Nikolai Averine

 

Caractère&Physique Nikolai n’a plus rien à voir avec ce qu’il avait été autre fois. Cruel, presque sans cœur pour certaines personnes, il est joueur et ne possède aucune notion du raisonnable et du rationnel. Son physique est le reflet de son lourd passé, il a enfin atteint ce point de non-retour qu’il avait longtemps cherché. Autrefois, c’était un jeune homme séduisant aux beaux cheveux corbeaux coupés court, à la barbe de trois jours qui venait lui manger les joues et au sourire ravageur. Mais depuis quelques années déjà, il est devenu un tout autre homme. Des centaines de dessins parsèment sa peau, donnant ce rendu que certains trouvent monstrueux, d’autres fascinant. Nikolai est un squelette vivant et rien de tout cela ne le dérange, il aime ce qu’il est et les tatouages sont une vraie histoire pour lui. A part sa peau désormais devenue une œuvre d’art, Nikolai possède des beaux yeux couleur kakis qui laissent transparaître chacune de ses émotions, ses pupilles sont la plupart du temps le reflet de sa détermination et de sa rage de vivre. Parfois, il arrive que les gens fuient en croisant son regard mais il n’y peut rien, il est né avec cette flamme brûlante, il mourra avec. Ce squelette illustre parfaitement son obsession pour la morte, il ne voit que ça, il ne pense qu'à ça. Il ne craint pas pour sa vie et cherche à atteindre les limites quelques en soient les raisons. Nikolai souhaite toujours plus, il a cette soif qu'il ne peut étancher.  Et pour arriver à ses fins, il fait preuve d'une froide et morbide intelligence.

Anecdotes diverses • Il fume un peu trop, mais il aime trop l'odeur pour arrêter. • Il souhaiterait devenir tatoueur à ses heures perdues. Il trouve cet art fascinant et particulièrement inspirant. • Il est très bons en sortilèges et au corps-à-corps. Il n'a peur de rien et manque plusieurs fois de se faire tuer. • Il sait jouer de la musique, il adore jouer une petite mélodie lorsqu'il s'apprête à tuer sa victime. Un virtuose dans l'âme. • Il aime la présence de la gente féminine et masculine. Mais reste tout de même discret sur ses conquêtes et ses envies primitives. • Il a un chien qui s'appelle Lev. Il l'emmène partout avec lui et l'a dressé pour tuer.

 

Raconte moi ton histoire

 Famille. Qu'est-ce que ce mot voulait réellement dire? Quelle était sa signification? Une femme qui te met au monde et un homme assez aimable pour te fournir un semblant d'éducation. Qu'est-ce que j'en ai à faire de leur amour et de leur affection? Des choses bien futiles qui ne servent qu'à affaiblir l'être humain. Ils étaient bien ridicules mes parents, ils l'ont toujours été. Des faibles. Des peureux qui ont toujours cherché à fuir les problèmes pour sauver leur misérable avenir. Et malheureusement, je me retrouve lié à leur sang, quelle honte, la pourriture coule dans mes veines et je ne peux l'y dégager.

Ils m'ont envoyé le plus tôt possible dans cette école de Sorcellerie, à cette époque, j'étais naïf et je les voyais comme des héros. Quelle bonne blague. Je voulais être comme eux, mais ce château m'a ouvert les yeux sur la vérité de mon existence. Il est drôle de se dire ,que toute personne qui a étudié entre ces, pense que Gryffondor ne renferme qu'une équipe d'élèves courageux et loyaux. Bande d'idiots, il y a moi dans ces rangs et jamais je n'ai adhéré à ce principe stupide et révolu. Toute ma scolarité, je n'ai fait que transgresser les règles sous l'influence de quelques Serpentards qui ont trouvé un véritable potentiel dans mes actions. Je n'avais même pas quatorze ans que je frappai mon premier sang de bourbe. Jouissif, jubilatoire. J'avais le pouvoir.

Peut-être que mes parents auraient dû me garder à jamais à leurs côtés, ils auraient pu empêcher cette perversion enfermée dans mon esprit depuis mon enfance. Mon comportement de petit délinquant, ils en étaient furieux et me juraient de reprendre le droit chemin. Ces disputes constantes à propos de mon orientation vers ce chemin obscur m'avaient comprendre quelque chose: Ils ne me soutenaient pas. L'amour et l'affection hein? Une famille. Pathétique.

Mes dernières années au château furent fortement passionnantes. J'étais le Gryffondor déviant, celui qui avait détruit toutes les rumeurs de parfaite loyauté au sein de cette maison de misérables égocentriques. Je n'avais en rien perdu de ma détermination et de mon courage, mais il s'y était ajouté d'autres traits bien plus sombres et inquiétants. La magie noire, elle me parlait et je l'écoutais. Elle me promettait le pouvoir et le plaisir du contrôle. Fraîchement diplômé, je m'étais apprêté à rejoindre cette secte à la recherche de la résurrection de leur Messie. Ce Seigneur des Ténèbres dont on m'avait tant vanté les mérites. Hélas, sous ses ordres, je perdais toute notion de contrôle, de libre arbitre. Je ne comprenais pas cette bêtise qu'ils faisaient à attendre un mort.

J'ai donc tracé ma route loin des Mangemorts. J'ai rejoint mes parents. Ils ne me reconnaissaient plus, ma mère était en pleurs sur le canapé et mon père me braillait des insultes que je n'écoutais pas. J'ai tenté, je vous le jure, j'ai tenté de les raisonner et de leur faire comprendre ma vision du monde, mais ils se refusaient à acquiescer. Il n'y avait plus de famille, ils étaient des lâches. Ma mère, celle qui m'a mis au monde fut la première victime de ma colère. Je la revois. Morte. Le regard tourné vers le ciel. Cette sang de bourbe.

Lentement et sournoisement, cette obsession pour la mort s'enroula autour de mon cœur déjà fait de pierre. Tuer, c'était accentuer mon pouvoir, mon contrôle. Torturer, c'était faire comprendre qu'il n'y avait aucune chance de m'échapper. Jouer. J'étais cette faucheuse que tout le monde devait craindre, mais ce miroir reflétait un profil qui ne correspondait en rien à cette peur que je voulais insuffler.

La douleur je l'ai connu quand les aiguilles se sont plantées dans ma peau pour faire de moi ce monstre que je suis aujourd'hui. Voilà six ans que je suis devenu ce squelette qui rôde dans les rues à la recherche des traîtres au sang pur. J'ai d'abord commencé à jouer à ce petit jeu de mon propre chef, faisant moi-même des recherches pour me venger -dans l'ombre- de ces êtres impurs. Je ne le suis pas moi-même. Celle qui m'a mis au monde est coupable de ce sang bafoué qui coule dans mes veines. Je ne sers pas ce Seigneur des Ténèbres,  son régime il ne me fait rien. Mais depuis deux ans, les choses m'ont été rendues plus faciles. On me donne juste des noms pour que je puisse jouer. Traquer. Torturer. Tuer.
 

Et toi ? Bonjour. Moi c'est Georgie et tout va bien dans ma tête. Je suis assez vieille pour supporter vos délires sur la CB    Et je suis arrivée là parce qu'on m'a kidnappé!   Et accessoirement, Je ne savais pas que Minerva aimait les croquettes au saumon!