Mana Olsenn

17 ans

Poufsouffle

7ème Année

Sang-mêlée

Caractère&Physique Gentille - Naïve - Attendrissante - Généreuse - Studieuse - Peu sûre d'elle - Est souvent la proie des mangemorts ou des élèves aux mauvaises intentions - Sensible - S'attache très vite aux autres - Attachante - S'inquiète tout le temps dès que ceux qu'elle aime ont des soucis - Tente toujours d'aider d'une manière ou d'une autre - N'ose pas s'imposer de peur d'avoir des représailles - Timide - Tente d'être courageuse - Déteste la bagarre - Adore la lecture et passe beaucoup de temps à lire - Trop miséricordieuse - Respectueuse - Reconnaissante envers ceux qui l'aident Yeux verts/gris - cheveux lisses et blonds lui arrivant jusqu'aux épaules environ - ni trop mince ni trop grosse - mesure environ 1m68 - formes plutôt gracieuses - lèvres assez pulpeuses - porte souvent sa robe de sorcier mais quelques fois elle porte des vêtements normaux

Anecdotes diverses - Mana possède un familier : un chat siamois qu'elle a  prénommé Krory - Elle ne peut s'empêcher d'avoir toujours un livre avec elle pour lire dès qu'elle le peut. Elle adore notamment les nombreuses oeuvres de Tolkien, dans lesquelles elle aimerait prendre parfois exemple sur certains personnages (sans y parvenir évidemment). - Le quidditch est un grand sport à ses yeux mais elle n'a jamais voulu en faire de peur de ne pas savoir s'imposer et se mettre face à ses adversaires. - Elle a horreur des araignées et lors de sa deuxième année à l'école, un élève lui en a mis une dans les cheveux en plein cours de défense contre les forces du mal, Mana se faisant passer pour un clown (ou une folle, à voir) au début, en se débattant vivement pour retirer l'araignée, criant de peur. Elle a pleuré pendant des heures après ça, honteuse et ayant été très effrayée, et a désormais une réelle phobie des araignées. Matières suivies Botanique Défense contre les forces du mal Etude des moldus Etude des runes Soins aux créatures magiques Sortilèges Potion

 

Raconte moi ton histoire

Trondheim, Norvège. 1980. Alors que le ciel dévoilait des nuages déversant une fine pluie, l'une des maisons de cette ville paisible fut frappée par des cris enfantins surgissant suite à l'arrivée d'un nouveau bébé, deuxième de la famille d'une mère sorcière et d'un père moldu. C'était Mana, qui venait de respirer pour la première fois l'air pur de la longue vie qui l'attendait. Petite sœur d'une fille et bientôt grande sœur de deux jumeaux, son enfance là-bas se déroula tout à fait calmement. Les cheveux au vent, Mana passait la plupart de son temps, hors de l'école, à courir dans les lieux verdoyants, jouant également avec les jumeaux sous l'oeil attentif de sa grande sœur, alors que leurs parents travaillaient chacun de leur côté, ainsi qu'avec sa cousine Meryl qu'elle aimait énormément et dont le départ en Ecosse l'attrista énormément (la faisant pleurer durant des jours et des jours). Et lorsqu'elle se fatiguait, rentrant à la maison essoufflée par les nombreuses courses qu'elle avait fais, ses petites robes à chaque fois tâchées de terres ou d'herbes, Mana était sous les soins de sa grande sœur, qui ne tardait pas à passer le flambeau à sa mère lorsque celle-ci rentrait. Et à chaque fois que sa mère passait le pas de la porte, que la nuit tombait et qu'il était temps d'aller dormir, la petite fille écoutait avec attention les histoires que sa génitrice lui lisait, son imagination travaillant pour la faire plonger dans un rêve qui l'emporterait jusqu'au lendemain.

Voilà maintenant qu'elle avait 9 ans. A l'école, dans laquelle elle se trouvait au milieu de moldus, et où déjà, elle avait de bons résultats,  Mana se fit quelques amis au fil du temps. Cependant, cela ne dura que quelques mois, lorsqu'elle fut bien vite délaissée au profit d'une autre jeune écolière, nouvelle, plus riche, plus offrante, plus tout. Et elle essayait, Mana, chaque jour, de s'accrocher à cette amitié qu'elle croyait vraie mais dont elle ne comprenait pas la tournure. Ce fut la première peine qu'elle ressentit dans son cœur d'enfant, et à chaque fois que la fin des cours sonnaient, c'est le sac à moitié traînant par terre et les larmes coulant sur ses joues que la petite Olsenn rentrait chez elle. Et quand ses parents tentaient de savoir ce qui n'allait pas, ils n'arrivaient à avoir aucune réponse compréhensible à travers les sanglots incessants de Mana, jusqu'à ce qu'elle s'arrête et qu'elle tente de leur expliquer. « Ce ne sont pas de vrais amies, si elles te laissent de côté en ne revenant vers toi que pour observer tes devoirs. » disaient-ils en la regardant d'une manière qui se voulait désolée et réconfortante en même temps. Mais Mana ne voulaient pas les croire et continuait chaque jour de voir ses « amies » s'éloigner d'elle, sans avoir assez d'importance à leurs yeux pour réussir à les garder près d'elle.


Les mois d'après, la solitude était souvent la meilleure amie de Mana, et elle qui s'accrochait trop vite aux autres, se retrouvaient bien souvent déçue, pleurant dans les bras de son père ou de sa mère qui tentaient de la raisonner et de la rendre moins cœur d'artichaut. Puis, le début de l'année 1990 arriva, l'anniversaire de Mana arrivant le 06 Janvier, et la nouvelle tomba. Son père avait décidé de s'en aller pour l'Angleterre pour son travail, et la future élève de poudlard se devait de le suivre pour commencer son apprentissage dans cette fameuse enceinte de jeunes sorciers, lorsqu'elle atteindrait ses 11 ans. La jeune Olsenn avait hâte d'y entrer, son cœur battant rien qu'à l'idée de posséder une baguette magique dans ses mains et de pouvoir rencontrer de nouvelles personnes, mais elle ne voulait pas se séparer de sa mère et de sa grande sœur, qui, toutes deux, avaient fais le choix de rester à Trondheim. Néanmoins, la sorcière souhaitait que sa fille puisse avoir une première approche avec la légilimancie pour qu'elle se protège des mauvaises personnes, et alors que le jour de son départ pour l'Angleterre approchait à grand pas, sa génitrice vint la voir un soir, Mana lisant paisiblement un livre qui la tirait de ses pensées concernant ses « amies ». « Mana ? Il faut que je te parle de quelque chose avant que tu ne t'en aille avec ton père. » dit-elle en souriant, sur un ton doux comme à son habitude. Et, obéissante, la jeune Olsenn abandonna son livre pour se redresser et observer de ses beaux yeux sa mère, lui souriant doucement en retour. « Je ne veux pas que quiconque te blesse comme certaines de tes camarades l'ont fais durant ta scolarité ici. Dans le monde sorcier, il existe une certaine capacité qui peut te permettre de lire dans les pensées des autres. C'est ce que l'on appelle la légilimancie. Avec ça, je sais que tu pourras te protéger de ceux qui ne valent pas la peine. » ajouta t-elle, son regard plongeant dans celui de Mana. A ces mots, l'enfant de 10 ans fronça légèrement les sourcils, son sourire disparaissant légèrement. Et elle secoua la tête de gauche à droite après un instant de silence. « Je ne peux pas faire ça, maman. Je ne veux pas entrer dans la tête des gens et voir ce qu'ils pensent. Les pensées sont privées, je ne veux pas m'immiscer dedans... » dit-elle avec calme, se sentant déjà culpabiliser rien qu'à l'idée de savoir ce que serait en train de penser un de ses futurs camarades. Ainsi, elle secoua une nouvelle fois la tête de manière négative. « Non, je ne veux pas avoir cette capacité. » ajouta t-elle avant de voir l'air inquiet de sa mère, s'approchant finalement pour se blottir contre elle. Malgré les peines, Mana était bien trop sensible à cela et supporterait encore moins de rentrer dans l'esprit de son entourage.

Le jour J arriva ensuite. Les valises étaient closes, toutes faites, et le père de Mana vint l'aider à la descendre après avoir descendu celles de ses petits frères et sœurs jumeaux. Le temps des adieux était enfin là, et les larmes ne purent s'empêcher de couler le long des joues de la jeune Olsenn, qui resta de longues minutes dans les bras de sa grande sœur et de sa mère, son père ayant même un peu de mal à la tirer des bras de sa femme. Puis, après que le couple se soit dit au revoir, la famille désormais divisée en deux s'en alla chacun de son côté, la sorcière refermant la porte avec tristesse derrière elle, le moldu partant pour l'Angeleterre avec ses 3 enfants.
Le trajet se passa bien, Mana s'étant assoupie sur des pensées dirigées vers sa mère et sa sœur, et finalement, ils arrivèrent quelques temps après, dans une petite maison assez simplette mais jolie. Puis dans les jours qui suivirent, la sang-mêlée fit son entrée dans une école qu'elle savait temporaire. Néanmoins, elle ne pouvait s'empêcher de s'attacher aux autres, ayant cependant du mal à s'intégrer convenablement, mais finit par se faire  une amie qui ne la lâcha aucunement et avec qui elle s'entendit très bien, l'invitant parfois à la maison pour jouer avec elle. Mais cette amitié ne dura que quelques mois puisque lorsqu'elle atteignit ses 11 ans, Mana reçut une lettre de poudlard et dû prétexter un arrêt des cours pour aider son père afin de partir sans que rien ne soit soupçonné.


C'est ainsi que sa nouvelle vie en tant qu'élève dans une école de sorcellerie commença. Le début fut plutôt compliqué, Mana ayant du mal à s'y retrouver avec les nombreux achats à faire, mais au final, elle obtenu sa baguette, son familier et toutes ses affaires pour débuter dans les règles de l'art. Elle avait décidé de garder contact avec son amie moldue, mais bien vite celle-ci ne lui donna plus aucune nouvelle. Ce fut un nouveau coup dur pour Mana, qui se retrouva à nouveau seule dans sa classe de première année alors que la choixpeau l'avait mis dans la maison poufsouffle, tentant de s'intégrer au mieux dans cette immense bâtisse où la magie régnait en maître, étant tout de même heureuse de retrouver sa cousine Meryl qui était en 7ème année et avec qui elle souhaitait se retrouver dès qu'elle le pouvait. Mais bientôt, un an s'écoula et sa cousine dû s'en aller au grand regret de Mana, qui afficha une mine triste et inconsolable durant quelques temps. Et finalement, au fur et à mesure des années, elle se fit quelques amis, déçues par certains, s'appuyant sur d'autres. Tout se passait pour le mieux la plupart du temps, Mana aimant chaque jour un peu plus le monde magique.


Mais à la 7ème année, tout devint plus sombre. Le monde s'était couvert d'un voile noir. Voldemort venait de changer la donne, et les mangemorts avaient pris possession de poudlard. Dumbledore était mort, et Mana, fragile et peu imposante, était devenue la proie aussi bien des mangemorts (dont elle avait très peur tout comme de Voldemort) que des élèves partisan. Ainsi, un jour, alors que les cours débutaient, Mana fut retardé par un trio d'élèves sangs-purs qui lui barrèrent le passage avant de la plaquer contre le mur et de la rabaisser en faisant allusion au fait qu'elle était une sang-mêlée. Personne n'était là pour l'aider, et les larmes commencèrent à couler sur le beau visage de Mana, qui tentait de repousser les trois élèves, l'un d'eux tentant même de la toucher. A cet instant, elle tenta de le dégager, mais au même moment, une voix retentit et le trio se confronta à une nouvelle élève. Celle-ci réussit à les faire déguerpir et ainsi, elle venait de protéger Mana. C'était Ilaria Lodge, une fille de Gryffondor. Et à partir de ce jour où la jeune Olsenn n'arrêta pas de la remercier, elle ressentit une grande reconnaissance et une grande affection pour Ilaria qu'elle considérait désormais comme un être cher. Se sentant à jamais redevable qu'elle l'ait protéger, Mana tentait de lui faire de nombreux cadeaux et ne souhaitait pas la laisser filer entre ses doigts. C'était Ilaria. Elle était attachée à elle, et voulait rester près d'elle. Parce qu'elle avait l'impression dans son cœur qu'elle ne la lâcherait pas. Qu'elle serait là pour elle tout comme elle le serait envers Ilaria. C'était quelque chose qu'elle avait oublié depuis ses nombreuses déceptions et malgré les amitiés qu'elle avait tissé avec d'autres (mais qui, pour la quasi-totalité, n'était pas réciproque). Et désormais, elle se sentait revigorée, plus présente, plus vivante que jamais. Comme si l'ancienne élève de Beauxbatons avait enclenché une chose plus agréable en elle.

 

Et toi ? C'est encore moi . Sinon, il est dit que Minerva aime les croquettes au saumon