Seraph Fidello Scalopaline

 

Caractère&Physique confiant, créatif, divertissant, extraverti, franche, intelligent, persévérant, protecteur, téméraire, vif, curieux, effronté, extravaguant, insouciant, irrévérencieux, malicieux, mystérieux, provocateur, têtu, vantard. voilà comment on devrait certainement me décrire en quelques mots assez rapidement. mais bien sûr, décrire le caractère d'un être humain n'est normalement pas aussi facile. on ne peut réellement lire à travers une âme aussi divergente, changeante, éphémère. il fut d'ailleurs un temps où l'on ne m'aurait peut-être pas ainsi considéré. une douce créature. un chérubin de l'école de sorcellerie. l'agneau que l'on bouscule et que l'on insulte tandis que ce dernier fuit au grand galop. puis j'ai appris à devenir plus fort, à riposter, à cracher, à vivre tout simplement. je suis devenu un peu plus dur, comprenant que dans la vie, on faisait toujours face à l'adversité. que chacun avait son némésis à abattre, qu'il y avait des péripéties à endurer malgré la difficulté à les accepter. aujourd'hui, cela en est devenu outrageusement véritable. des mésaventures, j'en ai constamment. traqué pour mon sang, une denrée abjecte, j'existe à toute vitesse. je cours de manière indéfinie, sans but précis, sans destination finale. ma seule idée en tête : courir pour subsister. éviter les rafleurs pour ne pas finir comme le reste des scalopaline... ou peut-être même pire. c'est alors un éternel combat qui se présente à moi. un combat où je m'engage avec passion et hardiesse, abattant mes peurs tant que je peux tout en riant à la face du malin, le plus souvent possible. ☼ ☼ ☼ regardez-moi. regardez ce que vous avez fait. jadis, j'étais un beau jeune homme. ou du moins, subjectivement parlant. j'avais cet attrait qui faisait de moi une sorte d'homme aux allures de dandy. un gars un peu trop efféminé pour certains à tel point que l'on se moquait de moi en me nommant de temps en temps "la nymphe". j'avais une belle crinière dont je m'occupais délicatement, des prunelles bleus que certains admiraient jalousement et un corps à la fois fin et élancé. une élégance que l'on ne peut donc aucunement nier. aujourd'hui je n'ai peut-être guère changé. autrefois d'apparence maigre, mon corps est d'autant plus affaibli. mes joues sont plus creusées et mes côtes semblent être sur le point de perforer ma fragile peau. mais le plus ignominieux à observer, c'est cette morsure humaine apparaissant sur mon épaule droite. blessure qui date, on a pourtant le sentiment qu'elle s'est produite hier. oui. hélas à jamais elle serait ancrée dans ma chair. le loup a marqué son agneau au fer.

Anecdotes diverses i. risèd. œuf de dragon. si je me regarderais face à ce miroir, je me verrais en train de tenir un oeuf de dragon entre les mains. et pas n'importe lequel. l'opalœil des antipodes. le plus beau des dragons. il paraît qu'il est facile de trouver ces créatures sur le marché noir, mais hélas, je n'ai pas assez de sous pour m'en procurer un. ii. nature. lycan griffé. en apparence, on ne pourrait pas vraiment dire si je suis un lycanthrope ou un simple mortel à peine atteint par la malédiction. en effet, il me reste des traces indélébiles depuis l'attaque de fenrir mais ce n'est pas pour autant que je vais soudainement me transformer lors des nuits de pleine lune. en effet, la seule conséquence notable est ma faim insatiable pour la viande crue. rien de bien méchant en soit, mais cela reste assez désagréable personnellement. iii. caractéristique. qi élevé. logique et assez perspicace, mes parents se sont rendus rapidement compte que je n'étais pas normal aussi bien sur le plan moldu que sorcier. doté d'un qi assez élevé, on pourrait aisément se dire que mon intelligence viendrait de là... et en effet, cela est vrai en quelque sorte même si cela ne fait pas tout. néanmoins, c'est un point sur lequel j'aime malgré tout appuyer. iv. occupation. vol. autrefois infirmier à poudlard, je n'ai dorénavant plus de métier. oui, l'occupation de voldemort au sein de l'établissement m'a poussé à quitter mon boulot, ce qui fait aujourd'hui que je suis perpétuellement en train de fuir les lieux habités afin de ne pas finir comme un docile sujet, emprisonné à azkaban ou même mourir dans l'agonie... que sais-je ! les sangs-de-bourbe ayant une mauvaise image d'eux à l'heure actuelle, je n'arrange donc pas vraiment la chose en dérobant les passants afin d'avoir un minimum pour survivre à la limite de l'acceptable. v. passion. art. s'il y a bien un truc qui me passionne après la science, la découverte, c'est l'art. aussi bien chez les moldus que les sorciers. d'ailleurs, je me suis essayé à bon nombre d'entre eux avant de me rendre compte que j'étais assez doué pour le chant, la peinture et la danse. parfois, il m'arrive alors à user de ces capacités pour attirer la sympathie sur moi, surtout si je dois mendier pour obtenir quelques gallions.

 

Raconte moi ton histoire

i. naissance, enfance.

je ne suis pas né à l'hôpital sainte mangouste, mais je suis bien né à londres. simplement dans une maternité moldue parmi tant d'autres. vous devez alors vous douter pourquoi. mes parents sont moldus. comme leurs parents avant eux. je suis donc un né-moldu. mais ne nous attardons point là-dessus pour l'instant. à ce moment-là, tout le monde ignorait l'existence des sorciers. à ce moment-là, mes vieux me voyaient dans de grandes écoles. des universités peut-être, avec un métier banal à la clef. et encore. non. pour le moment, ils ne faisaient que d'admirer la frêle créature aux yeux clairs entre leurs mains. se dire à quelle point la nature était bien faite. se dire à quel point le monde était beau. être soudainement bercé d'une bulle bourrée d'utopisme à l'excès et complètement oublier le reste de la réalité. plus tard, comme la présence d'un seul enfant ne leur suffira plus, ils finiront par avoir un deuxième enfant. ma jeune sœur. suzanna. une perle qui comblera à son tour mes journées à venir. une amie complice avec laquelle jouer malgré notre âge de différence. la personne la plus importante à mes yeux parmi toutes celles composant notre monde.

ii. découverte des pouvoirs.

j'avais peut-être neuf ans lorsque je découvris mes pouvoirs pour la première fois de ma vie. du moins, lorsque je pris conscience de la vérité sur ma nature véritable. avant, je pensais que tout ce qui se passait était tout bonnement normal, évoluant dans un monde simple tinté de choses étranges. mais mes parents virent de quoi j'étais capable de faire et me firent bien comprendre que cela était tout sauf quotidien. que par ailleurs, je ne devrais aucunement mettre en valeur ces capacités acquises, sous peine d'avoir des problèmes. aussi bien venant de leur part que venant des voisins. pour eux, riches individus dont la réputation n'était aucunement à refaire, provoquer un tel scandale basé sur l'utilisation d'une quelconque magie - certainement noire - au sein de leur famille ne devait point être su. qui sait les bêtises que l'on dira ensuite sur les scalopaline ? qu'ils sont membres d'une secte ? et puis quoi encore ! aussi, c'est presque avec soulagement qu'ils se débarrassèrent de moi à l'école de sorcellerie poudlard, afin que j'aille y passer la plupart de mon temps à me contrôler... en espérant, néanmoins, à ce qu'un sorcier soit apte à m'éduquer pour que je puisse, en parallèle, connaître par cœur le patrimoine et l'histoire de notre dynastie.

iii. baguette.

mais avant toutes choses, il fallait que je me fournisse en fourniture. c'est donc avec l'aide de l'un des membres du personnel de l'école que je pus acheter le nécessaire pour mon éducation. bien sûr, je fus assez étonné de voir qu'il n'y avait rien pour que je puisse apprendre mes leçons sur les scalopaline comme mes parents m'avaient demandés de faire, mais j'oubliais rapidement ce petit détail face à l'extravagance et la beauté de ce monde scellé à nos yeux, nous autres, les moldus. et parmi les moments les plus inoubliables que j'ai pu connaître, il y avait le choix de la baguette... je pensais, à l'époque, qu'un sorcier faisait son choix par rapport à l'apparence de cette dernière ou tout simplement, à la maniabilité de cette dernière. mais cela en était tout autre. après avoir essayé maintes d'entre elles, finalement, une finit par se montrer plus souple, plus adéquat à ma personne. une baguette en bois de tremble, faisant vingt-sept centimètres et possédant en son cœur une épine du monstre du fleuve blanc. si l'apparence me charma aux premiers abords, cela fut d'avantage marqué par le sentiment que j'avais à l'égard de l'objet. aujourd'hui, il est un objet précieux que je tente de conserver au mieux. afin de prouver ma nature sorcière, qu'importe les rumeurs qui courent sur les sangs-de-bourbe.

iv. années à poudlard.

le choixpeau se pose sur ma tête et annonce automatiquement « gryffondor ! » avant d'être relevé pour ensuite être placé sur la tête d'un autre môme. ça y est. je suis officiellement un élève à l'école poudlard. je fais parti des fauves rugissant et fier. des héros certainement de demain. au départ, je ne savais en quoi consistait les maisons. je voyais en cette histoire, un moyen pour nous dessouder plus que nous ne l'étions déjà entre individus puérils, mais peu à peu, je me suis mis à aimer ma maison. sans réellement m'en rendre compte, le choixpeau avait choisi la meilleure des voies pour moi. j'étais un gamin insouciant, n'hésitant pas à aller braver l'interdit pour une cause cependant noble : apprendre. en effet, mes origines ne me m'étaient aucunement sur un pied d'égalité avec le reste des camarades. tandis que je m'émerveillais pour une bougie volante, cet objet était quelque chose qu'ils avaient côtoyés depuis leur plus tendre enfance. quand on me disait que je pouvais donc apercevoir des fées dans la forêt interdite, je m'y jetais ainsi corps et âme, sans aucune crainte. aussi, ce manque de discipline m'a permis de me rattraper rapidement et d'être à nouveau tout aussi intelligent que mes amis si ce n'était carrément plus habiles. un mal pour un bien donc que mes professeurs oublièrent de souligner, avant tout heureux de voir un élève aussi passionné que je pouvais moi-même l'être.

v. vie active.

on pensait alors que je finirais par me diriger vers un métier à risque après cela. peut-être quelque chose en rapport avec les créatures magiques alors que j'avais passé mes années à désirer les étudier, mais non. au lieu de cela, j'avais pris la décision de rester à poudlard en tant qu'infirmier. j'avais tellement apprécier mes professeurs, l'ambiance qui y régnait ici, que j'avais eus le sentiment d'avoir trouvé une nouvelle famille. et puis, ma passion pour la science en elle-même se faisant sentir, le choix avait été vite fait. j'avais néanmoins eus d'excellentes notes à mes diplômes et ont fut presque déçu de ne pas me voir faire de la recherche au sein même de la magie. il est vrai qu'un instant, j'avais hésité. imaginez un peu. un né-moldu découvrant de nouvelles choses sur la pratique de la magie. n'est-ce pas fascinant ? mais non... au lieu de cela, je préférais encore rire des élèves qui arrivaient à l'infirmerie avec un bobo surprenant. hélas, cela ne dura que quelques temps. ensuite... ensuite voldemort arriva avec ses grands sabots. ensuite le ministère tomba. ensuite dumbledore mourut. c'était la fin. la fin de tout. et pour la première fois, plutôt que de combattre l'ennemi, j'ai préféré fuir pendant qu'il en était encore le temps, hésitant encore à combattre l'adversité depuis l'extérieur. néanmoins, la situation fut bien trop délicate pour que je puisse en tirer un jugement. il n'y avait pas que le lord noir et ses membres qui étaient devenus mes ennemis. presque toute la société sorcière l'était devenue, affirmant tous en cœur une chose : ils ne désiraient plus l'acceptation des nés-moldus.

vi. perte de sa famille.

j'avais donc pris la décision de me retrancher dans le seul monde qui pouvait encore m'accepter : celui de ma famille. je tentais de me faire une place dans cette société avec une identité légèrement remodelée, mais cela n'était que suffisant pendant un certain temps. les mages noirs avaient pris la décision de s'attaquer à la source même des nés-moldus, les moldus eux-mêmes. je m'étais dis que je ne pouvais me permettre de fuir encore et d'abandonner la seule famille qui me restait. non, pour eux, j'étais définitivement prêt à me battre et en particulier pour ma jeune sœur si pétillante habituellement. des fois, je m'écartais d'eux, espérant que mon absence suffise à pousser les mangemorts à me traquer plus qu'à attaquer mes proches et de temps en temps, je restais auprès des miens, usant des sortilèges de protection afin de s'assurer que mes proches soient en sécurité. néanmoins, un jour, ce fut l'éloignement de trop. la marque des ténèbres au-dessus de la bâtisse et au sol gisaient des corps inanimés. mon père. ma mère. ma sœur. me précipitant sur cette dernière, je ne pus m'empêcher de la relever pour la serrer contre moi, n'arrivant point à contenir mes larmes qui déroulaient en cascade sur mes joues meurtries. je ne voulais accepter cette situation. cette indécence. cette monstruosité. comment ces mages pouvaient-ils prétendre être aussi puissant en s'attaquant à des êtres dénués de magie ? ils ne sont rien de plus que des lâches. des traites. ils sont si faibles... si petit ! meurtri, c'était comme si on venait de m'arracher une partie de moi. j'étais le dernier de ma lignée. le dernier à abattre. j'avais si peur. après tout, ils auraient pu être là à m'attendre. ils auraient pu avoir cherché à me tendre un piège pour me donner un coup dans le dos. mais je ne pouvais plus m'empêcher de voiler cette peine qui m'avait terrassé. cependant, ils avaient beau avoir touché un point sensible, cela n'était pas pour autant que j'allais me laisser abattre. au contraire. je m'étais mis d'accord pour retrouver l'individu qui avait osé les tuer derrière son masque morbide. j'allais le tuer à son tour.

vii. attaque de greyback.

mais je n'avais pas de visage. je n'avais pas de nom à mettre sur cet assassin. se pouvait-il que je ne le retrouve jamais ? je supposais que oui. qu'avec les traques se faisant de plus en plus proches, et les sorciers qui mouraient chaque jours, ça finira un jour par être mon tour. et cela fut d'autant plus vrai lors de ma rencontre avec greyback. j'avais déjà fait face à des mangemorts de pacotille. j'avais même déjà tué afin de préserver ma vie contre des sorciers inexpérimentés, mais me retrouver face au lycan, j'étais devenue toute chose. le monstre était imposant, même sous sa forme humaine. la course poursuite dans les bois fut la plus terrible et la plus stressante de ma vie, ce jeu de cache-cache macabre derrière les arbres se résultant à une défaite de ma part. l'animal, d'un bras, m'avait plaqué contre lui avant de placer sa baguette contre ma tempe. j'eus fermé les yeux, songeant à ma prochaine fin, mais au lieu de cela, le loup vient planter ses crocs et ses ongles dans mon épaule droite, m'arrachant un cri de douleur intolérable. j'avoue, je ne m'étais pas attendu à ça, croyant un lycanthrope pleinement conscient de son humanité n'aurait point un comportement aussi sauvage. je m'étais débattu, pensant qu'au final, l'animal finirait par me dévorer comme du gibier, mais il avait une mission à accomplir et au lieu de cela, il m'emmena au ministère contre une belle petite somme.

viii. arrestation.

place de la justice, voilà que j'étais en train de vivre une accusation des plus léonins. moi, en tant que né-moldu, on m'accusait de vol de magie. mais qui avais-je bien pu dérober ? et quand ? et où ? non. je tentais de m'expliquer, de dire que j'avais acquis cette baguette dignement. que j'étais un sorcier malgré mon statut du sang. que ce n'était pas possible qu'on puisse affirmer librement qu'un simple gamin de onze ans ait réussit à entrer dans le monde des sorciers et de se faire passer comme tel. qu'avant cela, j'ignorais tout bonnement l'existence des sorciers. mais le jugement fut si long, si fatiguant. on débattait pour une chose futile. le sang. tout le monde possède le même en réalité. tout le monde a le sang rouge et ce n'est sûrement pas cela qui va rendre quelqu'un plus unique que l'autre. peu à peu, je me laissais aller à l’ennui, la crainte, le désespoir. j'avais beau parler, cela ne changeait rien. mes mots ne valaient plus rien. à ce moment-là, je commençais à me poser des questions sur le monde en lui-même, inquiet de voir à quel point il était facile de séparer les personnes à partir de quelques petites différences. que j'avais beau ressembler à un sorcier pur, physiquement parlant, seul mon lignage suffisait pour me rendre incohérent, étranger à leur culture si traditionaliste. et puis je souffrais encore de ma blessure béante sur mon épaule. et puis je craignais plus que tout de voir l'un de ces détraqueurs descendre pour m'ôter la vie. et j'ai fini par m'y résoudre. j'étais un voleur, j'étais un criminel. on me condamna pour un emprisonnement ferme à azkaban.

ix. situation actuelle.

c'est endroit où règne la désolation et le désespoir mais je ne pouvais trouver meilleure cachette juste le temps que les choses s'arrêtent. j'allais peut-être devenir fou qui sait, mais je n'allais pas mourir. oui, je l'acceptais. trainant mes chaînes, je tentais de me faire une petite idée de ma vie en tant que captif et ennemi de la nation. je commençais à accepter l'idée que cela durera un certain temps. que peut-être même j'allais finir ma vie là-bas si l'élu avait pris la décision de ne pas affronter son ennemi. que voldemort finira par dominer sur tout le reste du monde et qu'il n'y aura certainement plus de né-moldu si la situation ne s'arrangeait pas. mais nos gardiens sont finalement attaqués sur la route. l'ordre du phénix a agi, nous rendant notre liberté. d'abord, je pense que cela n'est rien de plus qu'un rêve. que je finirais par me réveiller dans ma cellule et puis je cours sans jamais m'arrêter. peut-être aurais-je dû attendre de voir les combats se terminer et de suivre ces individus qui semblent plutôt bien armés. mais c'est mon instinct qui me crie. et il me hurle de fuir.
 

Et toi ? salut tout le monde ! mon pseudo est la petite mouette et j'ai vingt-ans. j'ai connu par le top-site obsession et... je ne sais pas quoi dire d'autre sur moi. sinon, voici le code du règlement : minerva aime les croquettes au saumon.