It's the moment of truth and the moment to lie︱Ft. Logan Rowle

It's the moment of truth and the moment to lie

║ Ft. Logan Rowle et un connard

Nous sommes le lundi 3 novembre, je viens de terminer une longue journée de cours, je suis fatigué mais soulagé que cette après-midi se termine. J’ai envie de me détendre un peu avant de rejoindre mon dortoir, alors je file au bord du lac pour me fumer un petit joint à l’abri des regards indiscrets. Je pense à Alec, il me manque, je me demande quand on va se revoir, c’est vraiment la merde de devoir se cacher. Je sais qu’il a prit des coups à la soirée Halloween, ça m’a tellement énervé. En plus je ne peux pas aller casser la gueule aux Serpentards qui l’ont tapé, ce serait louche et mal vu venant d’un milicien. Après une petite heure à me détendre, je décide de retourner au château pour retrouver mes camarades. Je me frotte les yeux, je sens qu’ils sont rouges, mais je m’en fou je vais aller m’allonger sur mon lit et rester tranquille. Pis si on me fait chier je dirais que mes yeux sont fragiles et que c’est la fatigue.

Alors que j’arrive tranquillement dans le couloir qui mène à ma salle commune, un abruti me rentre dedans, mais le pire c’est que j’ai bien senti qu’il l’a fait exprès alors je me retourne vivement vers cette personne en lui jetant un regard noir. Je ne suis pas étonné de voir ce connard qui fait malheureusement parti de ma maison, c’est simple on ne se supporte pas. A chaque fois qu’on se croise on ne peut s’empêcher de s’insulter et ce qu’il aime par dessus tout c’est me rabaisser parce que je suis mince et que lui c’est monsieur muscle. Ce qu’il ne sait pas c’est que les muscles ne font pas tout. En plus je fais du sport pour justement ne pas être trop maigre, quand je suis arrivé à Poudlard il aimait me dénigrer sur mon frêle physique. Il a toujours voulut se montrer supérieur à moi, peut-être parce qu’il est jaloux que je sois l’ami d’enfance d’Ethan où peut-être parce que je me suis amusé à lui piquer les filles qui lui plaisaient. Même si je déteste les filles, j’avoue que lui fermer son caquet en lui montrant que je peux me taper les filles qu’il convoite malgré mon physique est jouissif.

- Fait gaffe où tu marches Carrow, tu pourrais te faire mal où te casser un bras !

- Fermes là monsieur muscle et c’est à toi de faire attention, tu as un problème de vue tu veux qu’on en parle ?

- C’est toi qui dit ça ? Tu as vu tes yeux, qu’est-ce que t’as fait ? Et c’est ça la milice ? En plus t’es taillé comme une allumette, sérieux tu ferais même pas peur à ma grand-mère !

Il se tient devant moi en prenant son air hautain, je sens mes muscles se contracter, mes poings se ferment et mon visage se crispe. Je veux qu’il se taise, qu’il ferme sa grande gueule de prétentieux, en plus j’ai l’impression qu’il a comprit ce qui a mit mes yeux dans cet état alors je dois le faire taire. Je l’attrape par le col de sa chemise en mettant toute ma force pour le plaquer contre le mur. Je sais que je ne fais pas le poids physiquement parlant, face à ce vil serpent, mais quand ma colère est aussi grande je ne me contrôle plus et ma force semble être décuplé. Sauf que voilà, il est beaucoup plus baraqué que moi, alors il reprend facilement le dessus en me repoussant contre le mur d’en face. Je sens une douleur dans l’épaule, ce con m’a fait mal, mais je serre les dents et je sors ma baguette pour pouvoir me défendre, il a eut exactement la même réaction que moi. Nous nous retrouvons face à face, nos baguettes pointées l’un sur l’autre.

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It's the moment of truth and the moment to lie

Un sourire pensif et révélateur de toute sa noirceur mêlée à son contentement était étiré sur les lèvres de Logan alors que ses yeux clairs scrutaient le corps inerte de Milonïa. La née-moldue avait été détachée de l'endroit où le mangemort l'avait déposée, à la vue de tout le monde, mais surtout de tous les Gryffondor qui avaient souhaité rejoindre leur salle commune. Elle était désormais en train de brûler. A tous ces petits courageux qui n'étaient finalement que des bons à rien, le Rowle démontrait que même les plus résistants finissaient par faire face à leur terrible destin. La blonde avait été agréable à chasser, mais voilà, la bête avait fini par la consumer entièrement, réduisant la batteuse de cinquième année à devenir cendres. Seul les êtres supérieurs sortiraient vivant de cette ère. Le reste n'était que moutons voués à se faire abattre un jour ou l'autre, et le massacre avait déjà commencé. Cette sensation de satisfaction et de plaisir ne quittaient pas le cœur du Rowle, et les réminiscences de la veille lui revenaient en tête. Ses mains étranglant Milonïa. Il voyait encore son misérable corps se débattre sous ce besoin d'oxygène. Il voyait encore ces beaux yeux exhorbités et dirigés vers lui, plein de peur et de détermination à vouloir rester en vie. Mais sa volonté n'avait pas réussie à la garder en vie. Elle était morte, et Logan se ferait un plaisir d'envoyer ce collier offert par son père à celui-ci. Ne serait-ce pas un beau cadeau ?

Son sourire mauvais s'étira davantage sur ses lèvres à ces pensées, et lorsque sa main agrippant le bijou fut à la hauteur de son visage, ses yeux clairs l'observèrent avec impatience. Il se devait d'envoyer ce présent à son donateur, et sa stature imposante s'éloigna alors petit à petit de la carcasse consumée, sa main reprenant place dans sa poche. Son cœur battait de joie et de hâte quant au fait de savoir ce que pourrait procurer la vision de ce collier au père McCarthy. Il entendait déjà ses cris, ses pleurs. Il l'écraserait psychologiquement lui aussi, et la bête s'en délectait d'avance. Son long manteau sombre suivait les mouvements de son corps au rythme de ses pas. Sa carrure se glissa au milieu de l'établissement qu'il atteint bien vite, mais alors qu'il allait en direction de la salle des professeurs, à la recherche d'une enveloppe, des voix retentirent au sous-sol, fortes et agressives l'une envers l'autre. Etait-ce une dispute entre deux stupides impurs, ou bien un affront entre loup et brebis ? Intrigué et surtout intéressé par la discorde, le mangemort fronça les sourcils, son sourire mauvais se rétractant au coin de ses lèvres. Son pas se faisait lourd, comme pour marquer son arrivée dans les couloirs, et bien vite, son regard aperçut un garçon qu'il connaissait bien faire face à un serpentard que le Rowle n'appréciait pas vraiment. Le gamin était hautain, provocateur et bien trop sur un pied d'estale pour que le dominant mangemort puisse l'apprécier. Antonio, de l'autre côté, était un garçon sympathique. Un véritable sang-pur avec qui il avait fait connaissance, et qui en plus de cela, faisait partie de la prestigieuse milice.

Logan avait déjà choisi qui est-ce qu'il allait dégager, et sans attendre, le mari d'Ophélia ricana légèrement, avant d'empoigner sa baguette, de la pointer vers le serpentard prétentieux et lancer un expelliarmus. L'arme de celui-ci fut alors projeter plus loin, et la carrure imposante du Rowle vint se poster près de l’exécrable individu. Logan rangea sa baguette, et pencha sa tête vers le plus musclé des deux. « Ne t'avais-je pas dis de te faire plus discret au risque que je te fasse regretter d'avoir agis comme le petit abruti que tu es ? » demanda t-il d'une voix curieuse et calme, son sourire mauvais s'étant estompé pour laisser place à une expression paisible. Il tapota un instant le haut du crâne de l'élève, avant que son faciès tranquille ne se change en un visage agressif, cruel et méchant. Sa main d'abord situé sur le dessus de la tête du serpentard musclé arriva sur son cou. Pressant ses doigts contre sa peau, Logan serra soudainement la mâchoire, son cœur battant d'une folie naissante. Un pas. Puis deux. La bête repoussait le prétentieux vers l'escalier le plus proche, resserrant un peu plus ses doigts autour du cou du mouton. « Tu as de la chance, je vais devoir te lâcher. Mais si je te reprend une fois encore à t'en prendre à la milice, je ne ferais pas que t'étrangler. » menaça Logan, avant de serrer de nouveau sa prise, comme s'il ne contrôlait plus sa folie. Il savait se stopper néanmoins, et relâcha finalement le pauvre garçon qui ne demanda pas son reste, fuyant le Rowle comme la peste. Un sourire satisfait et mauvais en même temps s'étira de nouveau sur son visage. Ses expressions changeaient sans cesse, et le mangemort adorait jouer de cela. C'était toujours amusant de voir la face de ses cibles se décomposer lorsqu'il passait d'un homme doux à une bête monstrueuse. Il ne jouait cependant pas à cela avec les membres de la milice. En tout cas, pas ceux qu'il aimait bien, et le Carrow en faisait partie. Se tournant de nouveau vers lui, Logan s'en approcha calmement, les mains fourrées dans les poches de son manteau, avant de renifler une odeur désagréable venant du milicien. Ses yeux clairs scrutèrent Antonio. « C'est quoi cette odeur répugnante que tu traînes avec toi, Antonio ? Ne me dis pas que c'est quelque chose que nous prohibons nous, sang-purs ? » demanda t-il, intrigué, sa voix raisonnant forte et préventive de ce qui pourrait lui arriver s'il avait deviné bon. Heureusement pour le serpentard, le Rowle n'avait pas fais attention à ses yeux explosés.
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║ Ft. Logan Rowle et un connard

Alors que je me tiens prêt à lui envoyer un sortilège en pleine face, je vois la baguette de mon adversaire voler dans les airs pour atterrir plus loin. Je fronce le regard, qu’est ce que… Un sourire sarcastique se dessine sur mon visage quand l’impressionnante carrure de Logan Rowle se dresse devant lui. Je peux voir la peur dans son regard, ses muscles ne lui serviront à rien face au Mangemort, j’arque un sourcil en savourant la scène qui défile devant mes yeux. Le gardien de la forêt interdite sait se faire respecter, il est imposant et quand la folie traverse son regard, mieux vaut que ce ne soit pas vous qu’il vise. Heureusement pour moi il m’apprécie, je fais partie de la Milice, je viens d’une bonne famille et puis moi-même j’ai ce grain de folie alors j’espère un jour pouvoir l’égaler. Je crois qu’on peut dire que je l’admire, c’est un modèle, cependant j’aurai préféré ne pas le voir débarquer. Non parce que là je fais le malin, voir l’autre connard se faire traîner par le cou comme une vulgaire serpillière me fait rire, mais je redoute l’instant où il va s’occuper de mon cas. Avec le Mangemort on peut s’attendre à tout, certes il m’aime bien, mais il ne faut pas oublier que je viens de fumer plusieurs joints. À cette pensée je sens un frisson parcourir tout mon corps, je n’ai pas envie de voir la folie dans ses yeux. De toute manière je vais vite le savoir parce qu’il en a fini avec l’autre abruti.

J’essaie de garder mon calme et un air naturel quand il se dirige d’un pas tranquille dans ma direction. Je toussote, ma gorge me gratte, quand je vois son regard qui m’observe, puis il me pose une question, j’ai l’impression de prendre une douche froide, j’aimerai disparaître pour ne pas avoir à l’affronter. Je suis dans la merde, il a reconnu l’odeur, mon cœur s’affole, je le sens dans ma poitrine. Je garde cependant une allure nonchalante, celle que j’arbore la plupart du temps, je ne dois pas lui montrer que je suis en mode « panique ». C’est une question de vie où de mort, enfin je pense pas qu’il irait jusqu’à me tuer, mais je n’ai pas envie de tenter l’expérience. Il ne faut pas qu’il remarque mes yeux défoncés, enfin c’est un peu con parce que c’est juste la première chose qu’on regarde quand on s’adresse à quelqu’un. Je suis vraiment dans la merde. Je commence sérieusement à en avoir marre, en ce moment j’ai une poisse qui me suit mais face à Logan c’est nettement plus flippant. Je sens une boule se nouer dans ma gorge, je dois trouver un truc à lui répondre, mais quoi. Put*** qu’est ce que je peux bien lui raconter pour qu’il me croit, parce que dire la vérité c’est mort alors je ne peux que lui mentir et l’idée ne me plaît pas du tout, c’est Logan Rowle bordel. Fait chier pourquoi il fallait que je tombe sur ce connard de Serpentard, à la base je voulais juste aller me poser sur mon lit. Je me racle la gorge.

- Oh… Ça… J’ai choppé des impurs en train de fumer leurs saloperies à l’extérieur du château, cette odeur empeste, elle a dû imprégner mes fringues !

Ne le regarde pas, enfin si regarde-le parce que ça va paraître encore plus louche si tu fuis son regard. Au pire je lui dis que je suis allergique à ce truc moldu, mais le Mangemort n’est pas con, il ne me croira pas. Il sait bien qu’en fumant cette merde on a le blanc des yeux injecté de sang, même si il ne consomme pas, tout le monde est au courant de ce détail. Mes yeux me brûlent, j’ai envie de me les frotter, mais je ne dois pas empirer leurs états et attirer l’attention sur eux. Mais plus j’y pense et plus ça me démange. Je contracte ma mâchoire.

- Merci pour votre intervention Monsieur Rowle, bien que l’idée de lui éclater sa sale gueule ne me déplaisait pas, voir la peur dans ses yeux étaient tout aussi grisant ! Vous voir à l’œuvre est toujours un plaisir !

Voilà je détourne la conversation discrètement mais sûrement, avec un petit compliment, en plus ce n’est que la vérité, pour pouvoir passer à autre chose.

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L'insupportable Serpentard avait été dégagé, et Logan était désormais face à Antonio. Ce membre de la milice, qui portait le nom des Carrow et qui semblait compétent, assez en tout cas pour que Aaron l'ait accepté au sein de sa petite armée. Le Rowle faisait confiance au Rembrandt, et il avait fini par tisser un lien convivial avec ce garçon face à lui. Il le voyait souvent traîner aux côtés de son cher neveu Ethan, et ne pouvait pas rêver mieux pour que les liens entre sang-purs se renforcent jour après jour. C'était important d'être soudé aux yeux du mangemort. L'on pouvait compter sur ses congénères, éliminer les impurs ensembles, rendre le monde plus pur et devenir plus fort. Logan souhaitait que les Rowle deviennent davantage puissants, et si resserrer les liens avec des familles toutes aussi prestigieuses que la sienne pouvait permettre de dorer toujours plus le blason de sa dynastie, alors Logan en était fier. Cependant, il y avait une chose sur laquelle le mari d'Ophélia était exigeant : le mérite. Combien de sang-purs déjà au plus bas de la hiérarchie entre tous les êtres supérieurs avaient tenté d'avoir une considération certaine de la part du requin ? Un bon nombre, et pourtant, le gardien de la forêt interdite n'avait jamais laissé n'importe qui se faufiler aux côtés de sa famille, à ses côtés. Logan pouvait se montrer aussi cruel avec les impurs qu'avec les siens, mais il n'avait jamais eu de regrets. Il était de ceux qui écrasaient sans se soumettre. Il se considérait comme dominant, aucunement comme dominé, et maintenant qu'il avait croisé la route de ce jeune Carrow, cette envie de le tester un peu pour savoir s'il avait eu raison de le laisser l'approcher lui et ses neveux lui traversa la tête.

Le sourire satisfait étiré sur ses lèvres se crispa pourtant bien vite lorsque l'odeur pestilentielle de ce qu'il connaissait comme étant une drogue moldue lui agressa les narines. C'était Antonio qui portait ce parfum ignoble sur lui, et la curiosité du mangemort s'était exprimée. Ses yeux clairs le scrutaient avec interrogation, et son visage démontrait bien une certaine prévention. Le serpentard n'avait pas intérêt à consommer ce genre de choses, surtout avant de faire face à Logan. La bête était fidèle aux valeurs des sang-purs et à leurs idéaux. Si l'un de ses congénères venait à enfreindre l'une de ces valeurs, alors il était clair que le Rowle n'avait plus rien à faire avec lui et que le malheureux en verrait de toutes les couleurs. Le mari d'Ophélia était à cheval là-dessus, et que le malfaiteur ait le sang-pur ne dérangeait pas le mangemort qui savait tout aussi bien s'attaquer aux siens qu'aux moutons qu'étaient les sang-mêlés et né-moldus. Aucun traître n'avait sa place parmi les véritables êtres supérieurs. Aucun déloyal non plus, et s'il y en avait bien un toujours prêt à les chasser, c'était Logan. Il espérait néanmoins que ses soupçons naissants ne soient que chimères, car il serait dommage de devoir s'en prendre à un milicien et surtout, à ce garçon avec lequel il avait installé une certaine convivialité. Heureusement, le serpentard lui donna une version des faits que le Rowle accepta, sûr de faire face à la réalité. Un sourire tranquille se dessina alors sur ses lèvres, son visage dévoilant un certain soulagement. Mais son regard luisait de noirceur. « Bien. J'espère que tu as su leur donner une bonne leçon. Je voudrais bien savoir le nom de ses abrutis, cependant. J'irai leur rendre visite. » dit-il d'une voix toute aussi mauvaise que son regard, passant une main dans ses cheveux sous cette envie naissante d'aller voir ces répugnants impurs. Son sourire devint plus noir lui aussi, et son cœur se mit à battre plus vite. Il était toujours impatient de dévorer ceux qu'il prenait en chasse. Mais il parvenait à contenir sa tentation, et les louanges d'Antonio à son égard métamorphosèrent de nouveau son visage, l'extirpant de ses sombres pensées.

Repassant une main dans ses cheveux, un sourire amusé et tranquille se présenta sur son visage, tandis qu'il passa son bras autour du cou du Carrow, se mettant à marcher. Son regard dévoilait la tranquillité du monstre, et sa main libre se plaça dans sa poche. « Te voir à l'oeuvre m'aurait bien amusé, et je m'en veux presque de l'avoir dégagé à ta place. » dit-il d'abord sur un ton plaisantin, affichant quelques secondes une mine déçue, avant de reprendre tranquillement. Ses yeux observaient les élèves qu'ils croisaient. « Mais savoir qu'on inspire la peur à des crétins comme lui, qui montent sur leurs grand chevaux, est bien trop tentant pour ne rien faire. C'est moi qui écrase, certainement pas lui. » ajouta Logan sur un ton satisfait et comblé de ce qu'il pouvait rejeter comme image. Celle d'un homme à éviter, à respecter au risque de se faire mordre ou pire, tuer. « C'est à ton tour d'en faire de même maintenant, Antonio. Tu voudrais bien me montrer ce que tu sais faire, pour écraser toutes les vermines qui nous entourent ? Je te laisse choisir ton bout de viande ! » demanda t-il d'une voix curieuse et qui mettait le milicien au défi de ne pas le décevoir. Ses yeux bleus égarés sur le visage du Carrow luisaient d'impatience et de défi. Logan ne l'avait pas encore vu à l'oeuvre après tout, et leur route s'étant croisée, il allait en profiter un peu et peut-être serait-il satisfait du spectacle qu'il allait voir.
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║ Ft. Logan Rowle et un connard

Je suis soulagé il me croit, ce qui veut dire aussi qu’il me fait confiance, assez pour ne pas remarquer certains détails qui me trahissent. Tant mieux pour moi, bien que ça me gêne un peu de lui mentir, ça reste un homme que j’admire pour ce qu’il dégage. Et merde il veut savoir le nom des impurs en question. Je cherche dans ma tête ce que je peux bien inventer pour me sortir de là, mentir n’est jamais simple parce qu’à tout moment on peut se faire prendre à notre propre piège. Je sais ce que je vais dire, je vais lui balancer le nom de trois impurs que je méprise et je ne pense pas qu’ils oseront dire que je mens. Ils vont avoir un Logan très nerveux en face d’eux, ils ne vont pas s’amuser à le contredire où à balancer un milicien. Même si je mens, leurs paroles ne valent rien face à celle d’un sang-pur et ils le savent.

- Oui je pense qu’ils ont retenu la leçon !

Puis je lui donne trois noms de sixième année, un garçon de Poufsouffle et deux filles de Gryffondor que je ne peux pas m’encadrer. Le gars est un sale petit trouillard, au moins je suis certain qu’il ne dira rien, et les deux filles ont fricoté avec Alec alors elles méritent bien une petite visite du Rowle. Je suis content de moi, ouais ça me donne le sourire, j’espère pouvoir assister à la scène quand le Mangemort va leur rendre visite. Je sais je suis un connard et le pire c’est que je m’en fiche pas mal. Logan semble plus serein, ça me rassure, il passe son bras autour de mes épaules et bien que je ne sois pas tactile je le laisse faire. En même temps on ne contrarie pas ce genre de personnage, en plus qu’on me voit aussi proche de lui m’arrange, si je peux un jour lui ressembler et susciter la peur c’est parfait. Je l’écoute tout en observant les élèves qui nous croisent, la plupart baisse le regard et s’écarte de notre chemin. Un sourire machiavélique se dessine sur mon visage. Il veut me voir à l’œuvre, que je choisisse mon bout de viande, excellent, j’ai quand même la pression je ne dois pas le décevoir. Mon regard se pose sur plusieurs sorciers, mais c’est une sang-de-bourbe qui retient toute mon attention. Pourquoi ? C’est une fille. Je la montre du doigt.

- Cette pestiférée !

Je parle à voix haute, assez pour qu’elle m’entende, elle me connaît puisqu’il s’agit de l’une de mes victimes préférées. Je peux lire la peur dans ses yeux, me voir aux côtés du Mangemort ne doit pas la rassurer et elle a raison. Je me détache de Logan pour aller chercher ma cible, je lui attrape le bras en serrant fort, assez pour lui faire mal et je la ramène vers lui. Une lueur de folie traverse mon regard et je laisse échapper un soupir quand la sorcière se met à pleurnicher comme un bébé.

- Vous voulez une démo ici où à l’abri des regards ?

Si je m’écoute je le fais sur place mais peut-être qu’il souhaite un endroit plus tranquille.

- Et toi arrêtes de pleurnicher espèce d’idiote !

Je lui attrape les épaules en la secouant comme un vulgaire chiffon. Elle m’agace celle-la, en même temps toutes les filles m’insupporte alors elle où une autre c’est pareil. Je sens une rage m’envahir, une folie, la même que je ressentais quand mon père me battait avec cette lanière en cuir. La même fureur qui me prend quand je pense à cette femme, cette mère qui m’a abandonné aux mains de cette brute. J’ai toujours rêvé de la tuer, de les tuer tous les deux. Ma mâchoire se contracte, je resserre mon emprise sur la jeune fille, je sens que je lui fais mal et ça me fait du bien. Le fait de penser à mon passé me donne envie de la tuer, elle doit le voir dans mon regard car elle est tellement terrorisée qu’elle ne pleure plus et je peux sentir son corps trembler sous mes doigts.

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Logan était fier de savoir que les impurs avaient été corrigés, que les sang-de-bourbes s'étaient fait réprimander comme il le fallait par le Carrow. Personne n'avait à enfreindre les règles dans le château et même en dehors. Maintenant que Lord Voldemort avait prit possession des lieux et que sa noirceur se répandait à travers les terres de l'Angleterre, les substances moldus et eux-même (nés-moldus) n'avaient plus leur place dans ce monde. Ils étaient de trop, et s'ils s'étaient cru égaux pendant de longues années, il en était tout autre désormais. Le mangemort allait les écraser, un par un, et leur montrer quelle était leur véritable place. Antonio semblait avoir intégré cette façon de faire, cette façon de penser dans son être. Il semblait à l'aise avec cela, et c'était une bonne chose. Le Rowle savait que la milice était fiable et que le meneur de celle-ci était apte à savoir qui pouvait rejoindre ses rangs ou non. Son sourire mauvais et son regard aussi sombre que son âme démontraient toute la monstruosité qui l'abritait et l'envie soudaine d'aller voir ces impurs dont il connaissait désormais le nom. « Je suis fier de toi, Antonio. Merci. » dit-il d'une voix satisfaite et qui raisonnait mauvaise, comme s'il préparait déjà une petite surprise à faire à ces né-moldus irrespectueux.

En attendant, son expression plus tranquille et amusée s'était étirée sur son visage, laissant s'évanouir la bête assoiffée qu'il était pour un moment. Logan voulait voir de ses propres yeux ce dont son congénère bien plus jeune était capable. Le défi luisait dans ses yeux si expressifs, et son sourire amusé ne put que se dessiner davantage sur ses lèvres lorsque Antonio accepta, retirant alors son bras autour de l'épaule. Remettant les mains dans les poches de son manteau, et l'observant avec attention, ricanant de façon malsaine lorsque son regard s'égara un instant sur la pauvre victime qui n'avait rien demandé, et qui venait d'être prise pour cible. Ses amies et l'entourage aussi impur qu'elles s'étaient retournés vers Antonio qui pointait du doigt son bout de viande. Le spectacle pouvait commencer, et Logan porta sa main droite sur sa barbe qu'il gratta un instant, avant de la remettre dans sa poche. « pourquoi nous mettre à l'abri des regards ? Montre moi ce que tu sais faire ici même, Carrow. Elle n'a aucune raison d'être humiliée loin des autres. Laisse nous observer, allons ! » annonça t-il d'une voix forte et qui tonnait impatiente. Son cœur battait si fort dans sa poitrine. Le mangemort voulait la voir souffrir, et constater l'emprise importante qu'avait le serpentard sur sa victime apeurée ne donnait au requin que plus envie de découvrir la suite. « Tue la. Torture la. Fais tout ce que tu veux, du moment que je sais au bout du compte ce que tu as dans le ventre. » dit-il sur un ton plus sec et calme, ses yeux clairs posés sur la pauvre élève qui tremblait devant eux. Les autres autour semblaient être paralysés de peur ou de colère, d'effroi ou de stupéfaction, mais certains étaient parvenus à sortir du couloir sans s'avancer davantage. Le Rowle, lui, était impatient, comme un enfant attendant son présent de Noël.
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║ Ft. Logan Rowle et un connard

Tues-la. Ces mots résonnent dans ma tête, Logan m’autorise à la torturer mais également à mettre fin à sa vie. Mon regard se détourne de ma proie pour se poser dans le regard du Mangemort. Un sourire machiavélique se dessine sur mon visage. Il veut voir ce que j’ai dans le ventre, il ne va pas être déçu, je sais qu’il pense que tout ce que je vais faire c’est parce qu’elle est impur, mais non, c’est juste parce que c’est une fille. Il ne sait pas à quel point je déteste la gente féminine, si un jour je peux tuer ma mère je le ferai, mais il faut déjà que je la retrouve et surtout que je découvre qui elle est. La seule chose que je sais c’est qu’elle vient d’une famille de sang-pur italienne. En pensant à cette femme qui m’a lâchement abandonné je serre les dents et je lui répond d’une voix légèrement crispée.

- Parfait monsieur Rowle !

Quand je croise le regard apeuré de la Poufsouffle, je pense à Alec, je me demande ce qu’il va penser de ce que je m’apprête à faire. Il ne va pas aimer c’est une certitude, mais j’espère qu’il ne va pas ne plus vouloir me parler, pour lui cette fille est innocente et il va me dire qu’elle n’a rien fait pour mériter ce sort. Ouais il n’a pas totalement tort, en vrai elle ne m’a rien fait, c’est juste que je n’aime pas les filles et que je dois prouver à Logan que je mérite ma place à la milice. Est-ce qu’elle mérite de mourir pour ça ? Non, sûrement pas, mais j’ai besoin de vider cette colère qui me colle à la peau, mes parents ont fait de moi un être remplit de haine et d’aversion. Et quand je me défoule sur une personne j’ai du mal à m’arrêter, surtout que j’ai l’autorisation de l’abattre alors j’ai envie de dire, tant pis pour elle. On dirait qu’elle a comprit que je suis en pleine réflexion, elle croit peut-être que je vais changer d’avis, pauvre fille. Une expression meurtrière passe dans mon regard, je suis convainquant car son corps est parcouru de tremblements.

Je fouille dans la poche de ma veste pour attraper ma baguette que je place sous son menton pour lui relever légèrement. Un rire sarcastique sort de ma bouche, je suis tout excitée, peut-être un peu trop. J’agite ma baguette et des liens viennent entraver les bras et les jambes de la jeune femme. Un sourire sadique naît sur mes lèvres quand je vois son regard terrifié. Mon poing percute ses côtes violemment, elle se plie en deux en poussant un cri de douleur, j’espère lui en avoir cassé une où plusieurs. Je la force à relever la tête sans ménagement. Dans mes yeux elle peut voir toute la folie et le sadisme dont je fais preuve. Je soulève son haut pour découvrir son ventre, je me mord les lèvres alors que d’un mouvement de baguette je lui entaille la peau. Du sang coule, la couleur est belle, bien qu’elle soit impur, ce liquide est plutôt agréable à regarder. Mon regard plonge dans la souffrance qu’exprime ceux de ma proie. Je souris.

- Endoloris !

Elle tombe, le dos contre le sol puis elle se met à se tortiller dans tout les sens laissant échapper de temps à autre des plaintes de douleur. C’est agréable cette sensation que l’on peut ressentir quand on se sent supérieur aux autres. Je mets fin au sortilège, non sans mal, je dois dire que la voir se tordre de douleur est jubilatoire. Cependant je veux qu’elle soit consciente de ce qui va suivre. Je m’agenouille devant sa carcasse en attrapant ses cheveux pour lui relever le visage. Son regard est vide, je vois bien qu’elle a toujours peur, mais c’est comme-ci elle avait accepté son sort, comme-ci elle savait que ce n’était plus la peine d’espérer quoique ce soit de ma part. Un rire diabolique s’échappe de ma bouche, le genre de rire qui vous glace le sang et je me tourne vers les élèves paralysés par la peur qui regardent impuissant la scène. Je me redresse vivement pour me diriger vers eux, que c’est excitant tous ses regards angoissés qui se braquent sur moi. J’écarte mes bras en m’exclamant sur un ton enjoué.

- Le spectacle vous plaît !!! Vous en voulez encore ?

Je ris de nouveau. Je suis complètement euphorique, c’est encore mieux qu’une dose de cocaïne. Je lance un regard amusé à Rowle avant de retourner auprès de ma victime. Je la prend par le bras pour la remettre debout, mais elle a un peu de mal à tenir alors je dois m’y prendre à plusieurs reprises pour qu’elle daigne se tenir droite sur ses jambes. Cette fois je n’ai plus envie de jouer, c’est amusant, mais je suis prit par un coup de folie, j’ai envie de la voir morte. AVADA KEDAVRA. Un éclair de lumière verte illumine le couloir et vient s’abattre sur la Poufsouffle. Je regarde son corps s’affaisser sur le sol, je ressens une sensation étrange au moment où je vois la vie quitter son regard écarquillé. Je ne sais pas si c’est de la joie, où autre chose, c’est juste étrange et grisant. J’entends les cris étouffés des autres impurs, ça me fait sourire, je me retourne vers eux et je m’incline, tel un acteur accomplissant sa dernière révérence devant son public.

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Le mangemort ne tenait plus en place. Ses paroles qui défiaient Antonio raisonnaient dans son esprit tordu et impatient de pouvoir observer une scène dont il pourrait se délecter. Ses yeux clairs étaient rivés sur cette pauvre fille que le Carrow avait pris pour cible. Elle allait souffrir. Elle allait pleurer, peut-être crier, peut-être mourir ? Le Rowle ne savait pas vraiment ce que le membre de la milice allait lui infliger exactement, mais il savait qu'il valait mieux pour Antonio de ne pas le décevoir. Après tout, Logan ne voulait pas se lier à n'importe qui et même au sein des lignées de sang-pur, il était de ceux qui étaient dominants, à vouloir être au dessus des dynastie les moins grandes ou des personnes méritant le moins son attention et son respect. Antonio devait être un bon milicien et s'il ne l'était pas, alors il n'avait rien à faire aux côtés du chef de la milice. Mais le mangemort ne doutait pas des capacités du garçon. Il allait le surprendre. Il l'espérait en tout cas, et un ricanement mauvais s'échappa de ses lèvres lorsque le spectacle débuta enfin.

Ses yeux clairs observaient avec attention l'agresseur et l'agressée. Torture. La jeune fille avait peur et avait mal. Son petit corps tremblait, et l'expression d'effroi qu'elle laissait transparaître remplissait de satisfaction l'homme porteur de la marque des ténèbres. Il se délectait complètement de ce qu'il voyait, encore plus lorsqu'il vit la demoiselle se tordre dans tous les sens sous les coups de l'endoloris. Un sort particulièrement apprécié par sa camarade Bellatrix, mais que le Rowle appréciait tout autant. Il n'y avait rien de mieux pour scruter la souffrance parcourir le corps de la victime, et ses cris retentissant révélaient toujours la douleur qu'infligeaient ses assaillants. Un véritable délice pour le requin qui, paraissant affamé, se rassasiait de tout ce qu'il pouvait voir. Antonio lui offrait un spectacle plaisant, et lui-même semblait plongé dans un plaisir grandissant d'infliger tout ça à la victime. Elle souffrait, voulait sûrement que tout cela s'arrête, mais le Carrow ne la lâchait pas pour le moment. Un regard curieux et satisfait s'égara sur les élèves qui observaient avec stupeur, effroi ou admiration la scène lorsque la question du serpentard raisonna dans le couloir. « Continue, Antonio ! » dit-il d'une voix amusée et méchante, avant de détourner de nouveau son attention sur le bout de viande se faisant maltraiter.

La pauvre. C'était sûrement ce que disait beaucoup des passants et de ceux qui hésitaient à intervenir, mais Logan lui, avait hâte de voir le dénouement de cette représentation, et afficha un sourire malsain lorsque finalement, le corps devint inerte. Le sortilège de la mort avait été lancé sur la poufsouffle, dont le souffle se coupa. Sa poitrine ne se soulevait plus. Son âme avait quitté son corps, et deux cris retentirent derrière le Rowle. Sûrement deux amies de la victime qui venaient d'arriver et de découvrir le drame. Elles se précipitèrent vers le corps, et Logan commença à applaudir, son regard se tournant vers Antonio. Sa stature imposante se déplaça jusqu'à arriver aux côtés du milicien. « Quel spectacle, Carrow ! C'était digne d'un véritable milicien ! » dit-il en le félicitant sur un ton satisfait. Son cœur battant encore si fort dans sa poitrine se délectait encore de ce qu'il venait de voir. Son sourire se fit plus agréable, amical, et tout en posant une main sur l'épaule du serpentard, il l'incita à marcher de nouveau, tout deux s'éloignant du corps de la jeune fille. « Alors, comment tu t'es senti ? Est-ce que tu as ressenti du plaisir à faire tout ça ? » demanda t-il avec intérêt, son regard luisant d'un grain de folie et de curiosité. Lui ne pouvait que s'extasier devant de telles souffrances, devant un tel spectacle. Il était un véritable monstre.
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║ Ft. Logan Rowle et un connard

Après m’être incliner pour recueillir les applaudissements je me redresse pour admirer le spectacle. Deux filles se précipitent auprès du corps sans vie de la poufsouffle en criant et en pleurant. Un sourire machiavélique s’affiche sur mon visage, puis mon sourire s’élargit quand Logan me rejoint en applaudissant mes prouesses. Je suis honoré par ses paroles, c’est flatteur venant d’un Mangemort comme Rowle, alors j’incline légèrement la tête pour le remercier. Puis il dépose une main sur mon épaule pour m’inciter à marcher. D’un pas nonchalant je marche à ses côtés tout en écoutant attentivement ses questions. Je peux voir une lueur passer dans son regard, un brin de folie, c’est exactement cette lueur qui a traversé mon regard quand je m’en suis prit à cette Pouffy. Ça peut paraître étrange de ressentir de la joie à tuer quelqu’un, de l’excitation à faire souffrir une personne, pourtant c’est exactement ce que j’ai éprouvé.

- Du plaisir ? Le mot n’est pas assez puissant pour décrire ce que j’ai ressenti. C’est tellement intense, tellement inexplicable, c’est juste excitant de voir une impur se tordre de douleur et surtout d’avoir le pouvoir de décider si celle-ci doit vivre ou mourir. Vous ne pouviez pas mieux me demander pour me satisfaire. Merci monsieur Rowle !

Car oui c’est grâce à lui si j’ai put tuer cette sale fille, une de moins, c’est mieux que rien et je ne peux m’empêcher de laisser échapper un petit ricanement. Mon regard est vif, c’est un peu comme-ci je venais de m’envoyer ma poudre magique dans les narines, je suis en pleine euphorie. Et si l’effet est le même alors je risque d’y prendre goût et de recommencer, faut que je fasse attention, sinon les filles vont être en voie d’extinction. Personnellement ça ne me dérangerait pas, mais il y a des sang-pur dans ce tas-là alors je dois me contrôler un minimum.

- Vous aviez un doute sur ma capacité à être milicien ? Si je peux faire autre chose pour vous prouver mon allégeance et ma motivation à exterminer toutes ces vermines, c’est avec plaisir que je vous le prouverais !

Est-ce qu’il se méfie de moi ? Après ma phase euphorique, les doutes s’installent, mais je ne dois pas laisser mon côté vulnérable prendre le dessus. Je suis souvent prit d’inquiétudes, sur tout et n’importe quoi, sûrement à cause de mon manque d’assurance que je dissimule derrière une cuirasse épaisse.

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Logan était fier de ce qu'il avait vu, de ce que Antonio lui avait montré. Spectacle éblouissant, sensations exaltantes et une fin des plus plaisantes. Tout ça, le Carrow le lui avait offert en s'en prenant à cette pauvre fille de poufsouffle dont le cadavre était désormais entre les mains de ses amies arrivées trop tard et qui, de toute façon, n'auraient rien pu faire. Après tout, il ne fallait jamais se mettre entre un prédateur et sa proie, entre le chasseur et son butin, au risque d'en subir les conséquences. Le Rowle n'aurait laissé personne pourrir cette représentation qu'on lui avait donné sans hésiter, et comme il l'espérait, aucun perturbateur ne montra le bout de son nez. Ils avaient tous observés, ou s'en étaient allés pour ne rien voir de cette horrible scène. C'était pourtant ce qui attendait tous ceux qui étaient traîtres à leur sang, impurs et ainsi, inacceptables pour la construction d'une nouvelle ère pure. La bataille arriverait, et le mangemort prendrait à cœur le rôle du bourreau. Il en était déjà excité, s'imaginait déjà un monde où les sang-purs seraient maîtres de tout, maîtres d'un monde qui fut trop longtemps souillé par tous ces sang-de-bourbes, ces voleurs de magies et ces traîtres opposés aux desseins et à la vision de leurs congénères. Il était temps que les choses changent maintenant, et Logan avait espoir que Antonio puisse participer à tout ça.

Leur marche avait reprit, et le mari d'Ophélia voyait bien qu'il avait ressenti cette même chose indescriptible et si puissante, si plaisante qu'il était à chaque fois difficile de se contenir de faire du mal à tous les impurs entourant leur éclatante pureté. C'était ce qui s'abritait dans le cœur si noir de Logan, dont le sourire s'étira davantage, son regard luisant toujours de cette folie qui le caractérisait si bien. « Et bien, nous ressentons sûrement la même chose dans ce cas. N'est-ce pas formidable ? J'ai du mal à m'en passer maintenant. » souffla t-il d'une voix sinistre et satisfaite, ses yeux clairs s'abaissant sur sa main d'abord posé sur l'épaule du milicien revenant devant sa face, avant que ses doigts ne se recroquevillent sur sa paume, son cœur battant vite sous les pulsions qu'il ressentait.

Antonio lui avait démontré toute la cruauté dont il pouvait faire preuve, jusqu'où il pouvait aller, mais le Rowle n'avait pas fini de le tester. Il voulait lui parler un peu, savoir s'il était prêt à aller au-delà du massacre d'impurs sans importance à ses yeux. Des amis par exemple ? Etait-il prêt à ôter la vie à tous ceux qu'il avait pu côtoyé et qui ne méritaient pas de survivre plus longtemps s'ils n'étaient finalement pas sur la même longueur d'onde que lui ? Logan voulait s'assurer que Antonio était un véritable petit soldat, prêt à démontrer que la milice était aussi impitoyable que les mangemorts. Un ricanement amusé s'extirpa de ses lèvres alors que ses pensées l'avaient un instant laissé silencieux, et ses yeux clairs s'égarèrent sur le visage du Carrow. « Il ne s'agit pas de méfiance... En fait, je pense que tu comprends que je ne veux pas me balader avec un incapable, quelqu'un qui n'aurait pas la force de tuer ceux qu'il aime par exemple. Ceux auxquels on n'a aucune attache sont des bouts de viande comme les autres. Les amis... la famille, c'est un peu différent par contre, mais quand on sait qu'ils ne seront que des obstacles à notre objectif... Serais-tu capable de les massacrer s'ils n'ont pas le sang pur et qu'ils n'ont finalement pas les mêmes idéaux que nous, s'ils ne les ont plus, qu'ils sont sang-pur et deviennent ainsi des traîtres à notre sang ? » demanda Logan d'une voix curieuse, intriguée et qui se voulait d'une certaine manière préventive. Antonio ne devait pas faire de faux pas, ou tout serait fini aux yeux du Rowle. Lui n'avait jamais baissé sa baguette devant des traîtres à son sang, ou des amis indignes de continuer à vivre. Bien au contraire. Certes, le plaisir avait été moins présent lorsqu'il y avait été attaché, mais c'était comme ça. Ceux qui ne les suivaient pas n'avaient pas leur place désormais.
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║ Ft. Logan Rowle et un connard

Je sens encore cette excitation. L'excitation du prédateur qui sacrifie sa proie. Un sourire machiavélique s’affiche sur mon visage alors que Rowle m’avoue avoir du mal à se passer de cette sensation. Comme je le comprend, je sens l’envie de recommencer, de torturer une autre fille et de voir la lumière s’éteindre dans son regard. Sauf que les doutes me prennent rapidement et je ne peux m’empêcher d’en faire part au gardien de la forêt interdite. Il laisse échapper un petit ricanement avant de m’interroger sur une chose dont je ne voulais pas aborder avec lui. Je tourne mon visage vers lui, il a un regard troublant, cette lueur qui brille dans ses yeux clairs, j’ai l’impression qu’il peut lire en moi et voir toute la vérité. Il me terrifie vraiment quand il parle de tuer une personne que j’aime, parce que la seule personne à laquelle je tiens plus que tout c’est Alec. Je ne peux pas le tuer sous prétexte qu’il n’a pas le sang aussi pur que le mien, c’est la seule personne qui me comprend vraiment et qui malgré tout m’accepte tel que je suis. Je sens mon cœur s’emballer dans ma poitrine et mon regard quitte le sien pour regarder droit devant moi. J’ai peur qu’il puisse voir à l’intérieur de ma tête et qu’il me rejette où s’en prenne au Gryffondor. Ne pas m'emballer, je ne dois pas m'emballer, mais rester calme, jouer le jeu, et paraître le plus naturel possible.

- Je… Je dois avouer que je n’ai jamais été confronté à cette situation… Je n’aime pas grand monde et je crois que c’est réciproque alors… Je n’ai pas beaucoup d’amis, et mon ami d’enfance c’est Ethan alors je ne pense pas avoir besoin de le tuer !

Je lui adresse un petit sourire amusé, je ne pense pas qu’il me dise le contraire, déjà parce qu’ils sont de la même famille et tout le monde sait que le Serpentard n’est pas du genre à trahir son sang. Je m’en sors plutôt pas mal dans ma réponse, maintenant il ne faut pas qu’il m’attrape un jour en compagnie du Gryffondor où même de Askja. Il est vrai que je me suis rapproché de la jeune femme pour faire plaisir à Alec au départ, puis finalement je m’entend bien avec elle. Pis je n’ai pas vraiment menti, je n’ai pas vraiment d’amis et ma famille on ne peut pas dire que je la porte dans mon cœur. Cependant je ne peux pas lui avouer vouloir tuer ma mère et mon père, surtout mon fraternel, c’est un Carrow alors je dois faire attention à ce que je lui dis.

- Mais je comprend très bien ce que vous voulez dire, alors si je devais tuer une personne à laquelle je tiens, parce qu’elle trahit nos idéaux, je me verrais dans l’obligation de mettre fin à ces jours !

Un petit rictus déforme mes lèvres. Je ne me sens pas forcément à l’aise quand je mens à Rowle, je l’admire, c’est un modèle pour moi, pourtant je ne me vois pas accomplir un tel acte. Ôter la vie du brun m’anéantirait pour toujours, je sombrerais définitivement dans la démence. Je l’aime, enfin je l’aime comme un ami, c’est ma petite lumière, une personne importante à mes yeux, comment pourrais-je lui faire du mal. Je sens une sueur froide me glacer la nuque, je sens même une goutte perler sur mon front. Détends-toi put***, je dois rester calme et serein bordel.

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Logan effrayait beaucoup de gens et il était respecté de ses congénères. Il était de ceux qui voulaient dominer les autres et rester à embellir toujours plus le blason de la grande famille Rowle dont il faisait partie. Pour ça, il n'hésitait pas à écraser et surtout, si quiconque de sa dynastie n'avait pas les mêmes idéaux que lui et le reste des siens, le mangemort n'avait aucune pitié. Bien sûr, il ressentait moins de plaisir, surtout lorsqu'il y était attaché. Mais c'était comme ça, et Antonio devait être préparé à toutes les possibilités. Tuer ses amis opposés à ses idéaux, ou encore ôter la vie à sa propre famille. C'était ce que devrait faire le membre de la milice s'il était confronté à ça, et Logan voulait le tester là-dessus, savoir jusqu'où ses capacités pouvaient aller. Un sourire amusé était dessiné sur ses lèvres alors qu'il le scrutait avec attention. Antonio avait intérêt à bien répondre, et c'est avec un intérêt tout particulier que le gardien de la forêt interdite l'écouta, son expression amusée s'étirant davantage lorsqu'il se rendit compte que c'était probablement une question totalement inattendue de sa part, et Logan ricana un peu. « Non, évidemment. On ne touche pas à Ethan ! » dit-il d'une voix amusée, mais qui tonnait tout de même sérieuse au fond. Son neveu était un parfait exemple du sang-pur suivant les idéaux de sa famille, et entre le mangemort et lui régnait une bonne entente. Ils se comprenaient malgré les quelques désaccords qui pouvaient survenir, et Logan était protecteur envers lui, comme il l'était avec Emma et Emrys.

Antonio ne se laissait pas surprendre trop longtemps par l'interrogation cependant, et une autre réponse parvint au Rowle, davantage satisfaisante que la première réplique. Il était capable de le faire. Ou du moins le disait-il, et peut-être que Logan lui ferait faire face à ses propos d'aujourd'hui ? Une lueur un peu joueuse passa dans son regard. Il sentait une certaine tension de la part du serpentard, mais ne dit rien là-dessus. Après tout, tuer quelqu'un de sa famille ou faisant partie de ses amis n'était malgré tout pas quelque chose d'anodin les premières fois. Mais c'était comme ça, et pas autrement lorsque c'était nécessaire. Le mari d'Ophélia n'avait jamais eu ce problème. « Alors, si jamais tu te rend compte que tu as des amis qui sont destinés à ne pas te suivre, tu m'offriras de nouveau ce spectacle ? Je peux compter sur toi ? » demanda t-il en souriant un peu plus méchamment, son cœur battant d'excitation rien qu'en pensant à ça. Antonio devrait faire attention pourtant, car Logan pouvait très bien le tester sans le prévenir, ou le surprendre avec un impur et lui demander à le tuer.
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║ Ft. Logan Rowle et un connard

Ethan est mon ami d’enfance alors bien qu’il soit un gros connard avec la plupart des gens, moi il m’apprécie et c’est tout ce qui compte, alors jamais je ne lui ferai du mal. Pis bon moi-même je suis un gros con alors je ne vais pas le critiquer là-dessus, au contraire on se comprend. Je ne suis pas très à mon aise en face de Logan qui semble chercher à me faire dire des choses que jamais je ne lui révélerai. J’espère qu’il ne sait rien pour mon amitié avec Alec, ma réponse ne semble pas suffisante car il me demande la même chose, du moins il formule la question différemment mais au fond c’est la même chose. Je contracte la mâchoire. Je ne suis pas à l'aise avec l'idée de mentir au Mangemort, je me sens nerveux et j’ai peur qu’il s’en aperçoive. Je me racle la gorge, encore un signe de ma nervosité, put*** je dois me reprendre.

- Vous pouvez compter sur moi monsieur Rowle, de toute manière je ne traîne pas avec les impurs, et si un sang-pur se permet de suivre un autre chemin je vous offrirait à nouveau ce spectacle !

Un sourire crispé s’affiche sur mon visage. Tuer Alec, jamais, c'est la seule personne qui sait tout de moi et qui m'accepte tel que je suis. Non, non, non je ne vais pas paraître crédible si je suis tendu de cette manière, je dois trouver quelque chose qui ne laisse aucun doute sur ma loyauté. Une idée me vient en tête et c’est avec un regard déterminé que je reprend la parole d'une voix assurée.

- Si vous me demandez de tuer mon père je le ferai, si vous jugez qu’il ne mérite la mort alors croyez moi je vous obéirais !

Convainquant ? Ouais, enfin je crois, malheureusement il ne me demandera jamais de le faire car mon père partage les mêmes idéaux que Logan. J’espère qu’il ne va pas trouver bizarre que je sois aussi serein en lui annonçant pouvoir tuer mon père sans problème. Peut-être que j’aurai dû m’abstenir, je suis plus sûr de moi quand je parle de tuer mon paternel que de tuer un impur. Il va trouver ça louche, merde, pourquoi je ne sais pas fermer ma gueule. J’essaie de garder un air naturel et serein, mais à l’intérieur l’angoisse m’envahit et je sens ma gorge se nouer comme si quelqu'un était en train de m'étrangler..

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Logan était dominant aussi bien avec les impurs qu'avec les siens, et il n'était pas rare qu'il mette à l'épreuve certains dont il voulait être sûr de pouvoir faire confiance et ne pas être déçu. Après tout, il ne souhaitait pas que n'importe qui se pavane à côté des Rowle, et malgré le sang-pur du Carrow et son attitude qui semblait même avoir convaincu Aaron, le mari d'Ophélia avait souhaité le tester, reposer ses questions différemment pour essayer de le faire faillir. Taquin, préventif aussi en un certain sens, il voulait voir quelles étaient les limites de ce jeune homme qui rejoindrait bientôt les rangs des mangemorts ou partisans si tel était son choix, et c'était avec un intérêt tout particulier que le requin l'écoutait. Antonio n'avait clairement pas le droit à l'erreur, ou c'était la fin assurée et dans le cas d'un échec devant le gardien de la forêt interdite, ce n'était pas vraiment un bon quart d'heure que le serpentard passerait.

Les yeux clairs de Logan le scrutaient, observaient la moindre parcelle de son visage à la recherche d'un quelconque signe qui annoncerait la fin. Une goutte de sueur perlant le long du front du Carrow. La mâchoire crispée. Etait-il nerveux ? Un sourire à moitié amusé et à moitié malsain se dessina sur les lèvres du Rowle alors que l'élève de serpentard lui avait certifié que quelle que soit la personne face à lui, il agirait de la bonne façon. « Tu as peur de me décevoir ? » demanda t-il sur un ton taquin, avant de poser sa main sur l'épaule du garçon qui avait prit plaisir à utiliser le sort impardonnable sur une impure. « Je te fais confiance, si ça peut te rassurer. Je compte sur toi, tu as l'air décidé, mais ne fais pas d'erreurs. Tu sais bien que je n'aime pas vraiment ça. » dit-il sur un ton préventif et amusé aussi, son regard luisant d'une certaine folie. Il serait bien dommage de devoir lui remonter les bretelles, à cet adolescent dont le père était un fidèle mangemort. En revanche, jamais Logan n'hésiterait à le faire. Il était comme ça. Il n'y avait aucune pitié pour ceux qui se ralliaient à une cause autre que celles des impurs à abattre, et le mari d'Ophélia s'était sûrement bien fait comprendre là-dessus. Du moins était-ce ce qu'il espérait. Il verrait ça bientôt, lorsque viendrait de nouveau le jour où il irait voir la progression de ce milicien prometteur.

Reprenant alors une mine plus amicale, il plaça de nouveau sa main dans la poche de son long manteau, et ses doigts frôlèrent le bijou de Milonïa, avant de reprendre. « J'en ai fini avec toi pour l'instant, Carrow. Aaron a raison de t'avoir prit dans son groupe, je pense que tu as du potentiel. Sur ce, je file. Je dois offrir un présent à quelqu'un. » annonça t-il d'une voix sinistre et impatiente, son regard s'assombrissant lorsqu'il prononça ces derniers mots. Il avait tellement hâte de voir ce collier arrivé jusqu'au père de Milonïa. Tellement hâte qu'il comprenne qu'elle n'était plus de ce monde. Ainsi, faisant un signe de la tête en guise de salue, Logan reprit sa route en direction de la salle des professeurs. Sa stature se mouvait avec assurance, et le sourire mauvais étiré sur ses lèvres ne cessait de grandir au fur et à mesure de ses pensées dirigées vers cette moldue abattue et ce milicien qui ferait sûrement des merveilles.
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» Logan Rowle
» Sing for the moment ♪ x Ft. Thalia
» Nicole • You were only waiting for this moment to arise
» Tell me the truth
» Truth or lie // Ft. Ivy & Antonio

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