Rien est vrai tout est permis

Assez paradoxal, Oscar ne sait pas réellement qui il est. Le jeune homme au premier abord, est d'un naturel gentil et altruiste. Mais il a également cette part d'ombre qui fait de lui un humain des plus basiques. Souvent en contradiction avec ses principes...

Il est un garçon à première vue travailleur, dont l'effort dans les études est une notion primordiale pour sa réussite. Intelligent, il a certaines capacités qui ne lui font pas défaut. Cependant, comme tout adolescent, il a cette part de procrastination qui exige de lui à ce qu'il devienne flemmard dans la vie de tout les jours. C'est un garçon survolté la plupart du temps, à un poil de l'hyperactivité, d'où son côté sportif afin de tenter de canaliser toute cette fougue qu'il abrite. Toujours excessif, il fait parti de ceux que l'on a parfois du mal à supporter tout au long de la journée. Loyal et sociable oui, mais avec une poignée de personnes, le jeune homme aime se complaire dans un cercle d'amis restreint, restant courtois et altruiste avec les autres, sauf la gente féminine, qui lui fait effroyablement peur pour une raison obscure appelée X. Rusé, il aime faire des plans, encore et toujours, gratter les mensonges pour avoir la vérité absolue, arriver à ses fins. Il est cependant discret, discret sur qui il est, discret sur ses mots qu'il garde au fond de sa gorge comme si tout était précieux. Il n'aime pas réellement parler de lui, comme si ça devait se mériter. Comme tout adolescent en crise, il est colérique, un rien peu briser ce calme qu'il tente de garder, le mettant en une colère noire presque abusive. Il est toujours honnête, que ce soit pour les bonnes ou les mauvaises choses, ce qui le rend souvent maladroit aux yeux des autres. Il est injuste, souvent, car autant il sera chaleureux envers ses compagnons d'amitié, autant il sera froid et méchant avec les filles qui l'abordent. Un dégoût profond de la gente féminine sans vraiment en savoir la raison.

Je suis né à Londres, la nuit du quatorze Février. Jour de l'amour dégoulinant, de l'amour triomphant. Cependant, je n'ai jamais connu l'amour.  J'ai cru à un moment, lorsque j'étais en primaire, je l'avais rencontré en classe, quant le professeur l'avait obligée à s'assoir auprès de moi afin de la séparer de ses amies plus ou moins intelligentes. J'étais tombé amoureux d'elle, de suite. Lorsqu'elle me demanda si elle pouvait copier sur moi en anglais. Je lui ai ouvert les portes et accompagnée de classe en classe pendant des semaines, portant ses livres, aussi lourds qu'ils puissent être. Et un jour, que j'avais pensé être le bon, j'ai voulu offrir une bague en plastique trouvée dans un distributeur à Jessica Grumpy. Mais elle a juste ricaner avant de partir, après m'avoir envoyé un coup de pieds dans les testicules. Ma vie après ça, fut plus tranquille, ébaucher des plans pour séduire cette fille m'avait pris tellement de temps que je n'en avais plus eu pour tout le reste. La télévision par exemple. Alors, maintenant libéré de ce fardeau, je découvrais les joies des séries télévisées. Mon goût allant vers la carrière d'avocat. Un but ultime. Mais mes parents eux, attendaient autre chose de moi, me préparant à une nouvelle vie. La magie...

Mes pouvoirs se révélèrent un soir, lorsque mon père et ma mère me faisaient subir leur dispute hebdomadaire. La colère m'avait envahie, et d'un coup d'un seul, les éléments de la table voltigèrent dans la pièce. Mes ambitions changèrent alors tout bonnement. Comme si toute ma vie de moldu prenait fin, ce qui en quelques sortes, était le cas. Poudlard m'ouvrit les bras. Au début, tout allait bien. Le monde tournait rond, les cours, l'apprentissage, les nouveaux buts. Je voulais devenir premier ministre de la magie. Je ne pensais pas à ce qu'il se passait autour de moi, autour de nous, jeunesse intrépide. Tout semblait pourtant se dégrader. Et un jour, la grande guerre. La peur, les cris, les morts. Et le néant. Le mal avait conquis le monde. Il fallait maintenant choisir son camp, le bien, le mal, mourir ou survivre. Mon père, avait choisi de survivre. Il avait quitté ma moldue de mère, qu'il désigna alors comme indésirable. M'interdisant de la voir, aussi, nous avions choisi de renier une partie de moi, pour ne faire ressortir que sa pureté. Les moldus de la famille n'étant qu'un malencontreux écart de parcours. Pour ma part, j'avais abdiqué, je ne voulais plus me battre dans cette guerre, pour le règne de celui dont on ne doit pas prononcer le nom aux yeux du monde. Neutre, au fond de moi, bien enfoui. Comme le plus sombre de mes secrets.