dans un moment pareil ? Alors il hoche doucement son visage, avant d'aller s'installer avec elle dans le canapé qu'elle lui a indiqué. Mais avant qu'Eliott puisse prendre des nouvelles, Luka le devance et il lève son regard vers elle en esquissant un léger sourire. Elle non plus n'a pas vraiment l'air en forme.. Peut-être est-ce que ça a un rapport avec la chute d'Emma ? Elles avaient l'air assez proche avant et pendant le match, alors peut-être qu'elles sont de bonnes amies ? Quoiqu'il en soit, il hoche un peu sa tête Eliott, puis il ressent le besoin de s'excuser aussi.

- Tout va bien de mon côté.. Et.. Et toi ? Il est un peu intimidé par sa présence Eliott. Alors il rougit un peu avant de se racler la gorge. Je.. Je suis désolé pour.. Pour Emma, Luka. Vraiment.

Oui, même si la Rowle le tabasse dés que l'occasion se présente. Il n'est pas du genre à souhaiter le mal aux autres Eliott.. C'est même tout le contraire après tout. Lui, tout ce qu'il voudrait, c'est la paix. La paix pour tout le monde, et un peu d'amour aussi, pour adoucir les cœurs.

Emrys c’etait installé dans la salle commune avec ses autres camarade. Mais depuis qu’il y etait il n’avait pas prononcé un mot se contentant d’observer ses camarades dans le plus grand silence. Ce n’etait pas vraiment habituel chez lui. Mais la il ne sesentait pas vraiment l’âme a rire et a plaisanter. Est ce que c’etait a cause de sa cousine en soins intensif a l’infirmerie. Il n’a même pas envie de persécuter Eliott qui semblait assez traumatisé pour sa journée. Ce serait triste qu’il se suicide quand même il perdrait une de ses victimes préférée.

Il écoutait a peine ce qui ce passait autour de lui. Du moins avant que Eliott ne prenne la parole en parlant d’Emma. Oh c’etait une blague. Il s’excusait pour Emma ? Si elle avait été la elle n’aurait sans doute pas apprécié qu’un sang de bourbe ne s’inquiete pour lui. Alors il se leva avant de se rapprocher du Serdaigle impur.

- Emma n’a pas besoin que tu sois désolé pour elle sang de bourbe. Alors s’il te plait ne lui porte pas malheur je n’ai pas envie qu’elle finisse comme euh …

La gryffondor qui avait perdue la tete. Comment est ce qu’elle s’apellait déjà ? C’est fou comme il avait du mal a retenir les noms de ceux qui étaient insignifiants pour lui. Ah mais si il se souvenait de son prénom, enfin il n’etait pas très sur.

- Alice ou un truc comme ça …

Il n’etait pas dupe en tout cas il avait remarqué que Emma c’etait rapproché de Luka et inversement. Au moins sa cousine savait choisir ses proches a la pureté du sang elle. Dire qu’il avait déjà été ami avec ce sang de bourbe. C’etait plus simple de faire comme s’il ne s’en rapellait plus.

Sujet: Re: [post-intrigue] - salle commune des serdaigle

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