Vitaly Misha Alekseïev

 

Caractère&Physique INTIMIDANT, SPORTIF, CHARMANT, PRÉCIS, OBSESSIF, VIRIL, SANGUIN, BRUSQUE, PARADOXAL, CALME, PATIENT, FLEGMATIQUE, MORBIDE, EMMERDANT, JOUEUR, PERSUASIF, SÉDUCTEUR, MORDANT, FLEMMARD, INQUIÉTANT, ADAPTABLE, DANGEREUX, INTELLIGENT, CURIEUX, IMPULSIF, GENTLEMAN, BIZARRE, TACTILE, INTRUSIF, MALSAIN, DÉCALLÉ, PERVERS. Haut de son mètre quatre-vingt-neuf et demi (détail important si il en est compte tenu de l'obsession de Monsieur pour la précision), Vitaly en impose. Pire, il en joue. Mettant à profit une nature très sportive, il entretient une masse musculaire qui le rapprocherait visuellement plus des joueurs de Quidditch que du personnel de santé. Au fond, c'est un bel homme et il le sait, avec son sourire de chat et sa chevelure brune coiffée comme au saut du lit – on pourrait même trouver un certain charme à sa manie toute masculine de toujours garder une barbe de plusieurs jours, bien qu'il admettrait assez aisément que ce n'est qu'un oubli, la faute à trop de travail. Affichant une propension naturelle à l'intimidation, l'infirmier de Poudlard a tendance à céder assez facilement à son caractère sanguin et brusque – il ne fait pas souvent dans la dentelle et n'hésite pas à mettre les pieds sur la table ou à élever la voix pour se faire bien comprendre. Cela dit, c'est un homme excessivement calme, à la limite de paraître flegmatique, du moment qu'on ne le pousse pas à bout. Il préfère quand même de loin persuader quelqu'un par le biais de la séduction ou de quelques piques bien placées, question de ne pas se fatiguer pour rien non plus. D'un autre côté, ce n'est pas comme si il attirait la sympathie des gens autour de lui, loin de là. Trop patient pour paraître réellement dangereux aux yeux des autres Mangemorts (quelle erreur) et trop morbide pour sembler vraiment rassurant pour ceux qu'il soigne pourtant avec brio, c'est une personne qui se fait remarquer dans tous les environnements, quoiqu'il se montre étonnamment adaptable quand on parvient à lui montrer qu'il y a de l'intérêt à se fondre dans la masse. Il faut dire qu'entre son intelligence hors du commun et sa culture variée qu'il nourrit tant et plus chaque jours grâce à une curiosité malsaine, il est quand même capable d'entretenir des relations plus ou moins saines tant sur le plan physique que psychologique. C'est juste qu'il ne vaut parfois mieux pas savoir ce qu'il se passe réellement dans sa tête, tout simplement. Parce que là où toute personne censée voit des êtres humains constitués de chair et de sang, lui ne voit que des spécimens, des cobayes avec lesquels jouer jusqu'à ce qu'il s'en lasse où qu'ils soient cassés. Du coup, il n'hésite pas à chercher à connaître les petits secrets de tout un chacun pour mieux les plier à sa volonté, n'ayant absolument pas peur de s'attirer des ennuis en le faisant, et passe son temps à toucher ceux qui l'approchent dans le seul but de vérifier leurs constantes (dans le meilleur des cas). Et au fond, pourquoi se justifier ? Il aime le fait de triturer, de s'imposer, de tripoter, et ce dans tous les sens du terme. C'est qu'il apprécie tous les plaisirs que ce bas monde a à lui offrir, tant et si bien qu'on peut largement le qualifier de pervers sans se tromper, quoiqu'il sache se montrer tout à fait gentleman et semble n'avoir jamais forcé qui que ce soit à fréquenter ses draps, tant sur le plan médical qu'intime. Si pas les deux en même temps, mais c'est encore une autre histoire. Et méfiance si vous avez le malheur de croire que ses lubies ne se portent que sur les gens 'innocents' - ses confrères aussi y sont déjà passés, quoiqu'avec plus de discrétion. Heureusement pour tout le monde, Vitaly possède une maîtrise de lui-même étonnante... jusqu'à un certain point. Tant qu'il pourra faire du monde à la fois son terrain de jeu, son complexe de recherches et la source de ses fascinations, tout ira bien.

Anecdotes diverses — Compagnon : Yeva, le grand corbeau femelle qui lui sert de sinistre familier, est déjà son cinquième animal de compagnie. Certains sont morts de vieillesse, deux d'entre eux ont été victimes de sorts perdus. Tous étaient des rapaces au mauvais caractère mais Yeva les surpasse sur ce point. — Capacités : Vitaly est un prodige des sortilèges d'attaques et de soins, ce qui fait de lui un excellent duelliste. Son talent naturel pour la botanique et les potions ne s'exprime quant à lui qu'à travers les pires facettes de ces deux spécialités puisqu'il ne les utilise pas à grand chose de bénéfique. Cela dit, il est très moyen dans tout le reste : métamorphose, astronomie, divination, étude des runes et ainsi de suite. C'est un sorcier excessivement cultivé, certes, mais pas forcément intéressé tant qu'il ne voit pas une application pratique de ses connaissances. C'est en revanche un maître des sortilèges informulés. — Baguette : Il se plaît à dire qu'il a choisi sa baguette, pas le contraire. On peut difficilement le contredire : il a volé celle-ci sur le corps encore chaud de sa mère. Il a fallu un temps fou pour que cette saleté arrête de faire exploser le décor à chaque fois qu'il la touchait. Il en a possédé une autre pendant une longue période de sa scolarité, pour donner le change. Personne ne sait si la possession maternelle a cédé ou si c'est lui qui a fini par changer pour s'y adapter. Maintenant, c'est un outil et une arme redoutable entre ses mains. Et s'il ne l'admettrait jamais, elle a une forte valeur sentimentale à ses yeux. — Secret : Son plus grand succès est d'avoir réussi à cacher sa soeur Cracmolle au monde entier, en commençant par l'échanger avec le bébé d'une Moldue. Il n'irait pas jusqu'à dire qu'il l'adore mais il éprouve pour elle une affection toute particulière dont il témoigne en faisant d'elle son plus grand projet de recherches. C'est qu'il veut comprendre pourquoi, avec une famille comme la sienne, Tasha n'a pas la moindre once de magie. Et éventuellement y remédier. L'infirmier la garde donc confinée loin des regards. Prisonnière de ses lubies. — Relations : On ne lui en connaît aucune de sérieuse, à Vitaly. Rien de durable. Même si il a été brièvement fiancé à un joli petit lot au sang pur à sa sortie de l'école, il a toujours été un grand séducteur. Un homme à femmes. Un amateur de beaux tableaux. Il y a beaucoup de rumeurs sur le nombre de ses conquêtes et même si il vient juste de prendre son poste à Poudlard on le soupçonne déjà d'entretenir des relations charnelles avec des élèves. Ce qui est sûr, c'est qu'il ne se prive pas de les déshabiller du regard pour les tester. Les mettre mal à l'aise. — Créations : Scientifique magique et grand inventeur auto-proclamé, le brun a mit au point un nombre ahurissant de sorts et de potions durant ses trente-huit années de vie. Cependant, s'il devait n'en choisir qu'une à retenir, ce serait son invention la plus récente, créée tout particulièrement pour son poste à Poudlard : le sortilège, une fois lancé sur son patient, est évolutif. Si ce dernier décide de fuir l'infirmier avant d'être complètement traité (ce qui implique donc de lever la malédiction en dernier), des plaies sanglantes s'ouvrent sur son corps, partant des épaules pour parcourir les bras, le dos et puis les jambes. Ce sont de petites blessures superficielles, mais une fois recouverte de ces dernières (ce qui n'arrive que si la personne s'éloigne vraiment très loin de Vitaly), la victime pourrait aisément se vider de son sang. Inutile de dire que c'est une bonne manière de convaincre les gens de faire confiance au Docteur... En quelque sorte. Enfin, ça les force à revenir se faire soigner - c'est tout ce qui compte.

 

Raconte moi ton histoire

BRUITS DE COULOIR, PART I — Oh, on en parle du fils Alekseïev. À demi-mot, dans le plus grand secret. De peur qu'il n'en vienne à avoir vent des rumeurs à son sujet et décide d'y mettre un terme à sa façon. Parce qu'il est réputé pour ne négliger aucune possibilité. Pour ne laisser aucune trace. D'un autre côté, il sait. Et franchement, il s'en fiche. À ses yeux, c'est une source de fierté que d'inquiéter ses semblables. Mais il en joue et distribue les regards inquisiteurs. Comme ça, pour le plaisir de les voir sursauter à la mention de son nom ou à l'apparition de son ombre.


FROID DE DÉCEMBRE — Alors oui, la famille de Vitaly n'a jamais été la plus chaleureuse. Au contraire, on peut même parler de vent hivernal lorsqu'on aborde les relations internes de cette dernière. Son père, homme de peu de mots, passe encore aujourd'hui une bonne partie de sa vie à voyager entre la Russie et l'Angleterre – autrefois pour honorer son travail au Ministère de la Magie de Londres, seul endroit où il pouvait étudier l'Arche de la Salle de la Mort, et maintenant pour le simple plaisir de ne pas avoir à fréquenter sa nouvelle femme. Sa mère, sorcière tout ce qu'il y avait de plus banale, n'a pas survécu assez longtemps à la disgrâce d'enfanter une abomination pour que ses enfants puissent s'en rappeler plus que de rigueur. Un sourire. Une caresse, peut-être. Quelques paroles d'une comptine de leur pays natal, sans qu'il soit capable d'en replacer les mots. Rien d'étonnant à ce que le guérisseur soit donc plus proche de son frère cadet, quoique ce dernier fasse preuve à son égard d'une terrifiante antipathie. Bah, on a pas toujours ce qu'on veut. Si il se soucie de ce problème comme de l'an quarante, c'est probablement parce que Tasha est là pour réparer les pots cassés. Près de lui. Cachée quelque part à Londres. Oui, sa Cracmolle de sœur a survécu, et oui, c'est le brun qui peut en récolter tous les lauriers – ou toute la honte, c'est selon. Lui-même n'est pas vraiment sûr de ses sentiments sur le sujet. C'est qu'il lui a fallu de l'audace à Vitaly pour sauver la petite chose qui lui a volé le peu de cœur qu'il a. Âgé de onze ans au moment des faits, à peine entré à Durmstrang pour suivre les pas de son père, le mage noir a tout simplement échangé le bébé avec celui d'une Moldue. Comme ça, sans se poser de questions sur le bien fondé de son acte. De toute façon, ce dernier est tombé dans l'oubli. Parce que personne n'a pensé à vérifier. Ou parce que personne n'en avait vraiment quelque chose à faire, du moment qu'un nouveau-né était sacrifié sur l'autel de la bien-pensance magique. Une mère a sans doute pleuré la perte de son enfant, mais pour lui, ça revient au même. De toute façon, la pureté du sang, il s'en moque un peu du moment qu'une personne est intéressante à étudier. La créature bizarre qui partage son nom de famille est donc vivante et toujours à disposition pour lui servir de jouet, qu'on parle de magie ou d'ouverture des canaux sanguins. Ce n'est pas comme si il lui laissait la possibilité de devenir autre chose de toute façon.

BRUITS DE COULOIR, PART II — On raconte beaucoup de choses à son sujet. Même les plus folles. Surtout les plus folles, en fait, parce que personne ne sait vraiment. Ce n'est pas qu'il cultive l'art du secret, non. C'est juste une affaire de capacités. Ses semblables n'ont pas d'imagination. Leur esprit est étriqué, imperméable à toutes les possibilités qu'offre ce bas monde. Et ainsi, ils sont purement et simplement incapables de se rendre compte que la seule chose qu'il a à cacher se trouve juste sous leur nez. À la racine même de l'histoire. Ça l'arrange. Il ne faudrait pas que tout le monde devienne un prodige - ça risquerait de lui retirer tout plaisir à jouer avec leurs nerfs.


ANCIENNE RITOURNELLE — Le fait qu’il possède son propre agenda devient vite flagrant. Aussi jeune soit-il, il désobéit. S’éclipse de l’école sans faire mine de craindre les conséquences. Et pourquoi pas ? Il sait qu’on lui passera ses caprices. Ultimement. Tant qu’il accepte les punitions physiques qui s’ensuivent. Depuis que son père a financé toute une nouvelle aile de Durmstrang quand il y a mit les pieds, Vitaly est immunisé. Presque. Très franchement, il se moque de ça. Il agirait de même sans les pots de vin. Sans le sang pur. Sans discrétion si nécessaire, parce que ce qu’il fait est plus important. Non pas qu’il apprécie sa tâche. Tous les deux jours, il se rend dans le même appartement miteux. Les gens n’ont pas entièrement tort en disant que sa sœur est enterrée sous la Place Rouge de Moscou. L’endroit ressemble à une cave et se trouve à sa péripétie. Obligé d’assumer son choix, l’aîné apprend à nourrir sa curiosité en la présence de la petite chose braillarde. Non seulement elle est chétive car il ne la nourrit pas souvent mais en plus elle est sale au point qu’il la sent à travers la porte. Heureusement qu’il apprend rapidement à maîtriser les sorts nécessaires pour changer des couches à distance. Il ne supporte pas de l’entendre pleurer. Ça ne lui fait ni chaud ni froid d’un point de vue sentimental mais Tasha lui casse les oreilles et l’empêche d’étudier.  Combien de temps avant qu’elle devienne intéressante à observer ? Son dégoût pour la remuante Cracmolle grandit. Il résiste, de peu, à l’idée de la faire taire en la balançant contre un mur. Avant même de s’en rende compte, son antipathie pour sa petite sœur se transforme en horreur viscérale envers les enfants. Il ne se considère déjà plus lui-même comme tel. À force de se cultiver pour gérer son étrange et pénible double vie, le Russe devient un prodige. On le voit peu, néanmoins on se rappelle bien de lui quand il honore une classe de sa présence. Ayant prit en mains, avec une facilité déconcertante, de nombreux sortilèges d’attaques et de soins, il devient vite une figure de proue dans son année en matière de duels. Il est épuisé, oui. Mais également épanoui. Sa force grandit, surpassant déjà l’homme qui a contribué à sa naissance. Assoiffé de connaissances, il trouve enfin le moyen d’amener quelqu’un à s’occuper de l’enfant pour lui. Le Sortilège de l’Imperium. Contenu dans un livre qu’un élève de son âge n’aurait jamais dû trouver, il lui faut plusieurs essais avant de parvenir à ensorceler une jeune mère vivant dans le quartier. Pas de quoi l’inquiéter puisqu’il sait la malédiction indétectable – impossible à prouver. Sa victime devient la gardienne permanente de sa protégée. Tout le monde est content. La première parce qu’elle ne peut plus se rendre compte que Tasha n’est pas sa vraie fille. La seconde parce qu’elle a enfin l’attention et la tendresse dont elle a besoin et qu’il ne peut lui fournir. Vient alors Vitaly, parce qu’il a enfin l’occasion de se dévouer corps et âme dans des études qui le fascinent. En l’espace de quelques années, il apprend à créer ses propres sorts. Sans doute parce qu’il n’est pas retenu par la peur de blesser des gens dans ses tentatives. Son talent pour les potions est tout aussi exceptionnel, bien que certains professeurs se désolent de le voir mieux maîtriser les poisons et leurs remèdes que les autres formes d’élixir. C’est qu’il aime expérimenter sur ses petits camarades et, pour pouvoir continuer, il se doit de savoir comment les réparer. En ce sens, il s’intéresse de très près aux sciences moldues, persuadé d’y trouver de nouvelles possibilités que des sorciers plus obsédés par la pureté du sang sont incapables de voir. Il a raison. C’est à l’âge de quinze ans, un an après l’arrivée d'Isay sur son terrain de jeu, qu’il met au point un Sortilège lui permettant d'ouvrir une boîte crânienne sans que la personne ne ressente la moindre douleur. Le désavantage ? La souffrance ne vient qu'après, comme si ses doigts laissaient un tracé indélébile sur les nerfs du cerveau affecté. Seule une potion de sa décoction allant de pair avec son invention peut alors libérer la victime de cette impression, au prix d’une insensibilité handicapante des membres ne disparaissant qu’au bout de plusieurs jours. Beaucoup de pratiquants des Arts Magiques ont du mal à faire le lien avec les sources de son inspiration - l'anesthésie et la paralysie physique. Un mystère pour beaucoup tant le domaine médical diffère entre les deux mondes. En attendant, lui-même y trouve très rapidement son compte : le plaisir de voir une personne se détendre à l’idée de ne rien sentir avant de réaliser qu’au contraire sa douleur est maintenant centralisée en un point que peu de sorciers sont capables de traiter. Efficace mais doublé d’une cruauté incommensurable. Forcément, cette petite fierté lui est aussitôt interdite. Beaucoup de refus s’imposeront dans les années suivantes sans jamais entamer son besoin de création. Au contraire. Pour échapper à la censure, ses sorts deviennent de plus en plus vicieux. Les preuves de douleurs physiques comme mentales quasiment indétectables. Sa magie devient insidieuse. À double tranchant. Assez subtile et bénéfique pour que, couplée à ses notes exceptionnelles, sa demande de rejoindre les Guérisseurs et les Médicomages aboutisse dès la fin de sa scolarité.

BRUITS DE COULOIR, PART III — Il n'inspire confiance à personne. Pas même ceux de son camp. Beaucoup savent ce qu'il a fait. Certains se demandent ce qu'il fera. Tout le monde sait que les apparences sont trompeuses. L'Alekseïev est un bon Mangemort. Fidèle. Mais c'est aussi un monstre. Dormant, en attente. Toujours sur la verge de céder à ses propres caprices. On craint qu'il ne trahisse. C'est peu probable – il se plaît bien à être le nettoyeur des Mages Noirs. Les erreurs des autres, il les observe. Les étudie. Puis les supprime. Ça lui convient. Parce que personne ne s'intéresse à ce genre de boulot. On ne se pose pas de questions quand un détail supplémentaire vient à manquer. Il peut étendre ses ailes bien plus largement qu'aucun autre vautour de son entourage. Domine, à sa façon.



 

Et toi ? Allez, je suis sûre que vous pouvez me replacer ! Non ? *rajoute une perruque rousse* Toujours pas ? *chope l'insigne de Serdaigle pour le planter sur sa poitrine* Faites pas les timides, je sens que ça vient. Encore ? *prend son plus bel air de chien battu* ... Comment ça Vitaly a l'air stupide déguisé en Morrighan ? Buh... Pour la peine, j'donnerai pas ses croquettes au saumon à Minerva. Faut pas exagérer, quand même.