[HARMONISATION] Antonio Carrow

★ IL SORT AVEC IVY WEASLEY.
★ IL CRAQUE POUR SON AMI ALEC MAIS NE SE L'AVOUE PAS.
★ IL DÉTESTE LES FILLES.
★ IL FUME ET IL LUI ARRIVE DE PRENDRE DES SUBSTANCES ILLICITES MAIS CHUT IL NE FAUT PAS LE DIRE.
★ IL A UN CHAT NOIR AVEC UNE TÂCHE BLANCHE SUR LE MUSEAU, IL L’A APPELÉ PICASSO.
★ IL JOUE DE LA GUITARE ET DU PIANO.
★ IL A DES CICATRICES DANS LE DOS.  

Aucun 

Froid, distant, secret, Antonio détient une certaine aura de mystère, et, de prime abord, il semble difficile de le comprendre... Il cache en fait sa sensibilité, sa timidité et son inquiétude perpétuelle derrière une cuirasse, qui le fait paraître dur ou même cynique, lui qui, le plus souvent, arbore un petit sourire sarcastique au coin des lèvres. Tonio a un côté sombre et, alors qu'il se présente comme un psychopathe et un sadique, il a un charisme intense qui attire les gens. Cette bizarre alchimie le rend souvent insaisissable et complexe. Il oscille d'une tendance à une autre sans véritable transition. Il peut avoir une démarche nonchalante et soudain arborer une allure fière et altière. Il est lunatique et cela se traduit par un caractère cyclothymique, changeant, avec un itinéraire contrasté, sur une toile de fond d'inadaptation et de nervosité intérieure. Il peut d'ailleurs lui arriver d'avoir le sentiment d'être à part. Son originalité sera aussi marginalité, et il sera susceptible de sombrer dans la révolte ou l'agressivité, liées souvent à un certain sentiment de persécution. Il se montre susceptible et vexé au moindre échec, supporte difficilement de n'être pas toujours brillant, et se laisse emporter par la colère, la rancune ou la jalousie lorsqu'il n'y parvient pas. Il a très peu d’ami, il faut dire que son sale caractère n’aide pas à aller vers lui, c’est un sale petit con quand il s’y met et il peut se montrer vraiment méchant, surtout avec les filles qu’il déteste. Il prend plaisir à les voir souffrir. Mais si on cherche bien on peut parfois découvrir un être vulnérable, loyal, drôle, seulement, il ne dévoile cette deuxième facette qu'à ses proches, c’est à dire pas grand monde, la fierté et l'orgueil lui interdisant de montrer ses failles, si minimes soient-elles...

Physiquement c’est un jeune homme grand, les cheveux châtains et les yeux marrons. Il est mince mais athlétique, il aime prendre soin de son apparence alors même si il n’aime pas forcément faire du sport il s’oblige à en faire pour ne pas être trop maigre. On peut dire qu’il a un physique avantageux, avec son visage enfantin il fait craqué énormément de filles, mais qui sait aussi des garçons ? En tout cas il en joue, il aime manipuler ses proies pour qu’elles tombent sous son charme et ensuite il prend un malin plaisir à les faire souffrir parce que lui n’en prend aucun à être en relation avec une fille. Il prend, il jette et si elle pleure c’est encore mieux. Encore une fois il oscille entre jouer au séducteur où être très glacial et distant avec la gente féminine. Il doit se donner un genre, faire bonne figure, il se cache derrière un mur qu’il a bâtit depuis qu’il est enfant alors ça vient naturellement à force. Mais on peut dire qu’il a l’esprit tourmenté, il se perd avec toutes ses personnalités qu’il a créé pour se protéger. Vous découvrirez dans son histoire pourquoi ce jeune homme est devenu détestablement attachant ou pas.

Je vais vous raconter mon histoire. Je suis né à Londres dans une famille de sang-pur fidèle au Seigneur des Ténèbres. Mon père est un homme froid et sévère, à ma naissance il fut content de voir que je n’étais pas une fille, c’est peut-être la seule chose de bien que j’ai fait à ses yeux. Il m’a élevé avec dureté, il m’a cogné le dos bien souvent et mon postérieur encore plus. J’ai même des cicatrices dans le dos à cause des coups qu’il me donnait avec une lanière en cuir, qu’il prenait soin de pendre à côté du placard à balai. J’ai souvent rêvé de la faire disparaître où de la brûler mais à quoi ça aurait servit si ce n’est à ce qu’il me frappe encore plus.Je ne suis qu’un môme mais il me traite avec brutalité. De toute façon je ne connais rien d’autres que les bastonnades, certains sont élevés dans l’amour et la bienveillance, moi je ne connais pas ces mots.

En ce qui concerne ma mère je ne peux pas en dire grand-chose puisque je ne me souviens même pas de son visage. A l’âge de trois ans elle m’a abandonné aux mains de cette brute, la seule chose que je sais c’est qu’elle est italienne et de sang-pur également. Je me souviens des cris, je me souviens qu’elle a claqué la porte, en tout cas elle ne m’a pas prit avec elle et depuis je rêve de la retrouver pour me venger. Je ne comprend pas qu’on puisse laisser un enfant avec un homme violent et sans cœur, pour moi elle est pire que mon père car elle a prit la fuite sans même penser à ce que j’allais devenir après son départ. Il est devenu encore plus violent, parfois il ne me donnait pas à manger juste parce que j’avais désobéit, mais quand on est un gamin on ne peut pas toujours être irréprochable.

Plus tard quand je suis rentrée en première année il m’a confié que si il s’est comporté ainsi avec moi c’est pour que je sois un bon sorcier qui plus tard rejoindrait les rangs de Voldemort mais que pour le moment je suis trop petit pour comprendre. Apparemment mon grand-père se comportait de la même manière avec lui, je ne sais pas si ça l’excuse ou non, de toute manière j’ai grandit dans la violence alors pour moi c’est devenu normal. Tellement que je suis devenu un vrai petit con avec mes nouveaux camarades, surtout les filles, je ne me suis pas fait beaucoup d’amis car je passais mon temps à les embêter et les rabaisser. Mes seuls amis étaient des sang-pur car mon père m’a toujours fait comprendre qu’il ne fallait pas se mélanger. Et sinon j’ai été répartit à Serpentard mais je crois inutile d’expliquer pourquoi. Je suis fier de porter ses couleurs et j’adore les serpents, ils sont fourbes et dangereux tout comme moi.

En deuxième et troisième année j’ai continué à être détestable, de toute manière il n’y a que ça que je sais faire et puis ça ne me dérange pas d’être un petit con, je crois même que j’adore ça. C’est peut-être une façon de me venger de tous les coups que j’ai prit par mon père. Je ne suis pas un enfant normal, qui va rire, faire des blagues, non je suis dans mon coin, je ne souris pas, j’observe et je prépare des mauvais coups. Mais quelque chose à changé en quatrième année, une personne qui jusqu’à là m’insupportais, a changé ma vision de la vie. Alec. Un garçon souriant, pleins de joies de vivre, tout ce qui me sort par les yeux, une part de jalousie peut-être, après tout moi je ne connais pas ce sentiment de plénitude. Mais un jour il a vu mes cicatrices, sur le coup j’ai voulu le tuer pour le faire taire car personne n’est au courant de mon histoire. Et pourtant il a su trouver les mots, il m’a apporté de l’attention, il m’a déstabilisé par sa douceur alors que je n’ai pas été tendre avec lui. Ce jour là je n’ai pas sut quoi lui répondre, moi qui pourtant ai toujours un mot désagréable à balancer, je suis resté muet.

Il est devenu ma petite lumière. Ma première petite lumière. Il a ouvert en moi une facette que je ne connaissais pas jusqu’à maintenant. Je me suis sentit bien, enfin je crois que c’est comme ça qu’on dit quand on se sent libre et léger en présence de quelqu’un. Je n’ai connu que l’obscurité et la noirceur et il a éclairé mon chemin et pour la première fois j’ai ris. Quelle sensation étrange. A ce moment là j’ai eut besoin de lui dans ma vie, je suis comme un drogué en manque d’héroïne si je ne le côtoie pas. C’est sûrement égoïste parce que la seule chose qui m’importe c’est de ressentir ce sentiment d’aisance qu’il m’apporte. Il faut dire que c’est nouveau pour moi et je crois que ça me plaît. Enfin une partie de moi seulement, car l’autre adore être un petit con. J’aime sortir avec des filles, qu’elles s’attachent à moi, juste pour le plaisir de les faire pleurer. Bien que je ne sois pas démonstratif, ni chaleureux, d’autres petites lumières sont venues à moi et j’en ai laissé venir, mais d’autres sont parties, je crois que ces lumières veulent me voir changer mais elles savent que c’est en vain alors elles partent.

En sixième année, avec le retour du Seigneur des Ténèbres, je n’ai pas eut le choix que de m’éloigner d’elles, car oui je dois faire bonne figure et elles ne sont pas toutes pures. Je pense qu’elles comprennent, d’autres pas, mais Alec lui est toujours là, il ne veut pas que je le repousse, je pense qu’il croit qu’il y a un espoir pour moi. Un espoir de n’être que lumière, mais il se trompe, je suis bien trop sombre pour changer et puis il y a cette partie de moi qui ne veut pas changer car j’aime faire souffrir toutes ces filles et encore plus celles qui tournent autour de ma petite lumière, qui par ailleurs m’énerve également car il ne les repousse pas. Je suis égoïste quand ça le concerne car c’est le premier a m’avoir donné de l’amour, à m’avoir fait confiance alors je ne veux pas qu’on me le prenne, ni qu’on lui fasse de la peine. Tuer ne me fait pas peur. J’attends le jour où je pourrais tuer ma mère alors si je dois tuer une personne qui se met en travers de mon chemin ça ne me dérange pas. Je fais parti de la milice, ce poste est fait pour moi et je suis bien content de pouvoir punir les élèves qui désobéiront au règlement. Et si vous voulez savoir ce que ça me fait que Voldemort soit de retour, alors j’ai envie de vous dire qu’une partie de moi est ravit et qu’une autre un peu moins car je sais que mes petites lumières risquent de s’éteindre par sa faute.

Voilà mon histoire, il n’y a que Alec qui est au courant que mon père me bat, je crois que c’est pour ça aussi qu’il m’aime parce qu’il sait que si je suis un petit con ce n’est pas vraiment de ma faute. Non ? Si mes parents m’avaient donné tout l’amour du monde j’aurai été comme tous ses enfants heureux, j’aurai été cet enfant qui rit avec ses amis, qui joue et qui se fait embêter par un petit con. Et peut-être que ce petit con j’aurai cherché à éclairer son chemin ou peut-être que je me serai contenter de le trouver con sans chercher plus loin.