Siarl MacIntyre

Siarl c’est cette jeune femme d’un peu plus de 30 ans, cette rousse aux yeux vert. Elle est plutôt belle. Souvent souriante avant, elle sourit moins depuis quelques années, et quand elle sourit ce ne sont pas des vrais sourire heureux. Elle à l'air triste quand elle pense à sa famille ou à son frère.

Siarl, c’est cette jeune femme qui n’a pas sa langue dans sa poche et qui n’est pas facilement intimidée. C’est quelqu’un de bien Siarl vous savez. Elle est gentille, pas naïve, gentille tant qu’on ne lui casse pas les pieds. Amoureuse des livres et rat de bibliothèque, elle n’est néanmoins pas quelqu’un qui étale ses connaissances, elle a souvent un livre a portée de main.

Héroïque et avide de justice, elle n’a jamais supporter l’injustice même lorsqu’elle était à Poudlard. Elle est loyale, envers l'Ordre du Phénix, envers ses amis, jamais elle ne pourra les trahir. Elle est courageuse mais pas impulsive, elle réfléchit avant d’agir et ne fonce pas tête baissée. Calme et patiente, il n’est pas facile de la mettre en colère, mais mieux vaut éviter de tenter le diable, si vous êtes trop casse pieds... gare à vous. Intelligente et douée, Siarl n’est pas arrogante, elle est travailleuse.

Déterminée, elle ne baisse jamais les bras, et n’aime pas voir des gens baisser les bras. Siarl n’est pas très bavarde, enfin, elle ne parle pas pour ne rien dire en tout cas, elle aime avoir des discutions intéressantes sur n’importe quel sujet, tant que ça n’est pas du bavardage inutile. Siarl n'aime pas parler d'elle-même, elle reste secrète sur sa vie privée, et sur d'autres choses, ça ne regarde personne dit-elle. Elle est cependant amicale, et assez sympathique, elle est sociable.

Depuis quelques années, elle fait son travail en solitaire, personne n’est à la hauteur, ni ne la connait aussi bien que son ancienne partenaire qui est désormais directrice adjointe, alors elle fait cavalier seul, ça ne la dérange pas, elle préfère faire son boulot seule, d'autant plus qu'elle sait se faire assez discrète pour ça.

Siarl est née il y a 33 ans, c’était une belle journée de Juin, le début de l’été. En Écosse, dans un petit village à deux ou trois kilomètres du Loch Ness (elle en a passé des heures sur ses berges dans l’espoir d’apercevoir le monstre). Une famille de sang-mêlé, ça remonte à quelques générations, mais ses parents ont toujours mis un point d’honneur à dire que la pureté du sang n’avait aucune importance. Siarl a eu une enfance heureuse, entourée de parents aimant et d’un frère de deux ans son cadet qui la jalousait pour ce qu’elle faisait... néanmoins, Siarl ne s’en rendait pas compte.

Enfant curieuse et intelligente, Siarl passait son temps entre ses « aventures sur les berges du lac » et le bureau/bibliothèque de son père où la collection de livre de ses parents était rangée.

A ses onze ans elle reçut sa lettre de Poudlard, très heureuse d’y aller. Nous passerons sur la visite sur le chemin de traverse, néanmoins, à cette occasion ses parents lui achetèrent sa baguette, une belle baguette en bois de Chêne rouge avec une plume d’oiseau-tonnerre pour le cœur, elle mesure une trentaine de centimètre. Un cœur fait « pour quelqu’un de fort » avait dit OIlivander.

À Poudlard, elle fut envoyée à Gryffondor, malgré son côté rat de bibliothèque. Pour son courage avait dit le Choixpeau. Siarl a rejoint l’équipe de Quidditch de sa maison dès sa deuxième année, s’imposant face à un garçon plus grand, plus vieux et plus costaud qu’elle pour le poste de batteur. Et elle était une excellente joueuse.

Les années passent sans trop de problème, elle devient amie avec les jumelles O’Sullivan avec qui elle partage un dortoir, mais elle est plus proche de Roàn... et comme avec son frère, elle ne remarqua pas la jalousie de Siobhan. Elle ne remarque pas ce genre de chose, parce qu’elle ne pense pas qu’il y a des raisons de la jalouser. Certes, elle est plutôt douée en cours -sauf en astronomie et en histoire de la magie- mais c’est du travail, elle n’est pas un génie elle travaille dur pour réussir, pour avoir des bonnes notes.

En cinquième année elle passe ses BUSEs, elle obtient de bonnes notes, quelques O, plusieurs E, peu de A. Elle parvient même à décrocher A en astronomie et en Histoire de la magie, matière qu’elle abandonne dès sa rentrée en sixième, pour se concentrer uniquement sur les matières dont elle a besoin pour le métier qu’elle vise. Ses ASPICs elle les réussit également, des bonnes notes, elle n’est pas la meilleure élève mais elle est dans les quinze meilleurs.

Après Poudlard, elle commence sa formation d’Auror. Elle y retrouve Roàn. C’était le père de Roàn qui dirigeait le bureau des Aurors et il était un bon mentor. Au terme de sa formation, elle devient le binôme de Roàn, ce qui ne pouvait que lui faire plaisir. Et faire plaisir à Roàn. Elles se connaissent, elles se sont entraînées ensembles, elles savent comment réagit l’autre.

Les années passent, et elle est âgée de 23 ans quand son petit frère est découvert parmi un groupe de fanatique souhaitant ressusciter Voldemort. Le combat est dur, et c’est elle qui assène le sort fatal à son frère. Rongée par la culpabilité, elle perd son sourire et sa joie de vivre, elle coupe les ponts avec ses parents... parce qu’elle s’en veut. Elle songe parfois que si son frère a fait ça c’est de sa faute, elle songe qu’elle aurait dû voir quelque chose, qu’elle aurait remarqué que son frère sombrait.

Les années passent et elle remonte doucement la pente, mais elle ne reprend pas contact avec ses parents.

En 1991, le massacre de la famille O’Sullivan... elle est la première sur les lieux. Et malgré tout ce qu’elle a pu apprendre pendant ses années en tant qu’Auror, il y a une chose qu’elle ne sait pas..., comment annoncer à Roàn que Siobhan est morte comme toute sa famille -ou presque-. C’est elle qui mène l’enquête, sans Roàn qui ne peut pas s’occuper de cette affaire. Et elle découvre que c’est le gang de Greyback qui est coupable, elle arrête plusieurs loups et ils finisset à Azkaban, mais elle n’arrive pas à arrêter le vrai coupable.

Alors la culpabilité revient, en force, elle s’en veut parce qu’elle aurait pu faire plus. Elle aurait voulu pouvoir faire plus.

Deux ans plus tard, elle sauve la vie de Roàn pendant une mission dangereuse. Et la panique du frère de Roàn pousse son amie à arrêter d’être Auror, elle voit Roàn devenir directrice adjointe du département de la justice magique, et c’est bien... son amie ne sera plus sur le terrain, son amie ne sera plus mise en danger, elle a encore son frère dont elle doit s’occuper après tout. Et Siarl commence à faire cavalier seul, elle refuse tout autre partenaire.

Lors d’une échauffourée avec des mangemorts, après le retour officiel de Voldemort, elle apprend l’existence de l’ordre, elle accepte de les rejoindre. Et lorsqu’elle apprend qu’Eddrad O’Sullivan était un des membres de l’ordre à l’époque de sa fondation, elle voudrait réussir à convaincre Roàn de les rejoindre aussi, mais... elle sait bien que convaincre Roàn revient à parler à un mur, c’est qu’elle est butée son amie, mais Siarl ne désespère pas.

Et désormais tout est différent, Dumbledore est mort, Voldemort semble avoir pris le contrôle... en tout cas il tient le ministère et Poudlard... Elle a peur de ce qui pourrait arriver au frère de Roàn. Siarl n’a pas quitter son travail, elle est Auror et n’abandonnera pas, elle refuse de baisser les bras. Elle essaie de continuer, comme d’autres, à aider l’ordre. Elle fait ce qu’elle peut, mais ça n’est pas assez... ça n’est jamais assez.