Aksel Bjorn Nordgaar

 

Caractère&Physique HEAD Je suis un loup solitaire. J’aime la compagnie des autres mais pas trop longtemps. Je ne suis pas difficile avec les relations humaines, j’aime juste avoir ma bulle. J’ai du mal à m’attacher, les sentiments, ce n’est pas trop mon truc. J’apprécie pourtant rendre service quand on me le demande, je ne suis pas un chien, j’suis quelqu’un de bien.  J’ai mes propres valeurs, ça peut parfois choquer les plus puritains mais ça, je m’en fous. C’est ce qu’on me reproche souvent : d’en faire qu’à ma tête, de ne pas penser aux répercussions des choses. Mais je n’y peux rien, je suis mon propre chef. Je suis plutôt quelqu’un de studieux et calme. Je ne suis pas forcément réservé mais je ne parle que si on me le demande ou si j’ai un objectif bien précis. Je suis très observateur et plutôt opportuniste. J’aime avoir le contrôle sur les choses. J’aime dominer, sentir que j’ai les choses en main. J’ai le culot de dire que je suis quelqu’un d’intelligent et manipulateur. Je n’ai pas peur de grand-chose  à par de perdre ma mère. C’est peut-être la raison pour laquelle je ne m’attache pas aux gens. J’aime le contact d’une peau nue contre la mienne. Peut-être ai-je un souci vis-à-vis de ça mais j’ai tendance à vouloir une relation sexuelle avec les gens que je trouve attirants. Et ils sont nombreux. Jamais d’amour, toujours du plaisir. Et je préviens. Ce n’est pas dans mes objectifs de blesser les gens, j’veux pas faire de mal à qui que ce soit. J'aime le jeu de la drague, sentir le rapprochement entre deux personne, les gloussements réciproques ...  Je suis quelqu’un de gentil, qui ne fait chier personne. Par contre, je peux être très rancunier et me venger de façon démesurée lorsque qu’on me trahi ou qu’on me met en colère. Le calme avant la tempête en quelque sorte. Les gens m'accordent souvent leur confiance mais entre-nous, je pense qu'ils ne devraient pas. Je n'ai rien à leur apporter sur le long terme. Quand ma scolarité sera terminée et que j'aurais mon diplôme, j'aurais disparu de leurs vies comme si je n'y était jamais entré. Je suis plutôt imprévisible. Etant de nature discrète, il m'arrive de me faire remarquer lorsque la situation se présente. Ça étonne souvent les gens. On dit de moi que je suis mystérieux et intriguant. Ayant manqué d'argent depuis ma naissance, je suis devenu quelqu'un de cupide et avare au fil du temps. Mon côté sombre de ma vie moldue n'a cependant pas encore déteint sur ma vie de sorcier.  BODY Grand et les épaules larges, ça ne fait aucun doute qu'il vient du Grand Nord. Il a les yeux clairs et un visage assez fermé, patrimoine

Anecdotes diverses A été renvoyé de Dumstrung pour avoir fait sauter la salle des cours de Magie Noire - N'a jamais compris pourquoi il était un sorcier - Préfère sa vie de Moldu que sa vie de sorcier - Perd sa baguette magique assez souvent - Il ne comprend pas l'utilité de la magie - Terminera sa scolarité pour faire plaisir à sa mère - N'a jamais eu de véritables amis et n'en voit pas spécialement l’intérêt - Bisexuel - Adore le thé et les petits biscuits pour tremper dedans - A un Chien comme animal de compagnie - Est sourd de l'oreille droite suite à l'explosion de Dumstrang - Préfère les filles quand elle se taisent - Aime marcher à pied nus - Adore la neige et le froid - Vient d'une famille pauvre - a des tatouages sur le corps - A une passion étrange pour les explosifs - A peur pour l'avenir de sa mère en tant que Moldue - Déteste le Quidditch - Apprend l'Anglais depuis des années mais n'est pas bilingue pour autant   Matières suivies Astronomie Botanique Potions Etude des Rhunes Divination Métamorphose Sortilèges

 

Raconte moi ton histoire

J’traine ma valise dans la neige. Je tire, je marche. Je garde la tête haute. Emmitouflé, je marche contre le vent. J’ai les joues roses, le vent piquant est agressif. En cette période la neige ne s’arrête pas de tomber. Les gros flocons brouillent ma vue mais je sais où je vais. Je connais le chemin par cœur. Qu’allais-je dire à ma mère ? Ma pauvre mère. Je n’avais pas encore pensé au discours que je lui tiendrais. Expulsé. Ça allait lui faire un choc.  J’avais marché des kilomètres depuis mon arrivée en gare. Mon petit patelin se trouvait assez loin de tout transport en commun mais nous les nordistes, nous avons l’habitude des grandes traversées. Je m’arrête un instant, je suis en sueur. Je tente de m’allumer une cigarette, elle s’éteint quasi immédiatement à cause des flocons. Fait chier.

Je n’ai jamais aimé Dumstrang, ni la magie d’ailleurs. J’aurais tout donné pour être normal et ne rien connaître de ce monde magique. Le château froid et ses élèves lugubres, c’était pas un endroit pour moi. Ma vie, elle devait se dérouler ici, dans la rue à trouver chaque jour un plan de survie. Avec mes potes, les vrais, les moldus, ceux qui règnent avec moi dans mon quartier mal famé.  On avait des projets. Des putains de projets. Le genre de projet qui faisait rêver, ceux qui te donnent des ailes. On avait chacun notre spécificité : mon truc à moi c’était les explosifs. Fil rouge et bleu, minuterie, tic tac BOUM. On s’était déjà introduit dans ces grands supermarchés gérés par ces connards de capitalisme. On avait volé dans les étalages, et on avait distribué notre butin aux habitants. On était vu comme des héros, des Robins des bois des temps modernes. Notre générosité était sans faille. Nous ce qu’on voulait c’était le communisme, le vrai. L’égalité pour tous, tous égaux. Pas de classes sociales, juste la vie simple. Ouais, c’est ça qu’on voulait. On était un beau gang d’ados en rébellion, des anarchistes prêts à tout pour vaincre ces connards de riches.  On était soudés comme les cinq doigts de la main. Jamais plus je ne trouverais des amis comme eux. La vraie amitié, la pure. Celle qui te fait sentir invincible lorsque tu te balade avec tes pairs. Et la magie avait tout foutu en l’air. J’ai dû leur mentir à eux, mes frères de toujours. Mais ils ne m’ont pas cru. Ils n’ont pas voulu croire que j’allais faire mon entrée dans un collège privé. Normal, ma mère et moi avion à peine de quoi nous nourrir. J’étais un lâche.

A Dumstrang je ne jouais pas au fier comme dans la rue. Je me faisais discret, les autres m’impressionnaient. C’étaient des gens très fermés pour la plus part. Ils m’intimidaient, me rouaient de coup parfois, j’étais différent. Ma différence m’a plongé dans un mutisme et dans les livres de magie alors que je détestais ça. Cependant, j’arrivais à me faire de l’argent que j’envoyais directement à ma mère. J’étais payé pour faire les devoirs et travaux de certains. Ils m’accordaient un moment de répit. J’suis pas un bagarreur, la solution qu’ils  me proposaient me semblait correcte. J’aime pas jouer des muscles et m’abandonner à la barbarie des gestes. Je préfère réfléchir, penser et analyser la situation sous tous ces angles. Mais les sorciers sont de drôles de personnes. Ils se sentent supérieur. Nous, les moldus ont à juste à fermer notre belle gueule et obéir. Après, ils s’étonnent qu’on pète un câble. Je m’étais perdu, je voulais redevenir la personne que j’étais. Montrer de quoi un moldu était capable, leur clouer le bec une bonne fois pour toutes. J’voulais leur prouver que nos inventions valaient plus que leurs tours de magie stupides. J’ai tout fait péter.  Il ne restait plus rien de la salle de Magie Noire après mon passage. Envolés les grimoires et les formules magiques qui pouvaient vous réduire à l’état de poussière. Badaboum, boum, boum. Expulsé.

- Mon Dieu Aksou que t’es-t-il arrivé ?!

J’vous présente ma mère. C’est une femme forte et douce. Il n’y a qu’elle qui a le droit de m’appeler Aksou. C’est une femme formidable que je respecte énormément. Je pense qu’aucun fils n’aime plus sa mère que moi. Mon père est décédé peu avant ma naissance, je n’ai jamais cherché à savoir comment, c’est un souvenir douloureux pour elle. Je déteste la voir triste. Je détourne mon regard d’elle, j’avais oublié les marques sur mon visage. Je sens son regard sur moi, elle espère comprendre mais elle n’y parviendra pas, je serais obligé de tout lui raconter. Une larme coule sur mon visage, le sel brûle mes plaies encore à vif. Je déglutis et je lève mon visage. Ma mère peut à présent découvrir mon œil enflé et la plaie qui balafre ma joue. Elle me pose des questions qui s’entremêlent dans ma tête. J’inspire profondément.

- Je me suis fait virer maman et par la même occasion ils en ont profité pour me torturer. Tu sais là-bas, c’est comme ça qu’on règle les problèmes chez les sorciers.

Ma mère me regarde et ne me dit rien. Je sais ce qu’elle se dit. Elle se demande qui a pu faire ça à son bébé, qui a osé lever la main sur lui. Elle le connait bien son fils, il ne ferait jamais de mal à qui que ce soit pour le plaisir. C’est un gars bien qu’elle a élevé avec de chouettes valeurs. Un gars qui ne mérite pas un tel traitement. Qui pourrait mériter ça d’ailleurs ? Personne.

- Je vais te faire couler un bain. Débarrasse-toi de tout ça, on discutera après.

Elle disparaît dans la pièce adjacente. Notre maison n’est pas très grande Elle est de plein pied et ne doit pas faire plus de 19mètres carrés qu’on loue pour une fortune. Ma mère à sa chambre. Lorsque j’habitais à la maison, j’avais mon matelas dans le salon que je glissais sous le canapé lorsque ma nuit de sommeil était terminée. On a toujours vécu simplement. Ma mère m’annonce que je peux aller me laver. Je me débarrasse de mon manteau et je laisse trainer ma valise dans l’entrée.
Mes muscles me font mal lorsque je me déshabille. Mes articulations sont douloureuses. L’eau chaude va apaiser tout ça. Du moins, je l’espère. L’eau chaude couvre mon corps. Je ferme les yeux et tente de ne plus penser aux dernières 48 heures. Malgré les récents évènements, je suis heureux d’être à la maison, je ne regrette rien.

- J’en avais marre maman, j’en pouvais plus. J’en avais marre d’être le larbin, d’être la tête de suédois sur qui on s’acharne parce qu’on a passé une mauvaise journée. Je ne vivais plus. Je pouvais plus rester là, les bras croisés à me laisser marcher sur les pieds et à avoir peur du lendemain. Je déteste cet endroit. Je déteste les gens. Ne m’oblige pas à y retourner s’il te plait.
-  J’aurais beau t’obliger mon fils, tu ne pourrais pas. Tu t’es fait renvoyer.

Je souris. Que c’était bon de la revoir. Au fil des années son visage s’était creusé à cause du temps qui passe mais elle restait toujours aussi belle. Elle entortille une mèche de cheveux autour de ses doigts. Elle a l’habitude de faire ça quand elle est mal à l’aise. Elle sourit faiblement, se lève et disparaît dans sa chambre. Je l’entends farfouiller et déplacer un meuble. Elle revient avec une boite à chaussures.

- Qu’est-ce que c’est ?
- Une boite à souvenirs. Les souvenirs de ton père.

Je manque de tomber de ma chaise. Nous n’avions jamais parlé de lui. C’était un sujet tabou à la maison. Elle me tend la boite. J’hésite à l’ouvrir. J’ai l’impression de tenir entre mes mains un bébé en porcelaine. J’ai peur de découvrir ce qu’elle contient. Je m’allume une cigarette après en avoir tendue une à ma mère. Nous fumons ensemble en silence. Je n’arrive pas à me décider à ouvrir cette boite. Je sais que c’est important, ma mère ne me l’aurait jamais donnée. Je me décide à ouvrir. Mon cœur rate un battement. Une baguette magique et des images en mouvement.

Mon père était un sorcier.

Je dépose la boite sans analyser son contenu plus en profondeur. Je regarde ma mère et soudain, j’ai envie de détester cet homme. Un sorcier. Je n’arrivais pas à le croire. Mais tout était logique finalement. Je me souvenais de la réaction de ma mère lorsque la magie est entrée dans ma vie, elle n’avait pas été surprise. Pour se justifier elle m’avait dit qu’elle savait que j’étais quelqu’un de particulier. Je serre les poings.

- Ton père… Ton père était quelqu’un de bien, Aksel. C’était un homme formidable, tu lui ressemble beaucoup.

Je me rallume une cigarette. Je reste silencieux. Je ne sais pas si j’ai envie d’entendre les éloges de mon père ou de m’enfermer dans une pièce pour ne plus entendre un mot.

- Ton père était Anglais. On s’est rencontrés quand celui-ci est venu pour affaires dans notre froid pays. Il travaillait au ministère de la magie. Dès que nous nous sommes vus, nous sommes tombés amoureux.

Sa voix se brise. Ô comme ce son est douloureux. Je prends la main de ma mère doucement. Je tente de lui fournir un peu de chaleur. Je sais ce que ça lui coûte de parler de lui.

-Ton père avait un grand poste à responsabilités. Il traquait les mauvais sorciers. Je ne me souviens plus de son appellation…
- Auror.
-Oui, tu as raison, c’est bien ça.

Toute la soirée, elle m’a expliqué les faits et gestes de mon père. Il avait suivi sa scolarité dans une école en Angleterre. Il en disait que du bon.  Ma mère m’a supplié de partir terminer ma scolarité à Poudlard. Elle n’en avait eu que des bons échos. Elle a réussi à me convaincre que les sorciers anglais étaient bien différents de ceux qui ont suivi leur scolarité à Dumstrang. Je voulais bien faire l’effort d’essayer d’obtenir mon diplôme. De toute façon, je savais quoi faire pour me faire renvoyer à présent.

Et puis... J'ai fini par apprécier Poudlard. Les gens étaient bien différent ici, ils étaient authentiques et sincères. Aucun de ceux qui ont un fond mauvais pouvaient être comparés à mes congeneres de Dumsteang. Ceux de Poudlard, c'était des chatons à côté. Et puis... il y a eu Voldemort.

UC


 

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