Adams Miller Scott

► Il a déjà signé une poitrine en souriant et prenant des photos les pouces en l’air;
► Son ancienne copine a perdu leur enfant à 25 semaines de grossesse, une fille;
► Il déteste Britney Spears;
► Il utilise souvent l’avion pour ses déplacements;
► Il connait bien les plages de nudistes;
► Bucky, un chien de race Schnauzer, est en garde en Amérique durant ses voyages;
► Il a déjà organisé un tournois de duelistes de sortilèges et il a gagné;
► Il a déjà mis sa robe de sorcier pour un strip coquin lors d’une fête arrosée;
► La journée de la mort de Diana, Princesse de Galles, Adams a pleuré;
► Il pensait que les gens de Poufsouffle n’étaient que des bizarres imbéciles, il l’est devenu.
► Il a écouté le film Titanic au cinéma, mais n'a pas pleuré. JACK!!
► Il a été figurant dans le film l'Effaceur auprès d'Arnold Schwarzenegger
 

- Aucun - 

C’est un grand gaillard, aux large d’épaule et à la mâchoire carrée. Il possède une longue chevelure dorée, une crinière épaisse qu’il attache parfois derrière sa tête en un chignon libre. Une barbe cours le long de son menton. Malgré sa stature impressionnante, son regard semble toujours doux et joyeux. Son sourire accompagne particulièrement ses états d’âme. Malgré la facilité pour les sorciers de se déplacer et de faire la loi du moindre effort, il prend le temps de construire son corps au travers de tâches physiques complexes pour le simple plaisir. Son travail demande aussi une apparence sans reproche, bien que ne se soit pas si bien vu de la part des sorciers. Il est actif et passionné. Il est souvent un pionner des tendances modernes comme la lutte contre l’utilisation de la fourrure. Cela lui vient surtout de son ancienne copine qui a disparu après avoir accouché d’une enfant mort-née. Il est sensible sur les causes humanitaires et profite de sa notoriété pour influencer des jugements.

Il a une concentration incroyable même si il semble lunatique et distrait par tout ce qui se passe. Il peut arrêter un duel de sorts pour faire signe à un fan et surprendre en ne prononçant que très peu de mots. C’est un bon vivant qui est capable de déléguer ses inquiétudes et la gestion aux autres. Son agent est particulièrement présent à cause de ça. Un simple coup de fils et le souci est réglé. Normalement, il n’y a que peu de soucis suite à une demande. Il n’est pas exigeant, sauf si une envie lui prend de visiter l’Angleterre ou un autre pays de même envergure.

Contrairement à beaucoup de sorcier, Adams s’habille dans un style moldu, actuel et à la mode. Il porte la robe de sorcier lorsqu’il le faut, mais ce n’est hélas pas son choix de prédilection. Il reste respectueux des anciennes coutumes et du choix des autres. Bien que ces décisions l’éloignent souvent des idéaux des sangs purs et des traditionnels, il n’hésite pas à s’investir dans la communauté.

Poufsouffle!»

Il eut un petit rire nerveux, mais souriant quand même à pleine dent. L’accueil était bienveillant malgré le peu de popularité de cette maison. On lui avait dit que les gens qui en faisait partie étaient étranges, asociaux et imbéciles. Il ne se considérait pas dans aucune de ces caractéristiques et sa mère avait été envoyé dans les Serdaigle. Il jeta un coup d’œil rapidement vers la table bleue. Certains avaient déjà remarqué son accent américain. Le jeune était curieux et ne se décourageait pas derrière les remarques acérées. Au contraire, les autres étaient avides de connaître les anecdotes de ce jeune homme blond.

«Ma mère est anglaise, mais j’ai vécu chez mon père aux États-Unis.»

Les questions fusaient de toute part. Son père avait déménagé de l’autre côté de l’océan malgré sa petite famille. Une offre d’emploi alléchante brisa ce qui restait du couple. Il paya quand même le voyage de ces deux enfants le premier été afin de profiter des grands espaces sauvages qu’offrait le pays. Le second s’avéra être plus qu’une visite. À la fin de la belle saison, Sébastien Miller n’avait plus de nouvelles de son ex-femme en Angleterre. Il ignorait comment gérer le problème sur le coup, mais engagea rapidement quelqu’un pour faire le relais sur le vieux continent et chercher la mère des enfants. Il connaissait le passé de sorcière de cette dernière, mais son tempérament l’empêchait de laisser derrière elle ces propres enfants. Les nouvelles arrivèrent rapidement et elle transmit une courte lettre. Ces mots expliquaient que des problèmes étaient de plus en plus présents en Angleterre, des choses qu’il n’entendrait pas parler car c’était d’un autre univers, un monde caché des moldus. Elle ne pouvait plus prendre contact durant un moment, mais elle accompagnerait ses enfants en pensées. Sébastien inventa une histoire positive comme il le faisait avec ses clients. Ils étaient tristes, mais ce fut vite oublié. La question était close.

Le train passait rapidement dans les landes du pays anglais.

«J’ai reçu ma lettre en Amérique! Le hibou ne volait presque plus! Imaginez la distances qu’il a fait!»

Adams grandit confiant, dans une culture plus moldus que sorcier avec un père aisé financièrement. Il passait ses étés au Canada auprès de ses grands-parents paternels et sa sœur chérie. Ses traits masculins et carrés lui permit d’avoir de la notoriété. Il reçut sa lettre un soir où il écoutait le football avec un bol de popcorn salé, des ailes de poulet et des rondelles d’oignon. Une vraie soirée américaine! Le hibou se faisait entendre dans la porte patio, grattant la moustiquaire et cherchant un endroit où entrer. Son père sorti le fusil, retira le cran de sécurité et s’approcha de la porte.

«Attend! Il a quelque chose!»

Le jeune Adams fonça en contournant son père et ouvrit la porte à la volée. Le volatile profita de l’ouverture pour se poser sur la table, déposer sa lettre et quitta aussitôt la maison. Ébahit, il ouvrit tranquillement l’enveloppe dorée.

Le temps était venu de rejoindre brièvement sa mère dont il avait des nouvelles des fois. Il se rendit à Poudlard le mois suivant, côtoyant des gens dont l’accent n’était pas le même que le sien. Cela lui conféra un charme supplémentaire qui lui donna de l’assurance en grandissant. Le jeune homme adorait les sortilèges et n’hésitait pas à provoquer les autres pour des duels. Ayant des rapprochements assez réguliers avec le monde des moldus avec ses retours fréquents en Amérique, la différence ne lui importait pas beaucoup. Il se sentait à l’aise dans les deux univers, ne prenant pas ombrage par les insultes de la monté de la pureté des sorciers. Il finit l’école sans vouloir réellement continuer dans les options qu’on lui donnait. Il se sentait un peu à part des rêves de la majorité et suivit son propre désire. On l’avait approché afin de faire une première publicité, chose qu’il accepta. C’était peut-être inutile dans les études qu’il avait entreprises, mais au moins il aurait du plaisir à plaire.

Il retourna s’établir en Amérique pour se concentrer sur le mannequinat. Ce métier lui permis de voyager un peu partout, ardent randonneur et protecteur de la flore sauvage. Il se mit au service des botanistes et sorciers à temps perdu. Il ne perdit pas sa passion pour les duels et s’approcha de la communauté Américaine à ce propos, voyageant en Angleterre sur de courtes périodes pour revoir des connaissances des études. Il suivit ainsi la remontée de Voldemort. Il doutait de la véracité de cette histoire. L’habitude des potinages hollywoodiens et les rumeurs sur son propre compte le laissait méfiant face à cette menace grandissante. Sa mère y croyait fortement au contraire. Il tentait de la rassurer comme il le pouvait.

Entretemps, il rencontra une femme merveilleuse, active sur les manifestations pour la paix et conter l’exploitation animale. Il participa dans quelques événements de petite envergure, se servant de son imagine contre l’utilisation de la fourrure et le déversement de produit chimique dans les lacs. De ces débats passionnels, elle tomba enceinte. Ils furent ravis d’accueillir cette petite vie dans la leur. Mais le destin se chargea du reste. À près de 25 semaines de grossesse, elle commença à avoir de douloureuses contractions et un saignement actif. Une fois à l’hôpital, malgré le soutien et le désir, une petite fille est née, bleue, morte. Sous la douleur, la jeune femme entra dans un état second et quitta Adams. La douleur était trop profonde. Lui-même sombra dans une brève période sombre ponctuée d’alcool et de défi. Il se foutait de perdre ou d’être ridicule.

Il se réveilla un matin. Le plafond était jaune et la lumière un peu trop brillante. Il laissa son regard s’habituer à la lumière vive avant d’observer.

«Tu as dormi trois jours Adams…trois!»

Il avait mal à la tête. La voix qui résonnait était celle de sa sœur.

«Laisse-moi tranquille Jessy»

«Lève tes fesses. On pose des questions et tu n’es qu’une épave. Vas-tu gâcher tout ce que tu as construit? Fait ton deuil, mais fait le bien.»

«J’ai dit laisse-moi tranquille!»

Il tendit sa main pour attraper sa baguette, mais il n’y avait rien. Sa sœur, Jessy, avait un sourire pervers au visage et elle regarda la baguette au bois pâle et jaunâtre. Il se leva prestement du sofa où il était étendu pour aller chercher son outil le plus précieux. Elle leva elle-même sa baguette et prononça quelques mots. Le bras de son frère tomba mollement, comme mort. Il continua d’avancer.

«Elle est partie Adams.»

Elle lui fit le même coup sur une jambe. Il serrait les dents en se relevant tant bien que mal. La deuxième jambe fut vite paralysée elle aussi. Il s’effondra de tout son long sur le plancher de bois. La rage dévastait son visage qui était tout à l’heure si calme.

«Ton enfant est mort et tu ne pourras rien y changer.»

Il s’accrocha au meuble et approcha sa main de sa baguette. Elle le figea dans son mouvement et s’approcha. Elle glissa ses doigts sur les tempes de son frère et appuya son menton sur son front.

«Je suis tellement désolé, mais tu dois vivre Adams.»

Elle resta immobile un long moment et releva ses sortilèges. Il se laissa tomber mou contre l’épaule de sa sœur et laissa la rage et la douleur se transformer en larmes. Elle lui flatta les cheveux encore. Il commença à vivre son deuil à partir de ce moment-là, faisant une croix sur cette enfant qui n’a jamais vu le soleil.

Il prit une année de pause au Canada afin de découvrir du pays, réfléchir et reprendre du mieux. Il reprit le temps de découvrir une matière qu’il adorait à Poudlard, la botanique. Il aida dans de grands champs fruitiers, prenant tout matériel agricole pour sa remise en forme. Il laissa pousser ses cheveux et sa barbe, lui garantissant un autre charme d’homme sauvage. Il appela son agent un matin et recommença à sortir dans le monde. Sa retraite avait été bénéfique. Il en sortait plus confiant, plus fort et prêt à affronter toutes les menaces qui se présenterait.

«Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom est de retour.»

C’était plutôt improbable suite à la défaite face aux Potter il y a quelques années. La menace allait changer le monde pour tout le monde à coup sûr si c’était véridique. Occupé par ses projets, il n’en fit pas de cas et se rangea vers la majorité des gens, ce n’était qu’une rumeur. Plongé dans la célébrité et les potins hollywoodiens, ce genre d’histoire faisait sensation. Il y avait sans aucun doute une autre partie à ce mouvement grandissant. Quoi qu’il en soit, certains avaient suivi les formations afin de devenir des élites contre les forces du mal. Ce n’était pas son cas. Il faisait ses duels par simple plaisir et orgueil et non pour vraiment mettre sa vie en danger. Les règles étaient plus strictes et les protocoles amusants à appliquer. Les informations lui parvenaient quand même de plus en plus, voyant le visage du jeune Potter dans articles des journaux anglais.

«Vous avez cinq minutes. On recommence le tournage et la scène est prête.»

Il regarda la directrice de tournage passer avec son scénario dans les mains. Arnold Schwarzenegger passait aux dernières retouches de maquillage. Adams plia le journal, le déposa dans son veston et rejoignit la troupe de figurants pour les dernières minutes de tournage. En pleine scène, il vit sa sœur et sa mère près des portes de sorties. Il les rejoignit aussitôt la phrase d’Arnold dite et que le «Couper!» soit prononcé.

«Mere, Jessy…qu’est-ce qu’il y a?»

«Les mangemorts ont réparus en Angleterre, Azkaban est vide et Dumbledor est mort.»

Même pour quelqu’un qui n’était plus actif auprès des sorciers, il fut sous le choc de telles nouvelles.

«Il est vraiment là?»

«C’est ce qu’on raconte. Ils ont besoin d’aide.» répondit Jessy.

Il n’était pas un preux chevalier et préférait la paix à la violence. Se présenter en Angleterre était une chasse active contre lui. Le rôle de la proie ne lui plaisait pas plus que ça.

«Nous y allons mon fils. Cela nous concerne tous.»

Il jeta un coup d’œil en arrière. Les acteurs s’étaient dispersés et le tournage terminé. Il n’avait pas de contrat actif car il prévoyait partir au Pérou visiter le Matsu Pichu. L’ascension de la montagne et sa végétation particulière le motivait.

«On a besoin de toi. Tu es doué.»

«Je viens, mais je ne me mêle pas du conflit tant que je n’en sais pas d’avantage.»

Il fut rapidement mêlé à tout ce qui se passait, prenant en charge quelques personnes qui avaient fui les centres principaux. Étant lui-même un sang mêlé, il eut à se défendre quelque fois contre les sorciers masqués pour disparaître à nouveau dans les brumes. Sa stature imposante était parfois suffisante à faire fuir les gens. Il était quand même connu pour être un duelliste hors pair et un combattant souriant. Il ne cherchait pas spécialement les rencontres contre les mangemorts ni ne participait aux réunions pour arrêter la menace. Il s’impliquait au minimum, tentant de faire la lumière sur les événements et fournissant les journaux pour éclater un maximum d’exagération. Parfois, les rumeurs avaient plus de pouvoir afin de stimuler les actions. Il ouvrit son cercle social, tentant de se faire des contacts en ville et se mélangeant au monde moldus tout à la fois. Sa baguette n’était jamais loin.