Seraph Fidello Scalopaline

vingt-cinq ans citoyen aucun job né-moldu feat. matt smith baguette tremble, 27cm, épine de monstre du fleuve blanc patronus à voir épouvantard lycanthropie amortentia fleur d'orangée, fumée, café

Caractère&Physique confiant, créatif, divertissant, extraverti, franche, intelligent, persévérant, protecteur, téméraire, vif, curieux, effronté, extravaguant, insouciant, irrévérencieux, malicieux, mystérieux, provocateur, têtu, vantard. voilà comment on devrait certainement me décrire en quelques mots assez rapidement. mais bien sûr, décrire le caractère d'un être humain n'est normalement pas aussi facile. on ne peut réellement lire à travers une âme aussi divergente, changeante, éphémère. il fut d'ailleurs un temps où l'on ne m'aurait peut-être pas ainsi considéré. une douce créature. un chérubin de l'école de sorcellerie. l'agneau que l'on bouscule et que l'on insulte tandis que ce dernier fuit au grand galop. puis j'ai appris à devenir plus fort, à riposter, à cracher, à vivre tout simplement. je suis devenu un peu plus dur, comprenant que dans la vie, on faisait toujours face à l'adversité. que chacun avait son némésis à abattre, qu'il y avait des péripéties à endurer malgré la difficulté à les accepter. aujourd'hui, cela en est devenu outrageusement véritable. des mésaventures, j'en ai constamment. traqué pour mon sang, une denrée abjecte, j'existe à toute vitesse. je cours de manière indéfinie, sans but précis, sans destination finale. ma seule idée en tête : courir pour subsister. éviter les rafleurs pour ne pas finir comme le reste des scalopaline... ou peut-être même pire. c'est alors un éternel combat qui se présente à moi. un combat où je m'engage avec passion et hardiesse, abattant mes peurs tant que je peux tout en riant à la face du malin, le plus souvent possible. ☼ ☼ ☼ regardez-moi. regardez ce que vous avez fait. jadis, j'étais un beau jeune homme. ou du moins, subjectivement parlant. j'avais cet attrait qui faisait de moi une sorte d'homme aux allures de dandy. un gars un peu trop efféminé pour certains à tel point que l'on se moquait de moi en me nommant de temps en temps "la nymphe". j'avais une belle crinière dont je m'occupais délicatement, des prunelles bleus que certains admiraient jalousement et un corps à la fois fin et élancé. une élégance que l'on ne peut donc aucunement nier. aujourd'hui je n'ai peut-être guère changé. autrefois d'apparence maigre, mon corps est d'autant plus affaibli. mes joues sont plus creusées et mes côtes semblent être sur le point de perforer ma fragile peau. mais le plus ignominieux à observer, c'est cette morsure humaine apparaissant sur mon épaule droite. blessure qui date, on a pourtant le sentiment qu'elle s'est produite hier. oui. hélas à jamais elle serait ancrée dans ma chair. le loup a marqué son agneau au fer.

▬ Explique nous pourquoi tu as choisi ces animaux...

animal un : opalœil des antipodes. les dragons. avant même de connaître le monde magique, j'ai toujours aimé les dragons. ils étaient les monstres incompris de ces contes, abattus par un prince charmant sans vergogne. lorsque j'appris l'existence de ces créatures, j'ai donc fait le nécessaire pour pouvoir en voir un de mes propres yeux. aussi ais-je eus la chance d'apercevoir le plus beaux de ces reptiles ailés au sein d'une réserve. d'un œil admiratif, j'analysais les moindres détails composant l'animal. on disait que l'opalœil est le plus merveilleux d'entre tous, et ils n'avaient pas tord. incarnant à la fois la puissance et la vénusté, je suis tombé en amour pour cette espèce. aujourd'hui, c'est un souvenir qui reste ancré dans mon esprit. m'identifiant à l'animal, je me dis que je peux être tout aussi agréable et capable que lui. que j'ai ma place dans ce monde sorcier, qu'on le veuille ou non. de la même manière, si le monstre ne tue simplement pour se nourrir, j'en fais de même qu'en cas d'extrême nécessité. capable de voler, il incarne la liberté et l'impunité de vivre. bref, une image terrifiante que je perçois néanmoins comme étant une figure de réconfort, de soutien.

animal deux : cobra royal. je me souviens encore de mes années à l'école de sorcellerie poudlard. je n'étais pas vraiment le genre de gamin que l'on pensait être intéressé d'une quelconque manière que ce soit à l'amour, et pourtant... j'étais fou amoureux d'une jeune et belle demoiselle. mais je ne le laissais aucunement voir. ou peut-être légèrement. alors que je marchais dans les couloirs, le torse bombé, aux côtés de mes amis, il en était tout autre à ses côtés. je me faisais plus timide, plus agréable, plus galant, plus doux, plus incertain dans ma démarche... vous vous demandez malgré tout bien quel est ce lien qui se relie à mon patronus cependant, n'est-ce pas ? et bien la raison est simple. issue d'une famille de sang-pure indienne, cette demoiselle a un père jouant couramment les charmeurs de serpent afin de divertir la galerie lors des soirées mondaines. au départ, il est vrai que je n'ai pas tout de suite fait le rapprochement puis peu à peu, cela est devenu de plus en plus clair. d'une certaine manière, ce patronus pourrait tout simplement me rappeler mon tout premier amour. celle qui a su charmer et dompter l'animal dangereux que je pouvais représenter à cette époque. un cobra inoffensif. un serpent qui danse pour sa belle.

animal trois : lion d'afrique. reconnu comme étant le roi des animaux, c'est avant tout pour cette caractéristique que mon patronus prendrait cette forme. en effet, les sorciers ont beau considérer les moldus comme une race inférieure à exterminer ou à asservir, ma famille est en rien une famille de moldue comme une autre. riches et ayant des ancêtres nobles, je suis ainsi donc fier de ma lignée. je pense ainsi que les magiciens se trompent en m'insultant de sang-de-bourbe. le miens est bleu - en quelque sorte -. parfois, il m'arrive fièrement de le rappeler à ceux et celles qui auraient pu l'oublier, néanmoins je préfère honnêtement affirmer que tout le monde mérite une certaine considération, qu'ils soient d'origine noble ou non, riche ou pauvre, sorcier ou moldu. le lion étant également symbole du célèbre sorcier godric gryffondor, c'est avec honneur que d'être capable de produire une telle forme. après tout, j'aspire à l'excellence et tout comme lui, je me bats dorénavant contre la discrimination faite contre les moldus. il se peut également à ce que ce patronus ne soit simplement là pour me rappeler les valeurs de la maison des fauves. des grandeurs qui me tiennent à cœur.

▬ Capacité magique supplémentaire
lycanthrope griffé. si la forme de mon épouvantard prend la forme d'un loup sauvage dont le pelage est éclairé par les rayons d'argents provenant de l'astre lunaire, ce n'est pas par hasard. sur mon épaule droite trône à jamais des traces de morsures et de griffures, marques indélébiles faites par le très célèbre lycan greyback. un loup représentant l'horrible dans toute sa splendeur. des défauts que les plus civilisés n'affichent guère. il n'est pas un homme mais une bête sauvage. une créature que je redoute à jamais de recroiser afin qu'il ne termine ce qu'il a commencé. personnellement, je ne sais comment vivre ce nouveau statut. je ne suis pas vraiment homme, mais je ne suis également point un loup. à demi-maudit, je suis simplement attiré par de la viande fraîche tel le prédateur alléché par l'odeur d'une charogne fumant dans l'herbe juvénile. beaucoup pensent que j'aurais pu connaître un sort des plus désolants, que mon statut du sang suffit déjà à me faire dorénavant rejeté de la société sorcière, mais je ne sais guère comment le prendre. si autrefois je jalousais les capacités innées que pouvaient acquérir certaines personnes, je n'ai jamais apprécié celle de la lycanthropie. moi, j'aurais voulu être un animagus ou un fourchelang fascinant.