Kylian Rembrandt - Où comment découvrir l'histoire de la perfection

Kylian est ambitieux, et mauvais, ça c'est sûr. Il n'aime pas la bonté, l'altruisme, du moins tout ça y connait pas, sauf en famille peut être et encore ça dépend quel membre.

Il aime se mettre les gens dans la poche, mais en fait, il est beaucoup trop honnête et aime cracher sa bile et se foutre de la gueule des gens qu'il hait. Il méprise, au lieu d'aimer, il frappe avant de questionner, et s'énerve vite. Quand il veut un truc, il le veut et qu'importe le prix. Il n'a de comptes à rendre à personne, du moment qu'il est du côté des gagnants. Il n'a peur de rien, 'na pas froid aux yeux, n'est pas lâche, bref, il estime que pour s'imposer, il faut être vaillant et sans peur.

Egoïste, égocentrique, il est néanmoins une personne qui réfléchi avant d'agir - quand il est pas pris d'impulsivité - et qui sait trouver des manigances pour obtenir ce qu'il veut. Aussi, il aime travailler, la connaissance, parce qu'il estime que pouvoir connaître, c'est pouvoir avoir du pouvoir.  

Petit dernier d’une fratrie déjà bien remplie, Kylian débarqua un an après son frère.
Destiné à suivre les pas de sa famille en devenant un membre digne d’une famille de sang pur selon le code des anciens mangemorts, il fut toujours éduqué dans la cruauté, disons. Enfin, il n’appris jamais vraiment à aimer les autres, à leur vouloir du bien, mais plus à les mépriser, à les haïr, à s’en servir, à marcher dessus.
Il devint rapidement un enfant violent, mais une chose était sûre, c’est que malgré cette violence, Kylian a toujours adoré son grand frère. Enfant modèle de la famille, il le trouvait parfait, voulant faire tout comme lui, exemple à suivre. En somme, il a plutôt bien réussi, il lui ressemble beaucoup.

Aimé de sa famille, il se sentait important, et Kylian aimait ça. Il apprit très tôt à haïr les moldus, tout autant qu’il n’aima pas vraiment sa grande sœur, parce que personne n’aimait sa grande sœur. Parce qu’elle était décalée, parce qu’elle, les moldus, elle adorait ça. Souvent, il la voyait avec une face de dégoût, formaté si bien par les Rembrandt. Bien qu’en vrai, il ne la voyait pas si souvent que ça. Ca ne lui permit pas vraiment de la connaître, au fond.

Pour lui, si on lui disait « déteste ta sœur » alors il la détestait. Point barre. Pourquoi se poser des questions, lui qui était si jeune ? Il ne garda d’elle qu’une seule chose. Une peluche. Il l’a toujours, dans un coin de sa chambre, perdu au fin fond de ses affaires à la demeure Rembrandt. Sans trop savoir pourquoi, il n’a jamais voulu l’abandonner.

Alors, il passait vraiment autant de temps que possible avec Aaron, parce que c’était son frère, pis que c’était tout.
Et tant pis si le dit frère lui faisait parfois des blagues pas très drôles. Peu importait. Du moment qu’il pouvait être avec lui. Il le suivait quand même partout, persuadé que ces blagues étaient des choses à refaire aux gens qu’on aimait bien. Poussin prenant un modèle.

Quand il rentra à Poudlard, il n’aspira qu’à une seule chose : finir à Serpentard, être avec son grand frère qui lui avait manqué pendant un an, et apprendre le plus de trucs possibles pour devenir un puissant sorcier, et écraser tous les autres.
Bien que pour écraser les autres, il n’attendit pas vraiment. Déjà à onze ans, il se fit certes aimer de ses congénères, mais aima écraser ceux qu’il trouvait peu à son goût. Souvent ceux qui n’étaient pas de sang pur, encore pire pour les sangs de bourbe.
Il trouva merveilleux que dès son année de rentrée à Poudlard, la chambre des secrets soit ouverte. Il trouva que c’était un signe. Quelque chose qui montrait combien il devait poursuivre son combat contre ces êtres de sang abject.
Il se pensait déjà fort, si fort. Ca ne l’empêcha pas d’imiter son frère dans ses manigances, ça ne l’empêcha pas d’écraser ceux que son frère semblait vouloir écraser. Au moins pendant un an ou deux, avant de grandir finalement, avant que le poussin ne prenne son envol, et devienne l’aigle terrible qu’il était.

De fait, il sut se faire aimer, profitant de quelques moments pour faire des petites fêtes, pour être le meilleur, pour devenir un assez bon élève – notamment en sortilèges, sa matière préférée avec la métamorphose -.
Il méprisa les professeurs, et quand vint l’heure de choisir les cours optionnels, une folie le prit. Il choisit étude des runes. Pour voir cette sœur qu’il connaissait si peu, sinon des dires, sinon de la haine. Persuadé que ça ne la ferait pas plus aimer de toute façon. Mais était ce vraiment la vraie raison ? Et puis, il prit arithmancie pour la matière en elle-même et divination pour savoir. Savoir l’avenir. Comment le connaître. S’il allait devenir si parfait, s’il allait dépasser le monde.
Il avait oublié le fait que la professeure en charge de ce cours était un peu bizarre.
Cours optionnels pris, il continua sa vie à Poudlard en suivant de près la Coupe de Feu, espérant qu’il y ait pleins de morts, que ça soit amusant, horrible, destructeur. Il regretta aussi de ne pas avoir pu y mettre son nom, trop jeune, trop petit.

Finalement, il continua d’aller à Poudlard, y apprenant des choses, méprisant ce qui était méprisable selon ses goûts… Un oncle l’aida même durant la fin de sa cinquième apprendre, à commencer à apprendre à devenir un legilimens. Un nouvel atout dans sa botte, un nouveau moyen d’écraser les autres.
Après, il est vrai qu’en un an, il n’a pas appris grand-chose, mais il fait de son mieux.

Et il apprit la nouvelle pour Voldemort. Celle de son retour.
Ce n’était pas tant un secret, mais il était évident que sa famille était pour ce retour, qu’ils adoraient le Seigneur des Ténèbres, qu’ils étaient prêts à le servir. Et formaté dans cette idée, persuadé que ça venait de sa propre cervelle, Kylian adora ce fait, et décida d’être du côté-là, de celui dont tout le monde craignait le nom.
Ça lui faisait tellement plaisir.
Il se sentait du côté des gagnants. Il aimait ça.

Encore plus maintenant que Dumbledore est mort, que la puissance des mangemorts s’étend. Il sait que rien ne lui arrivera. Il sait qu’il gagnera cette guerre.
Que sa famille gagnera la guerre.

Une seule chose le chiffonne. Le comportement étrange de son frère depuis quelques temps… Il n’a pas encore pris le temps de lui en parler, mais Kylian n’est pas idiot : il a bien vu que quelque chose avait changé.
Et il est prêt à savoir ce que c’est, en même temps que de servir la cause des mangemorts et de leur chef.