Reagan Bradford

Caractère&Physique Danse classique ∞ J'ai grandi dans le sérieux des danseuses. L'égocentrisme de se regarder dans le miroir, d'être toujours parfaite. Bras arrondis, bras levés, cambré et saut de chat. Oui, on m'a appris à être parfaite en toute condition. Enfant, j'étais d'un calme olympien. Toujours mesurée, toujours réfléchie. Je détestais que l'on se moque de moi car j'estimais toujours faire le meilleur de moi-même et atteindre la perfection comme seul quelques rares personnes pouvaient aussi le faire. Je suis devenue ambitieuse et exigeante autant avec moi-même qu’avec les autres. Si je suis capable d’être une peste par moment, je ne suis pas totalement méchante. Mes parents étaient doux et gentils, alors j’ai quand même pris d’eux et de leurs caractères. Même si mon caractère s'est un peu assoupli en grandissant, je reste quand même quelqu'un d'arrogant et d'égocentrique. Je suis toujours une danseuse et je le resterais toujours. Mais je suis peut-être un peu moins susceptible qu'avant, je dois le reconnaître. La danse m'a aussi appris la rigueur et l'entêtement. L'opiniâtreté même. Essayer encore et encore, passer des heures à faire quelque chose jusqu'à le réussir à la perfection. Et ce qu'on soit en bonne santé, malade, les pieds en compote. La danse m'a aussi appris la finesse, le raffinement et la tenue. Je suis bien élevée, douce et agréable. Salsa ∞ La vie m'a ouvert l'esprit. Ce que j’ai pu avoir, apprendre, découvrir. Et les gens que j’ai rencontrés aussi. J'ai pris des coups, certains ont tenté de me faire tomber de mon piédestal. Ils ont tenté, certains ont réussi à m'ébranler mais je suis restée forte. La danse aussi a contribué à ouvrir mon esprit, à enrichir mes idées. Aller voir ailleurs, découvrir d'autres horizons et apprendre de nouvelles choses. Cela m’a rendu curieuse, cela m’a donné le goût d’apprendre, de découvrir. L’ambition a fait le reste : mon envie de faire de grande chose m’a toujours motivée me dépasser. Et à être un peu peste pour faire le reste. J'aime particulièrement l'histoire. L'histoire moldue, l'histoire de la magie. Oui, j'ai une passion pour tout ce qui a trait à l'histoire et l'actualité. Je dévore des tas de livres, des tas d'articles pour en apprendre toujours un peu plus. Le travail m'a permis de devenir une bonne sorcière et l'ensemble de ce que j'ai pu lire m'a permis de devenir une bonne journaliste. La danse m'a appris à ne jamais lâcher le morceau. La vie m'a appris comment réussir à berner les gens, à m'arranger pour réussir à obtenir toutes mes informations. Rock acrobatique ∞ Et il y a la passion, la bonne humeur. Il y a la vie. J'avoue que mes talents m'ont aidée. Il a fallu que j'apprenne à me contrôler, il a fallu que j'y passe des heures, que je comprenne mes émotions, que j'arrive à les réguler. Alors oui, au début j'ai eu du mal à m'y jeter dans cette vie parce que c'était dur de me contrôler et de m'abandonner aussi. Mais avec le temps et le travail, j'ai réussi à mieux réussir. Alors aujourd'hui je nage au milieu des torrents violents qui composent la vie, le monde. Et j'aime ça. J'ai toujours le sourire, je suis optimiste, je suis passionnée. Énergique et vivante. J'aime me sentir vivante oui. Je n'ai pas froid aux yeux, j'aime même prendre des risques. et j'ai le courage de me battre pour défendre les valeurs que l'on m'a apprises. Oui, parce que même si j'ai toujours été un peu arrogante - bon d'accord, beaucoup - mes parents m'ont appris la gentillesse, le courage, la générosité. Ils ont tenté de faire de moi quelqu'un de bien. Et je crois qu'ils ne s'en sont pas si mal tirés, dans le fond. Découvrir d'autres danses, d'autres horizons m'a permis de devenir un peu plus spontanée, plus amicale. Plus détendue aussi, d'une certaine façon.

Anecdotes diverses Mon deuxième prénom est Margaret. C’était le prénom de ma grand-mère et j’en suis très fière ∞ Je suis métamorphomage ce qui veut dire que je suis relativement transparente : j’ai énormément de mal à dissimuler mes émotions les plus fortes ∞ Mes parents voulaient m’envoyer à l’école moldue pour que j’apprenne à la tolérance mais mes cheveux virant au rose vif au milieu de la récrée les ont dissuadés de le faire ∞ Je suis très sportive, il est rare que je passe une journée sans activité physique. Si c’est le cas, je deviens insupportable ∞ Pour travailler mon équilibre, j’ai dansé sur le rebord d’un toit quand j’étais adolescente et j’ai failli tomber, ça me paraissait pourtant une bonne idée sur le moment ∞ A Poudlard j’avais un certain talent pour faire exploser les choses : les potions et les sortilèges particulièrement ∞ J’ai essayé plusieurs fois de me faire passer pour d’autres filles juste pour m’amuser et les humilier ∞ Je collectionne les livres d’histoire du monde entier que mes proches et moi ramenons de nos voyages ∞ Je suis complexée par ma taille, pourtant, pour une danseuse être petite est un avantage ∞ J’aimerais bien savoir ce que ça fait d’être un mec : je ne désespère pas de réussir un jour à changer de sexe, mais je n’en suis pas encore là ∞ Je suis ultra gourmande et j’ai tendance à faire des mélanges improbables pour découvrir de nouvelles saveurs ∞ Je rêve de réussir à tout plaquer un jour pour aller faire le tour du monde ∞ Je n’arrive pas à trouver le prince charmant, ce n’est pas faute d’avoir essayé, peut-être que je ne suis pas du bon côté de la barrière ? ∞ On m’a fait boire un philtre d’amour une fois, j’ai failli embrasser le type le plus répugnant que j’ai jamais croisé ∞ Je perds presque toujours mes paris mais ça ne m’empêche pas de recommencer ∞ J’aime que tout soit vraiment parfait : chaque chose à sa place ∞ J’ai une petite obsession pour les microbes ∞ Un ami m'a offert un caméléon un jour. Il m'a dit qu'en le voyant changer de couleur dans l'animalerie il avait pensé à moi ∞ Ma grand mère m'a offert un chat quand je me suis installée dans mon appartement à Londres, un sacré de Birmanie, nommé Orion ∞ Je l’emmène presque partout et il aime particulièrement la salle de danse ∞ A la maison, c'est le caméléon qui commande. Il n'est pas rare de le voir traverser l'appartement à dos de chat

Raconte moi ton histoire

Mes parents se sont rencontrés tout à fait par hasard dans une librairie. Ma mère cherchait un livre sur l'histoire d'une ville moldue, mon père cherchait un roman sur les sorcières. Sans le faire exprès, la libraire a échangé leurs sacs. Quand il a cherché à récupérer ses romans, chacun d'entre eux avait des tas de choses à raconter à l'autre. Lui connaissait bien Prague, la ville sur laquelle elle voulait apprendre des choses, et elle connaissait pas mal de choses en sorcellerie. Finalement, ils se sont revus, encore et encore. Puis, ils se sont mariés. Quand ma mère est tombée enceinte, il a fallu qu'elle lui explique qu'elle était une sorcière. Alors un jour, elle l'a rejoint dans le salon avec sa baguette magique. Il a cru à un jeu, mais très vite, il a compris que ça n'en était pas un. Le monde de la magie s'est révélé à lui et les contes de fées sont devenus réalité. Voilà ce qu'ils m'ont raconté. Aujourd'hui, mon père - un moldu - est incollable sur le monde des sorciers et ma mère - une sorcière - est incollable sur le monde moldu. Voilà, voilà, tout à fait normal comme famille. Je suis finalement née en plein milieu d'un hiver assez froid. J'ai été une enfant plutôt calme et tranquille. De grands yeux curieux, un regard plutôt doux. J'ai pris mon temps pour grandir, tranquillement entourée de l'amour de mes parents. Puis est venu le temps de la marche, puis de la parole. Et j'ai développé un petit caractère de princesse. Ma grand-mère me disait toujours que c'était à cause de mes parents, qu'ils me gâtaient trop. Plus jeune, je ne comprenais pas. Maintenant, oui et je suis un peu d'accord avec elle. Cela ne me fait pas moins les aimer au contraire. J'ai finalement eu l'âge d'aller à l'école. Les deux premiers jours se sont plutôt bien passés. Le téléphone a sonné le troisième jour, durant la première récréation. Le directeur était furieux. Pendant la fameuse récréation, une autre enfant a voulu me prendre mon doudou. Je me suis agacée tellement fort que je l'ai poussée et que je l'ai fait tomber. Le directeur était furieux pour ça et pour ma couleur de cheveux : rouge vif. Il ne comprenait pas comment des parents pouvaient teindre les cheveux de leur enfant. Quand ma mère est venue me chercher, mes cheveux ont viré au rose tant j'étais contente de le revoir. Voilà comment mon parcours scolaire moldu s'est terminé : quand ma mère a découvert que j'étais métamorphomage.

Mon père était transporté quand il a appris. Il avait toujours trouvé les dons de ma grand-mère fascinants. Oui, quand j'ai eu l'âge de comprendre, on m'a raconté que la famille de ma mère était une famille de métamorphomage depuis des années. Un don très rare me rappelle sans arrêt ma grand-mère, que seules quelques personnes dans le monde ont. Pas comme les legilimens ou les animagus qui courent les rues en pensant être extraordinaires. Dans notre famille, on transmet les gènes de métamorphomages. Mais tous les enfants ne le sont pas. Ma mère et ses deux soeurs ne l'étaient pas. Mais moi, oui, j'avais hérité du don. J'étais trop petite pour le comprendre, mais cette découverte a brisé quelque chose chez ma mère. Voir ma grand-mère soudainement s'occuper de moi avec une tendresse et un amour spécial lui a fait mal. Et elle m'en voulait un peu d'être ce qu'elle ne pouvait pas être. Je ne pouvais pas aller à l'école et apprendre ce que je devais savoir alors ma grand-mère m'a fait l'école à domicile. Parfois, elle faisait appel à certain de ses amis pour que je voie d'autres personnes, que je ne sois pas trop renfermée sur moi-même. Ma mère voulait aussi que je fasse du sport. Mais elle ne voulait pas et ne pouvait pas m'offrir de balai volant. Alors elle a préféré m'initier à un sport moldu puisque je ne pouvais pas aller à l'école. Bien sûr, elle ne pouvait pas m'envoyer dans un club. Alors ils ont aménagé une pièce spéciale avec de grand miroir et des barres en mois à hauteur d'enfant. Voilà comment j'ai commencé à la danse classique. Et la petite fille au caractère bien trempé, a commencé à devenir une petite princesse parfaite très centrée sur elle-même. Le pire a été quand les jumeaux sont nés. Une fille et un garçon. J'avais 6 ans. Et c'était horrible. D'un seul coup, mes parents ne s'occupaient plus de moi. Il n'y avait plus que ma grand-mère qui s'occupait toujours de moi et qui ne semblait pas vraiment s'intéresser aux microbes. Ça ne m'a pas aidé à être plus douce et gentille au contraire. J'étais jalouse. Alors j'ai continué à apprendre avec ma grand-mère et ses amis qui m'apprenaient tout un tas de trucs cools, tout en continuant à apprendre la danse. Je cherchais aussi l'attention de mes parents : quoi que je puisse faire, cela ne suffisait pas. Mes parents étaient absorbés par les microbes. Alors j'ai arrêté de faire des bêtises parce que ça ne marchait pas et je suis devenue une petite fille calme et parfaite. Je dansais pour m'amuser, pour m'occuper, parce que c'était ce que je savais et pouvais faire de mieux. C'était à la fois une passion et une façon de contenter mes parents.

Mon monde a changé avec l’arrivée des microbes. Mais plus je grandissais et plus il changeait. Cela semblait normal, j'apprenais de nouvelles choses, mon regard sur le monde changeait à mesure que je le découvrais. Alors oui, ce n'était pas forcément une mauvaise chose. Mais il y a certaines choses dont j'aurais préféré ne pas me rendre compte. En effet, même si mes parents m’aimaient toujours, j’ai bien vite compris que ma mère préférait les jumeaux. Ce n’était pas très agréable pour moi d’en prendre conscience. Enfin quoi. J'étais sa fille, la première, et la plus parfaite. Mais non. Alors j’ai essayé de lui plaire, d’une certaine façon : je me suis intéressée à l’histoire, comme elle. Je lui posais des questions sur tout ce qu’elle savait. Elle prenait plaisir à me raconter des histoires - vraies et passées - sur le monde. Et je lisais beaucoup, pour pouvoir vraiment discuter avec elle. Je n'avais que 9 ans, mais je savais déjà énormément de choses pour lui plaire, pour attirer son attention, pour essayer d'être comme elle. Mais cela ne suffisait pas. Il y avait toujours quelque chose qui semblait faire obstacle. J’ai essayé de ne pas m’en formaliser, mais c’était dur. Et petit à petit être en sa compagnie s’est révélé plus douloureux qu’autre chose : j’avais sans cesse l’impression de la décevoir. Je ne comprenais même pas pourquoi puisque j’étais parfaite. Alors j'ai juste arrêté d'essayer. Oh bien sûr, j'ai continué à lui parler, à lui sourire. Mais j'ai arrêté d'essayer de la faire m'aimer plus puisqu'elle n'en était pas capable. C'était horrible, un peu comme si je perdais ma mère. Heureusement, il me restait mon père qui lui m'adorait et ma grand-mère bien sûr !

Très vite, la lettre pour Poudlard est arrivée. C'était vraiment une bonne nouvelle. J'avais hâte d'y entrer, vraiment hâte. Alors mes parents m'ont emmenée sur le chemin de traverse pour acheter mes fournitures et ils m'ont offert un magnifique hibou des marais – Darwin – pour leur envoyer des lettres. L'arrivée sur le quai a été l'un des plus beaux moments de ma vie. D'ailleurs, pour l'occasion, mes cheveux sont devenu rose vif tellement j'étais heureuse et surexcitée. Le voyage s'est bien passé et il y a eu la répartition. Ma grand-mère m'en avait longuement parlé, elle m'avait dit que tout se passerait bien peu importait la maison dans laquelle je serais. Et le choixpeau m'a envoyé à Serpentard. J'ai rejoint les bancs de ma table et fait connaissance avec ceux de ma nouvelle maison. Et si j'ai enfin pu découvrir l'immensité extraordinaire du monde magique, j'ai aussi été confrontée à une dure réalité : la guerre. Une guerre dont nos parents nous avaient préservé les jumeaux et moi. Le lord noir, ses mangemorts. Mais à Poudlard j'étais en sécurité. Et heureusement, je n'ai perdu aucun membre de ma famille. Mais j'ai souffert un peu. J'étais une sang-mêlée envoyée à serpentard. Et j'avais beau être arrogante, peste et détestable, j'ai quand même été malmenée par mes camarades. Jusqu'à ce qu'un jour, je réussisse à blesser sérieusement l'un d'eux. Un Lestrange. Les autres ont compris qu'il ne valait mieux pas m'embêter. À ce moment-là, j'ai commencé à vraiment apprécier Poudlard. Même si j'étais bonne élève dans les matières pratiques, ma matière préférée et dans lesquelle j'excellais était l'histoire de la magie. J'étais plus en difficulté en potions. Mais je me débrouillais pour ne pas sombrer. C'est aussi à Poudlard que j'ai appris à contrôler mes capacités. Enfin, j'ai commencé à apprendre. Grâce à McGonagall, la professeur de métamorphose. Elle m'a appris à me contrôler pour contrôler les transformations. A gérer les émotions et à ne pas me transformer sans cesse. Mieux, elle a commencé à m'apprendre à le faire volontairement. Pendant 7 ans. 7 longues années de travail et d'acharnement. Je ne me suis pas fait que des amis durant mes années d'études, mais j'ai quand même réussi à en garder quelques-uns. Finalement, le lord noir est mort et le monde s'est mis à aller mieux. J'ai terminé Poudlard et j'en suis sortie avec d'excellents résultats de très bons souvenirs. Heureusement, les jumeaux n'ont passé qu'une année à Poudlard en même temps que moi, alors ils ne m'ont pas trop pourri l'existence.

La vie après Poudlard a été différente. J'étais adulte, il était temps de faire des choix pour moi, pour mon avenir. Le premier que j'ai fait a été de m'inscrire dans une école de danse moldue. Je me contrôlais assez à présent pour me mêler au monde. Je ne risquais plus de changer de couleur de cheveux comme ça. Enfin, normalement. Je me suis fait discrète, tout ce que je voulais était danser. Me retrouver au milieu d'un groupe, dans un ballet. Et ça s'est plutôt bien passé. L'école proposait aussi bien de la danse classique que des danses de salon ou de la danse moderne. Cela m'a permis de me plonger encore plus dans cette passion que j'avais depuis mon plus jeune âge. En même temps, j’ai fait plusieurs formations de journalisme aussi bien dans le monde magique et que dans le monde moldu pour profiter des expériences des deux univers. C'était ce que mes parents avaient toujours voulu : que je sois une enfant de leurs deux mondes. Et j'étais plus proche de mon père alors je voulais vraiment connaître son monde. J'ai aussi gardé le contact avec les jumeaux. Il y avait toujours un peu de rancœur en moi, de jalousie. Ils m'ont volé ma mère. Encore plus maintenant que je comprenais ce qui se passait vraiment, la raison pour laquelle ma mère semblait les préférer. Parce qu'ils n'avaient pas le don, parce qu'ils lui ressemblaient plus que je ne lui ressemblerais jamais. Malgré cela, ils restaient de ma famille, mon frère et ma sœur. Nous ne sommes pas vraiment proches, mais je les aime quand même. Enfin, d'une certaine façon.

Puis j’ai commencé à travailler. D’abord dans des petits journaux, çà et là. J’ai même été amenée à voyager un peu pour des articles. C’était vraiment chouette. J’ai rencontré des tas de gens. J’ai gardé de nombreux contacts. J’en ai manipulé certains aussi qui ne veulent plus vraiment entre parler de moi. Et puis je me suis fait des amis. Bah oui, quand même. Avec le temps, j’ai continué à apprendre à me servir de mes capacités : plus je les contrôlais et plus il m’était facile de m’en servir pour obtenir des informations. Et plus j’arrivais à le faire, plus j’améliorais mes articles, mes sujets. De meilleures informations, plus proches de la vérité et l'ensemble des livres que j'ai pu lire, des journalistes que j'ai pu interroger et des articles que j'ai pu lire m'ont permis de réellement m'améliorer. Alors j’ai gravi les échelons. Je suis passé des petits journaux de quartiers à des journaux plus importants. J’ai travaillé pour un grand journal du monde magique américain pendant trois ans. J’en ai profité pour apprendre la magie de là-bas : leurs coutumes, leurs potions, leurs sortilèges. Mais aussi leur journalisme, leur histoire. Surtout leur histoire : j’ai pas mal visité. Darwin s'est éteint de vieillesse pendant que nous vivions là-bas. Quelques mois plus tard, l'un de mes amis sorciers m'a ramené un caméléon. Il m'a expliqué qu'il avait pensé à moi en le voyant. Mags passait plus de temps à se promener hors de son terrarium qu'à être un animal paresseux qu'on m'avait fait miroiter. Pendant ces trois années, j'ai continué à grandir, à m'améliorer. Je suis devenue une meilleure sorcière et une meilleure journaliste. Une meilleure danseuse aussi. J'ai continué à prendre des cours là-bas. J'en ai même donné quelques-uns, pendant un temps. Il y a quatre ans, j’ai trouvé un poste à la Gazette du Sorcier. Même si l’Amérique me plaisait, l’Angleterre me manquait. J’ai été contente de me réinstaller. Pour fêter mon retour, ma grand-mère m'a offert un chat. Orion. J'aurais préféré un chien, mais elle m'a rappelé que je m'absentais souvent et que l'avantage d'un chat était qu'il pouvait rester seul. Alors Orion est entré dans notre vie, il a rejoint Mags, qui lui en a fait voir de toutes les couleurs depuis qu'ils cohabitent tous les deux. J’ai passé deux ans à écrire des articles pour la Gazette du Sorcier et j’étais plutôt douée. Mais finalement, j’ai été débauchée par un membre du Ministère de la magie. On me proposait un poste mieux payé et plus intéressant. C’était l’occasion pour moi de découvrir un univers qui m’était un peu étranger : la politique. Alors j’ai accepté le poste. Et je n’en suis pas mécontente aujourd’hui. C’est encore plus passionnant que ce que je ne pouvais l’imaginer. Je dois bien l’avouer, ma vie est passionnante et je n’en changerais pour rien au monde !

Et toi ? J'ai 24 ans, on me connait sous plusieurs pseudos, j'aime beaucoup le forum alors me voilà ! Et Minerva aime les croquettes au saumon.