Kara / Love is all we need

Douce et généreuse, Kara est de celles qui font attention au gens autour. Elle vit pour et à travers les autres.
Triste sort devenu réalité ? Elle ne voit pourtant pas les choses ainsi.
La jeune avait avait cette impression constant qu'on avait de grandes attendes envers elle. Une pression que la faisait craquer. Elle est forte,
mais ne le voit pas. Elle a du mal à faire confiance, car elle a peur d'être blessée. L'anxiété, la peur, ça la dévore de l'intérieur. Mais elle relève toujours la tête. Souriante, à l'écoute, elle ferait tout pour aider les autres et encore plus pour ceux à qui elle tient. Mais elle refuse pourtant de prendre un côté dans cette guerre, de peur de ne pas être à la hauteur ? Attentive, réservée, mais tout de même sociable, elle fait rarement le premier pas, mais quiconque ira vers elle pourra voir qu'elle n'est pas méchante. Enfin, pas volontairement, mais la jeune femme à toute de même un côté impulsif et peu aisément dire des mots qu'elle ne pense pas lorsqu'elle est blessée. Elle ne veut pas faire de mal, mais elle essaie de se défendre comme elle peut et regrette souvent cette parole de trop. Romantique, charmante, maladroite. Elle se sent aisément coupable de tout, mais à conscience que c'est ce qui la rend vivante. Elle aime les petits détails de la vie, sourit.
Bonne oratrice, elle essaie toujours de trouver les mots justes. Elle aime les gens, ne supporte pas le rejet et c'est sans doute ce qui la pousse à rester seule le plus souvent possible. Controversée, adorable. Elle a peur de s'attacher, mais est au final loyale, envers et contre tout. Un peu tête en l'air, elle est courageuse, même si elle ne s'en rend pas compte. Elle aimerait ce dire qu'un jour, elle n'aura plus peur...  

Il n'y a d'histoires que celles que l'on choisi de raconter. Et de famille que celle que l'on choisi de considérer comme tel. Pour Kara, c'était le décors de la petite famille parfaite et unie. Un noyau nucléaire qu'était le rêve de n'importe quel enfant de ce monde magique, tordu et sinistre. Les familles heureuses étaient rares, mais elle, avait cette chance. Cette chance d'être aimée par ses parents et sa fratrie d'un amour incorruptible. Elle grandit dans le bonheur,  dans l'amour... et dans la peur. Cette peur qui, sans qu'elle ne sache pourquoi ou comment avait toujours été présente.  Comme un sentiment qui ne la quittait que très rarement. Mais plus encore, depuis toute petite, elle savait quand ses frères et sœurs étaient heureux, quand ils avaient mal ou quand ils avaient besoin d'une épaule sur laquelle pleurer. Certains disaient que c'était simplement une connexion familiale Peut-être ! Peut-être pas...

Noyau familial irréprochable d'une famille en pleine décomposition. Elle se souviendra toujours de cet homme imposant, cet homme qu'elle n'avait rencontré qu'une seule fois, alors qu'elle n'avait que huit ans. Avec ses cheveux gris courts et ses yeux bleu de glace, froid et dur comme les pires  tempêtes de l'hiver. Cet homme intimidant, croisé sur le chemin de traverse alors qu'elle accompagnait sa mère pour faire quelques courses. Il était imposant et elle s'était automatiquement cachée derrière sa mère. Et lui, la voyait pour ce qu'elle était, une abomination, un mauvais choix. Une famille parfaite inaltérable qui avait créer par sa propre formation, le déclin d'une autre. Cet homme, c'était son grand-père maternel. Un sang-pur qui ne jurait que par les siens. Le père de Kara étant un sang-mêlé, sa mère avait du faire un choix. Et elle l'avait choisi lui, plutôt que de rester avec sa propre famille. Inutile de préciser que son père avait été fou de rage avant de renier la jeune femme. Alors lorsqu'il croisa cette fille qui n'était plus la sienne, avec cette abomination qui lui servait d'enfant, la scène ne plus pas des plus agréables. Et Kara n'oublia jamais cet homme qui la hante encore aujourd'hui par son ton froid, ses yeux de glace et ses paroles tranchantes. Et si tout n'était pas aussi parfait qu'elle le croyait ?

Entrer à Poudlard fut pour elle une évidence, elle qui en avait toujours rêver. Et il n'y a rien de précis à raconter sur les années d'étude de cette gamine. Si ce n'est qu'il y avait lui, cet Harry Potter, qu'elle refusait de juger, mais qui apportait indéniablement le malheur sur tout ceux qui croisait son chemin. Ou n'était-ce qu'un malheureux concours de circonstance ? Elle ne saurait dire, mais dans ce nouvel environnement, ce fut inévitable et ça fini par la frapper d'un coup. Ce mal qui avait grandi peu à peu depuis son arrivé, explosa à la mort de Cédric Digory, alors qu'elle était en troisième année. Cédric avait été un protecteur pour elle, une figure vers laquelle se tourner dans le dortoir, un peu comme un frère de substitution. Sa mort éveilla en elle un don qu'elle aurait préféré garder enfouis. Les gens, les sentiments, le malheur, tout ça, elle le ressentait. Elle qui avait toujours voulu le mieux, elle ne peut s'empêcher d'essayer de calmer la souffrance du monde. Elle s'épuise, elle ne sait plus que faire. Mais elle n'arrive pas à s'effacer. Elle ne distinguent plus les émotions qui s'emmêlent souvent dans un kaléidoscope infernal.  Et avec le temps, les années, elle commence à mieux le gérer. C'est toujours là, en elle, guidant ses pas, mai elle le supporte mieux. Elle n'aime pas ce côté d'elle, mais elle ne peut rien y faire.

Cinquième année, nouveau chamboulement. Lui. Elle ne saurait qualifier qui il est vraiment, mais il était là. Elle le connu, il lui offrit un peu de répit, une protection contre ce monde qui la bousculait sans répit.«Tu est plus forte que ça Kara ! Ais confiance en moi. » Il était protection, amusement, douceur. Il était tout. Un an. Et il parti sans laisser d'explication.

Nouvelle année, nouveau drame. Les mangemorts lui donnent toujours envie de disparaître. Elle qui avait toujours eu une histoire banale se retrouve impliquée dans quelque chose de plus grand qu'elle. Et elle longe les murs, en attendant de pouvoir faire le tri dans sa tête et mieux comprendre. Mais rien n'est gagné d'avance.