Pré-fiche de Reginald

Reginald Bootes, c'est ce grand gaillard qui pense encore pouvoir être discret du haut de son un metre quatre-vingts dix, ce garçon qui ne sait définitivement pas quoi faire de ce corps d'homme qu'il a acquis presque sans effort l'été de ses quinze ans et qui du jour au lendemain s'est défait de sa symbolique cape d'invisibilité pour se révéler au monde. Son nom, déjà, le poussait sur les devants d'une scène qu'il n'avait jamais voulu arpenter. Bootes. De génération en génération, le destin presque prophétique des enfants de cette famille veut que chacun d'eux devienne un brillant médicomage. Nul n'a jamais dérogé à cette règle, et ce n'est certainement pas Reginald qui se débarrassera de ce carcan. Incapable d'aller à l'encontre d'une famille qui attend évidemment beaucoup de lui, le garçon aura tendance à s'en remettre totalement à eux hors des murs - jadis - protecteurs de Poudlard. Un manque critiquable de personnalité dont il n’est pourtant dépourvu quand il est entouré des personnes dont il est proche.

Reginald dispose de belles capacités, il a cette faculté extraordinaire d’apprendre vite et bien sans trop d’efforts ce qu’on aura tendance à lui envier. Il doute pourtant toujours de lui et s’il s’efforce d’être aussi décontracté que le reste de son groupe d’ami, il est tout bonnement dans l’incapacité la plus totale de lâcher réellement prise. Plus consciencieux en période d’examen que ne peuvent l’être ceux à qui il s’est lié, il devient presque impossible de lui adresser la parole dés qu’il est question de rattraper un retard d’apparence insurmontable quand se rapproche la date d’un devoir important. Le reste du temps, il est clairement fainéant et se repose sur ses acquis. La pression le rend malade, au sens premier du terme, mais enfin, nul n’a envie de s’épancher sur ce sujet source de bien des malaises…

Un grand nigaud. C’est ce que la plupart des gens pensent qu’il est et en toute sincérité, il aimerait être aussi insouciant que l'image qu'il renvoit. Maladroit au possible, il rit trop fort, oublie la présence du reste du monde quand il est en compagnie de ses amis et semble manquer cruellement de maturité sur bien des sujets. Il suit le mouvement, les tendances, cherche toujours inconsciemment à bien se faire voir et épousera souvent les opinions de ceux avec qui il converse pour ne pas créer d’esclandre. S’il cherche par là une sorte d’affection ? Plus que de raison, sans doute. Il ne supporterait pas de ne pas tout à fait faire l’unanimité (du moins auprès de ceux qui comptent pour lui) et a clairement le besoin d’être apprécié, quitte à ce que ce ne soit pas tout à fait pour ce qu’il est.

Ollivander lui avait promis en lui remettant sa baguette en melèze que ce bois ne répondaient qu'à un maître pourvu de talents cachés. Si cette annonce à onze ans était flatteuse, à seize, les sois disant talents cachés promis ne se sont toujours pas manifesté et Reginald, souhaitant sans doute au fond être un peu spécial, fera finalement tout pour se fondre dans la masse. Pour vivre heureux, vivons cachés.  

  Autruche : Allons droit au but, Reginal est un planqué. De ce genre d'homme qui - malgré une stature plus qu'imposante - préféra disparaitre sous terre dés que les choses se corsent plutôt que de les affronter de front.
 Bouvier : Le bon pote par excellence. Jamais agressif, joueur et fidèle, bref, le compagnon idéal ?
 Rouge gorge : On en vient à se demander comment cette montagne de muscles produit finalement un si petit patronus. Une minuscule bestiole bien plus fier et téméraire que le sorcier qui l'incante, mais qui lui va bien. Cet oiseau c'est sa force, son paradoxe, le symbole aussi d'une certaine forme de solitude qu'il cache habilement, contrairement aux apparences, leur lien tombe sous le sens.

Rien à déclarer par ici, Reginald Bootes est un sorcier tristement banal et passé son extraordinaire incapacité à gérer la pression, il n'y a rien de grandiose à relever.