Barbara Doyle

16 ans

Gryffondors

6°année

Née Moldue

Caractère&Physique Barbara est une jeune fille mince et élégante, aux yeux pétillants de malice. Son visage pâle est d’une beauté lisse et classique. Des joues légèrement rosées, des lèvres bien douces et des yeux d’un brun profond, Barbara est loin de laisser indifférente. Mais, la jeune demoiselle est loin de se préoccuper de l’image qu’elle renvoie d’elle. Son port de tête, ses airs quelque peu guindés, sa démarche souple et sa douce odeur de vanille lui confère un charme de bourgeoise raffinée. D’ordinaire, elle est vêtue robes simples et sobres, toujours dans les couleurs neutres. Issue d’une famille ayant combattu pour l’indépendance irlandaise, Barbara a hérité d’un courage farouche et d’un sens de l’honneur infaillible. Son enfance a été bercée par les souvenirs de guerre, et elle a appris très tôt à résister. Loin d’être complètement insouciante, Barbara n’est pas du genre désinvolte et trop sûre d’elle. Cependant, elle parvient toujours à surmonter sa peur, à résister pour les idéaux auxquels elle tient. Empreinte d’un sens de la justice pointilleux, elle aime la discipline, la régularité et la simplicité. Clairement indépendante, elle possède cependant une certaine autorité et affiche les qualités dignes d’un leader. Elle peut se montrer très solidaire envers ses alliés mais tout particulièrement sans pitié face à ses ennemis. Ses parents lui ont transmis le goût de la lutte et une volonté dure. Barbara est également une farouche féministe, franchement convaincue par la notion d’égalité. Toutefois, Barbara est une jeune fille travailleuse, combattive, volontaire et raisonnable qui délaisse bien souvent les sentiments. En réalité, ce charmant visage pourrait bien dissimuler un cœur rendu de plus en plus aride. Barbara n'a nullement honte de ses origines moldues, et estime que l'égalité entre les sorciers doit être une valeur défendue. C'est pour cela qu'elle a décidé de rejoindre l'armée de Dumbledore. Néanmoins, pour une question de sécurité personnelle, la jeune fille demeure extrêmement discrète sur ses origines, et tentent de les garder secrètes le plus souvent possibles.

Anecdotes diverses - Elle se balade toujours avec "Le Deuxième sexe" dans son sac et en lit au moins quelques pages chaque soir - Elle boit environ 5 ou 6 tasses de thé par jour - Elle hydrate les pointes de ses cheveux avec de l'huile d'olive - Elle est imbattable au jeu de dames - Elle se déplace d'un pas feutré et parvient aisément à se faire oublier - Elle adore le jazz et les vieilles chansons françaises et elle lit beaucoup de vieux romans - Elle possède une chatte de la race des Chartreux qu'elle a nommée Saha (pour faire un petit clin d’œil à Colette)        Matières suivies    Sortilèges    Potions    Histoire de la magie    Forces du Mal    Métamorphose    Divination    Arithmancie

     

Raconte moi ton histoire

    Barbara Doyle naquit un jour de printemps, quelque part en Irlande dans une famille bourgeoise qui comptait déjà trois enfants. La famille Doyle logeait dans une grande maison de pierres blanches, au jardin verdoyant et particulièrement fleuri. Monsieur et Madame Doyle avaient tous deux des situations florissantes. L’un était reconnu comme étant un brillant avocat, l’autre comme une excellente gynécologue. Barbara connu alors une enfance opulente, calme et douce. C’était une fillette vive, joueuse et déterminée. La fratrie, composée de deux garçons et de deux filles, était soudée et joyeuse. Tous les quatre furent bercés par les souvenirs de guerre, contés par leurs arrières grands-parents, anciens indépendantistes irlandais. Si ses frères et sœur n’en ont pas gardé un souvenir mémorable, Barbara quant à elle, ne peut l’oublier.

Dès qu’elle entra à l’école, la demoiselle se révéla une élève brillante, consciencieuse et disciplinée. Cependant, elle demeurait une petite fille sauvage, qui ne se mêlait que trop peu aux enfants de son âge. Lorsqu’elle sut lire correctement, elle se plongea dans les romans poussiéreux de la bibliothèque de ses grands-parents. Elle ne passait pas de meilleurs moments, que lors des grandes vacances d’été, où bien calée dans le vieux fauteuil bergère, elle dévorait « Les Malheurs de Sophie » ou « L’île au trésor ». Et les années passèrent, entre romans et tendresse.

Pourtant, une ombre demeurait au tableau. Certaines choses étranges pouvaient se produire lorsque la petite fille s’emportait. Elle avait, un jour en classe de primaire, incendié la robe d’une de ses camarades de classe qui ne cessait de se moquer d’elle.  Barbara l’avait fixé intensément et avait souhaité de toutes ses forces pouvoir se venger. La gamine n’avait heureusement pas été brûlée mais Barbara demeurait troublée. Un jour d’été, la fillette cherchait un livre dans la bibliothèque de ses grands-parents. Ne dénichant rien qui fût à son goût, elle s’était exaspérée et tous les livres s’étaient alors effondrés des étagères. Les parents de la fillette, en parfait cartésiens, cherchaient toujours une explication scientifique à chacun de ces étranges évènements : les étagères devaient être mal fixées et pour la robe de la fillette, Barbara ne devait pas avoir dit toute la vérité…  Barbara, quant à elle, clamait sa différence et affirmait qu’elle avait un don, qu’elle pouvait faire voler des objets ou encore briser des vitres sans les toucher. Mais ses géniteurs, eux, commençaient à penser que leur fille était folle et la trainèrent alors chez tous les pédopsychiatres de la région.

Du moins, jusqu’au jour où elle reçut la fameuse lettre, ce qui apporta de nombreuses explications.

Ses premières années furent les meilleures de sa vie. Tout lui semblait merveilleux et elle regrettait amèrement que ses frères et sœur ne fussent pas là pour vivre cela avec elle. A Poudlard, Barbara rencontra une jeune fille, Mallory, de sang moldu également, qui devint sa plus chère amie. Au fil du temps, Barbara devint une jeune fille discrète concernant sa vie privée, sa famille et son passé. Bien que souriante avec ses camarades, elle ne parlait presque pas d’elle. Studieuse, volontaire et intéressée, la demoiselle fit de nets progrès et s’affirma notamment en matière de sortilèges. Ainsi Barbara grandit et devint une charmante jeune fille.

Lorsque le pire arriva, Mallory, trop peureuse, abandonna les études à Poudlard. Barbara, bien que consciente du danger que ses origines lui faisaient courir, accepta le risque. Elle revint donc, bien seule pourtant, mais décidée à ne pas se laisser faire. Loin d’être lâche, la demoiselle brûlait d’un fervent courage et d’une furieuse envie de se battre. Pour se protéger, elle devint maîtresse dans l’art de se faire oublier. Extrêmement silencieuse, elle parvenait à ne pas se faire remarquer. Personne ne devait être au courant qu’elle était une née moldue. Jamais elle ne se fit prendre à enfreindre le règlement. Et lorsqu’elle croisait un membre de la milice, elle pouvait même lui adresser un léger sourire. Mais elle n’en pensait pas moins, et désireuse d’entrer dans la résistance, elle rejoignit l’armée de Dumbledore dès sa sixième année.


     

Et toi ? Je ne savais pas que Minerva aimait les croquettes au saumon !