Keren Altaïs Black

 

Caractère&Physique Quand elle pose ses beaux yeux bleus sur quelqu’un, il est difficile de dire ce qu’il va arriver. Elle est mystérieuse la jeune femme. Et c’est encore plus déstabilisant. Parce qu’elle peut aussi bien se révéler souriante et avenante que froide et cruelle. Tout dépend des gens à qui elle s’adresse, de ses objectifs mais aussi de son humeur de la journée. De la journée ? Non, en fait. Parce qu’elle est lunatique. Elle peut passer de la bonne humeur à l’agacement en un claquement de doigt. Alors ne vous fiez pas à son air innocent et à son joli minois car elle peut se révéler redoutable. Keren a été élevée dans le respect de la devise de sa famille et dans leurs idées. La suprématie des sangs purs, leur supériorité magique, leur arrogance. Mais aussi une certaine froideur et cruauté. Ses parents n’ont jamais été très doux envers elle. Mais tant qu’elle respectait leurs exigences, qu’elle était à la hauteur de leurs attentes, ils ne lui faisaient pas de mal. Alors elle a toujours veillé à les contenter. Si elle a été docile plus jeune, aujourd’hui elle n’hésite pas à s’affirmer, à donner son avis et à faire ses choix. Mais ils ont été pervertis par l’éducation qu’elle a reçu et par tout ce qui s’est passé pour elle. Son intelligence est probablement sa plus grande qualité. Elle est inventive et créative, débrouillarde. Mais la plupart du temps, elle met ces qualités au service de la magie noire. Depuis qu’elle est enfant, elle a une fascination pour les potions. A chaque fois qu’elle voyait ses parents en réaliser, elle était dans le coin. Elle regardait, écoutait et apprenait. Dès qu’elle a su lire, elle a dévoré tout un tas d’ouvrage de botanique et de potions. Car sa mère lui répétait que pour faire une bonne potion il fallait avant tout connaître les plantes et les ingrédients la composant. Aujourd’hui, elle invente ses propres potions, distribuant la souffrance et la mort à tour de bras. Et ça l’amuse. Elle n’est pas spécialement grande mais son mètre 70, ses longues jambes et sa taille fine lui permettent de faire se retourner les gens sur son passage. Et elle s’en sert bien sûr. Si la sorcière sait s’attacher aux gens, elle ne le fait qu’avec beaucoup de parcimonie et de méfiance. Car elle a bien conscience que l’attachement, l’amour et l’amitié sont des faiblesses. D’ailleurs, elle met un point d’honneur à ne pas ressentir l’amour. C’est d’ailleurs l’un de ses objectifs : ne plus rien ressentir. Mais pour le moment, elle a encore des difficultés dans ce domaine précis.

Anecdotes diverses Chez les Black, de nombreux enfants portent des prénoms d'étoiles. Keren signifie « Rayon de lumière » et Althaïs est le nom d'une étoile ★ Ses parents l'ont appelée comme ça parce qu'elle avait les yeux bleus ★ Quand on la connait, c'est plutôt drôle ★ Keren était une enfant plutôt curieuse, fascinée par la magie que faisaient ses parents chez elle ★ A Poudlard, le choixpeau a hésité entre Serpentard et Serdaigle. Elle a supplié d'être envoyée à Serpentard pour ne pas décevoir ses parents ★ Une fois, elle a fait tomber les rayonnages de la bibliothèque de l'école par accident. Il y a eu 10 blessés ★ Elle a fait de nombreuses expériences avec les potions si bien qu'une fois, elle a réussi à créer une fumée turquoise qui a coloré la peau des élèves présent plusieurs jours durant ★ Elle n'était apprécié que des serpentards ★ Elle a enchaîné les aventures et les conquêtes s'amusant à faire tourner les têtes ★ On dit qu'elle n'a pas hésité à avoir recours à des filtres d'amour pour briser les couples de l'école ★ Ses accès de colère sont légendaires et redoutés ★ Elle a une fascination pour les animaux venimeux depuis presque toujours ★ Elle a été fiancée deux fois par ses parents, mais ses fiancés sont morts de façon mystérieuse ★ Ses parents sont morts pendant la première guerre ★ Elle produit elle-même un certain nombre d'ingrédients pour ses potions ★ Elle n'hésite pas à voler les autres ★ Elle peut rire et hurler dans la même minute ★ Dans son boulot, elle est efficace mais un peu tête en l'air parfois ★ Elle a pris un avertissement pour harcèlement sexuel ★ Environ deux jours plus tard, son supérieur était alité avec une grippe intestinale d'enfer, l'ascenseur s'en rappelle encore ★ Elle possède donc un certain nombre d'animaux venimeux mais ses préférés sont ses petits dendrobates colorés.

Raconte-moi ton histoire

Il y a des histoires qu’on ne devrait pas raconter. Il y a des histoires qu’on ne devrait même pas vouloir connaître. Mais puisque vous insistez… Je vais vous raconter son histoire.

Enfance
1962. Une fille. Ce fut une fille qui ouvrit les yeux sur le monde en sortant du ventre de sa mère. Et son père, un héritier de la famille Black se détourna d’elle agacé. Il aurait voulu un garçon pour porter fièrement le nom de sa famille, pour ne pas le voir tomber dans la désuétude. Mais bon. Il lui restait encore la possibilité de la fiancer au fils de Orion et Walburge. Il aurait tout le temps pour y penser. En attendant, l’enfant était en bonne santé et cela lui convenait. Il trouverait bien une façon de conserver son nom. Elle pourrait garder le nom des Black malgré le mariage, ou elle ne se marierait pas. Il pouvait envisager de proposer de simples fiançailles. Il trouverait bien une solution. Il ne s’en inquiétait pas plus que de raison. Il était suffisamment inventif et manipulateur pour réussir à préserver sa lignée. Il se rasséréna d’autant plus qu’en grandissant, l’enfant se montra docile et obéissante. Elle apprenait vite tout ce qu’on lui apprenait. Cela commença par la marche, puis la parole. Puis la lecture, le calcul, les connaissances de base. Et elle était fascinée par la magie. Tant et si bien qu’une fois, elle profita de l’inattention de sa mère pour tenter de faire comme elle, avec sa baguette. Elle détruisit deux murs de leurs maisons cette fois-là.
Elle eut de nombreux précepteurs pour lui apprendre tout un tas de choses. La bienséance, les règles de courtoisie, mais aussi les bases de leur monde : histoire de la magie et autres matières du genre. Elle profita aussi de l’immense bibliothèque de ses parents. Essentiellement des livres de magie noire, évidemment. Ce qui posa très tôt les œillères de cette magie sur Keren. Elle avait tout juste 7 ans lorsqu’elle trouva sa baguette. Ou que sa baguette la trouva. Elle était montée au grenier pour aller chercher un livre dans une vieille malle non rangée dans la bibliothèque. En passant près d’une autre malle, elle entendit des petits cognements. Alors elle l’ouvrit. Au milieu d’un bric à brac divers, elle trouva un coffret en bois sculpté. Lorsqu’elle l’ouvrit elle découvrit une baguette. Et lorsqu’elle la saisit, la chaleur se répandit en elle. Une douce chaleur. C’était la baguette d’un ancêtre Black, depuis longtemps oubliée là. Fièrement, elle redescendit avec son livre et sa baguette. Ses parents ne trouvèrent rien à redire. Quelques mois plus tard, ses parents ont un autre enfant. Une petite sœur. Cassiopeia. La douce petite Cassiopeia. Le seul rayon de lumière dans la morne vie de Keren. La fillette prit soin de sa sœur puisque leurs parents ne le faisaient pas vraiment. Oui en fait, elle n’avait pas été aimée. Elle ne savait même pas ce que c’était. Mais en découvrant le bébé, cette petite boule d’amour, elle ressentit la douceur, la joie et l’amour. Alors elle se fit une joie d’écouter ces sentiments nouveaux s’éveiller en elle. Trop jeune, elle ne connut pas la première guerre des sorciers qui avait commencé en 1970. Mais elle savait que ses parents étaient des partisans du seigneur des ténèbres.

Poudlard
1973. Trop vite à son goût, Keren fut obligée de laisser sa sœur pour rejoindre le Poudlard express. Elle y rejoignit son cousin Sirius, qui avait été envoyé à Gryffondor par le choixpeau. Ce qui la terrifiait. Elle ne voulait pas aller dans une autre maison que Serpentard. Elle ne le pouvait pas. Si elle faisait cela, elle avait peur que ses parents la renient. Et elle ne le voulait pas. Alors quand elle fut sous le vieux chapeau et qu’il se mit à hésiter entre Serdaigle et Serpentard, elle posa son regard sur le Black réparti chez les rouge et or, ferma les yeux très fort et supplia intérieurement d’être envoyée à Serpentard. Ce que le choixpeau fit en accédant à sa demande. Le soulagement qui s’abattit sur elle fut sans limite. Répartie dans la maison idéale pour sa maison et son rang, tout pouvait commencer. Tout se dérouler comme elle l’avait toujours espéré. Et comme elle avait déjà reçu de nombreux enseignements chez elle, elle connaissait déjà beaucoup de choses. Ainsi, sa scolarité commença sans tâche. Et elle continua de la sorte. Très vite, elle devint aussi odieuse que les autres Serpentard, tout particulièrement envers les maraudeurs et la parfaite petite Lily. Sainte Evans. Les trois quarts de l’école la détestait donc, le quart restant l’adulait. Elle se fit quelques amis dans sa maison, particulièrement Rogue qui partageait sa passion pour les potions. Ils passèrent de longues heures à parler de plantes et de potions, de breuvages et de filtres. Mais aussi de poisons et d’essences mortelles.
A chaque période de vacances, elle rentrait chez elle pour retrouver sa petite sœur. Son véritable rayon de soleil. Qui devenait plus belle et plus douce chaque année. Une véritable boule d’amour. L’enfant dénotait avec le reste de la famille et Keren en avait parfaitement conscience. Vu les temps de guerre, elle savait que tôt ou tard, elle devrait cacher Cassiopeia aux yeux des mangemorts. Mais pour le moment, elle se contentait de lui conseiller de faire attention et de ne pas se faire remarquer. Pendant qu’elle était à Poudlard les deux sœurs échangeaient par parchemins ensorcelés. Ainsi, elle avait aussi des nouvelles de la guerre, des agissements de ses parents. Hormis quelques incidents, sa scolarité se déroula bien. Elle obtint de nombreux Optimal à ses BUSES et à ses ASPICS. Pour satisfaire ses parents. Elle savait qu’il fallait qu’elle soit parfaite. Elle ne pouvait pas se permettre de faillir ou de faiblir. Bientôt, elle serait présentée au maître de ses parents et elle embrasserait sa cause. Et même si elle avait quelques doutes et quelques peurs, elle savait qu’elle devait être parfaite. Elle s’en donnait donc les moyens. En dehors de sa sœur, elle avait quelques amis, mais très peu. C’était tout ce qui comptait pour elle. D’autant plus qu’elle satisfaisait toujours ses parents. L’une des meilleures élèves de l’école, une prédilection pour la magie noire, des idées très arrêtée sur son statut et son rang. Elle était la parfaite héritière, tout le monde s’accordait à le dire.

Solitude
1980. Elle quitta Poudlard la tête haute, fière de son parcours. Après sa scolarité Keren se retrouva plongée dans la guerre en cours. Au plus haut de sa puissance, le seigneur des ténèbres était craint et redouté. La terreur saisissait les âmes et les cœurs des sorciers et des moldus du monde entier. Si la jeune sorcière n’était pas forcément totalement convaincue par les idées, elle était convaincue d’une chose : le seul moyen de protéger sa sœur des foudres de Voldemort était d’embrasser sa cause. Alors elle le fit. Elle fournissait des filtres de mort, prenait part aux missions et aux destructions. Pour protéger sa sœur. Celle-ci, scolarisée à Poudlard était doublement protégée de ces horreurs. Jusqu’à ce soir de décembre. Cassiopeia avait refusée de rester à Poudlard pour les vacances. Malgré les recommandations de son aînée la jeune sorcière avait décidé de revenir pour profiter de deux semaines en sa présence. Et ce qui devait être des vacances agréables vira au cauchemar. Persuadée qu’elle ne risquait rien, Cassiopeia avait enfreint l’interdiction de sa sœur pour se rendre sur le chemin de traverse pour trouver le cadeau idéal pour sa sœur. Elle sortait d’une boutique quand les mangemorts, fuyant les membres de l’ordre du phénix apparurent sur le chemin de traverse. La bataille fut rude. Et au final, de nombreux partisans du seigneur des ténèbres furent tués. Et Cassiopeia aussi. Sous les yeux de sa sœur qui venait d’arriver, pour récupérer la fuyarde. Elle se précipita jusqu’à sa sœur, effondrée sur le sol, éteinte à jamais.
Elle cria. Elle cria sa haine et sa peine. Son désespoir. En quelques secondes, ceux qui s’étaient jurés de protéger les innocents avaient fauché la vie de sa sœur, plus innocente que tous ceux présent sur l’avenue ce jour-là. Keren avait tout perdu. Tout. Car sous les masques, on découvrit Cepheus et Aénor Black. La haine et la magie noire l’emportèrent sur le reste. Elle rejoignit les rangs de Voldemort, se faisant apposer la marque. Jusqu’à ce soir d’octobre. Keren fut ébranlée par la nouvelle. Voldemort était mort. Les mangemorts étaient en déroute, en fuite. Il lui fallut de nombreuses pirouettes et de nombreux interrogatoires pour réussir à être blanchie de tous soupçons. Mais il n’y avait pas de preuves. Officiellement, la jeune femme avait passé une année à se morfondre de la disparition des siens. Alors qu’en réalité, elle ne cherchait qu’une seule chose : la vengeance. Vengeance qu’elle n’avait pas réussi à obtenir. Mais Keren était patiente. Après les interrogatoires, elle se fit engager au ministère de la magie. Ses excellentes notes et ses talents en potion lui permirent d’obtenir une place de Langue-de-Plomb au département des mystères. Elle jura silence et discrétion sur ses recherches là-bas. Mais elle n’avait personne à qui en parler. Personne hormis deux dendrobates. Deux magnifiques dendrobates, dernier cadeau de sa sœur, désormais perdue dans les limbes de la mort. Et le temps passa. La jeune femme resta Black. Elle enchaîna les aventures sans lendemain. Elle n’avait plus envie d’aimer, elle ne s’en sentait plus capables. Elle n’avait plus de raison de vivre. Hormis son envie et son besoin de justice, de vengeance. Cela la motiva. Cela lui permit de se reconstruire. Avec les travers des sang-purs, les idées de haine, de domination et de pouvoir des mangemorts. Elle ne perdit jamais cette noirceur que l’ordre du Phénix avait insufflé en elle.
Les années qui suivirent furent donc sordides. Fades. Elle ne trouvait aucun plaisir, aucune envie. Elle allait travailler, rentrait chez elle et s’occupait de sa collection d’animaux venimeux. Des grenouilles, des serpents et d’autres créatures magiques plus exotiques. Il n’y avait vraiment que cela qui réussissait à sortir de la morosité. Et ses quelques amis de Poudlard qui avait repris contact. Et elle continuait à bouquiner sur les potions. Et pas seulement des livres anglais. Non, elle allait chercher dans les ouvrages magiques du monde entier. Et particulièrement de certaines anciennes cultures très ancrées dans la sorcellerie. Oh bien sûr, pour ça, il lui fallut trouver des traducteurs. Mais les convaincre n’était pas très difficile. Elle n’avait pas vraiment le sens de l’éthique. Ceux qu’elle ne pouvait pas faire craquer par des avances sexuelles, elle les envoûtait ou leur faisait prendre une potion qui annihilait leur volonté. Oui, Keren était prête à tout pour arriver à ses fins. Apprendre, encore et toujours. C’était un moyen comme un autre de continuer sa vie. Sans se morfondre. Petit à petit, elle se laisser envahir par la noirceur et la magie noir, la haine, tentant d’effacer les sentiments de sa vie. Et puis dans son brouillard, elle a entendu les rumeurs, elle a senti les signes. Alors elle a cherché. Elle a cherché le seigneur des ténèbres mais sans succès. Jusqu’à le retrouver dans le manoir des Jedusor en la mauvaise compagnie de Pettigrow et la plus charmante compagnie de Croupton Junior.

Avènement
1995. Alors bien sûr, ce soir-là, au cimetière, elle était là. Et elle n’avait pas besoin de masque. Elle a assisté à son retour. Depuis, elle ne l’a pas quitté, elle est persuadée de tenir enfin sa vengeance. Elle était à Poudlard le soir de l’attaque. Et elle s’est fait un malin plaisir d’assister à la mort de Dumbledore. Et maintenant, elle revient à Poudlard comme enseignante, à la demande du seigneur des ténèbres qui souhaite que les élèves aient des cours de qualités en matière de magie noire et de potions de mort.  

Et toi ? Owai that’s me. J'ai fait du harcèlement un soir et le forum est né. On peut donc dire que je suis née ici ? Minerva aime les croquettes au saumon, ça ne m'étonne même pas !