Astoria || in our bedroom after the war

Insolente, impertinente, fière et moqueuse, Astoria est une jeune fille pleine de vie et de joie. Sûr d'elle, trop sûr d'elle, elle n'a pas l'habitude de renoncer à ses projets ni à se plier aux exigences des autres. D'un naturel joueuse et maline, Astoria est d'une nature à aimé les défis d'autant plus si elle peut trouver un moyen de tricher pour réussir. Libre et indépendante, elle a toujours tendance à faire passer sa personne avant les autres, même si elle ne pourrait pas être considérer comme une pure égocentrique. Au fond elle essayera toujours d'éviter de nuire à quelqu'un pour son propre avantage.... mais Astoria reste une personne pensant que si vous ne pensez pas à vous même, personne d'autre ne le fera. Il existe en l'adolescente une certaine forme de courage, un aplomb dans ses décisions qu'elle applique jusqu'au bout et qu'elle assumera souvent sans honte... cette étrange forme de courage se trouve renforcer par son assurance à toute épreuve, la poussant parfois dans les sombre recoins de la mauvaise fois. Astoria déteste se remettre en question et ne le fait que très peu. Pour autant elle est loin d'être un stéréotype de peste, à dire vrais elle se montre même rarement méchante sans raison. D'une manière générale, cependant, elle se montrera particulièrement mauvaise et rancunière envers quiconque ayant donner l'impression de vouloir avoir le moindre contrôle sur son existence... La crise d'adolescence que voulez-vous... Ses parents en font actuellement les frais et le regrette bien amèrement. Pas plus idiote qu'une autre, Astoria possède une intelligence tout à fait appréciable, sans que l'on puisse la qualifier de génie pour autant. Les gens auront coutûme de dire qu'elle est dans la moyenne sur ce point... mais comme vous fera remarquer la jeune fille, l'importance avec son intelligence c'est la façon de s'en servir. Et d'une manière générale elle s'en sert bien et à son avantage. Astoria tachera toujours de trouver une situation qui lui plaît et s'assurera toujours que le pire choix puissent quand même lui apporter quelque chose de positif à termes ou autant que possible en tout cas.

La fatigue a tirer ses traits. Pourtant il trouve encore l'énergie de faire les quatre cents pas dans la salle d'attente. Perpetia n'avait pas voulu de lui dans la salle d'accouchement... Il fallait avoué qu'il n'avait pas été d'une grande aide lors de la naissance de Daphné... Il avait paniqué, la vue du sang, la peur d'être soudain père et sans sa femme. Pourtant elle avait survécu à l'accouchement, bien que ce dernier fut difficile, aujourd'hui elle allait lui donner un deuxième enfant et il craignait que les choses se passe mal à nouveau... Il ne fut guère surprenant de voir qu'il sauta presque sur le médicomage quand ce dernier sortie de la salle... malgré son sourire, il ne fut rassuré que quand il put serrer sa femme dans les bras. Une nouvelle naissance à célébrer, une nouvelle fille. Mr. Greengrass n'était pas d'une nature à s'offusquer de ne pas avoir de fils, au fond les enfants n'étaient pas là uniquement pour transmettre un nom, ils était aussi l'accomplissement d'une vie, d'une famille. Le prolongement d'un couple et d'un amour. Soulagé, ils repartirent avec une petite Astoria.


« - Ce n'est pas juste! » La petite fille tapa du pied sur le quai, décochant un regard rageur à son aînée sur le point de monter dans le train. « - Tu iras dans deux ans Torie... » soupira Daphné. Depuis hier Astoria boudait et tempêtait, exigeant d'accompagner son aînée à Poudlard. Sa famille avait tenter en vain d'apaisé sa mauvaise humeur, mais ni promesse, ni menace n'avait réussit à se faire entendre. Finalement Mr. Greengrass finit par perdre patience. « - Si tu continues tes caprices, jeune fille, j'écrirais au directeur personnellement pour qu'il te raye de la liste des inscrit et tu iras étudier en France, à Beauxbâtons, ou pire, en Amérique à Ilvermorny et nous seront ainsi débarrassé de ta mauvaise humeur. » La menace s'avéra efficace, car le regard de la petite fille se fit un moment choqué, puis inquiet. Cherchant à percevoir si son père disait vrais ou si il s'agissait de parole en l'air... Finalement elle résolue de ne prendre aucun risque et consentit à embrasser sa sœur avant de repartir docilement.


« - Astoria, dépêches-toi! » Daphné s'impatientait. Les malles était déjà toute prête à partir pour King's Cross... Pourquoi sa petite sœur prenait-elle autant de tant alors que deux ans plus tôt c'était à peine si elle voulait quitter le quai ? « - Me crie pas dessus, t'es pas maman! » Un bref instant les deux sœurs se défièrent du regard. Depuis l'été dernier, Daphné prenait de plus en plus de responsabilité à la maison. La santé de leur mère était précaire, une maladie contre laquelle elle luttait de plus en plus difficilement. « - Allons les filles, ne vous chamaillez pas aujourd'hui. Daphné, tu sais que ça peut être très inquiétant une première rentrée, soit plus patiente avec ta sœur... Et toi, Astoria, dépêches toi un peu, c'est vrais qu'on ne peut pas se permettre d'être en retard. » Daphné baissa la tête, ne pouvant s'empêcher de marmonner un bref : « - Pour peu qu'on soit à Gryffondor et qu'on est une balafre, on peut même se permettre d’abîmer le saule pleureur et d'arriver ne voiture volante. » Pour toute réponse son père leva les yeux aux ciels, en vain il essayait de convaincre son aînée de ne pas se laisser entraîner dans des querelles de maison sans fin... hélas Daphné semblait y prendre de plus en plus d'intérêt.


« - Mademoiselle Greengrass ? » La voix du professeur Rogue brisa le silence dans la salle de cours. Les élèves étaient tous appliqué dans leur potions et la plus part n'avait pas prêter attention au hibou qui venait de se poser sur le bureau de directeur de Serpentard. « - Vous m'accompagnerez dans le bureau du directeur à la fin du cours. » La suite du cours c'était déroulé avec une pointe d'angoisse. C'était sa seconde années à Poudlard et Astoria avait le sentiment de n'avoir rien accomplit qui puisse justifier une convocation dans le bureau du directeur. Son angoisse monta d'un cran quand elle suivit en silence son propre directeur dans les couloirs de l'école... mais le pire fut de voir Daphné dans le même bureau à son arrivée. Quelques choses n'allait pas. Pourquoi les auraient-on convoqué toutes les deux ? Et puis Daphné se leva, elle avait le regard humide. Sans un mot elle la prit dans ses bras et Astoria comprit. Cette année là les deux fillettes quittèrent l'école deux semaines plus tôt... Et alors que les élèves se réjouissait du tournois des Trois Sorciers, elles enterrèrent leur mère dans le jardin derrière la maison. Elle n'apprirent que plus tard qu'un autre décès était venu ponctué cette fin d'année.


Un silence de plomb régnait dans la demeure des Greengrass. Le retour de celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcé-le-nom pesait sur toutes les épaules... Sang-pur ou non, Mr. Greengrass considérait cela comme une mauvaise nouvelle. Le repas était prit dans un silence lourd qu'il finit par se décider à rompre. « - Mes filles... Je sais que nous vivons des périodes sombre, pour notre famille ou pour notre monde... » Les cuillère se reposèrent, alors qu'Astoria et sa sœur relevait la tête. « - Ce que je vais vous demander risque de vous paraître difficile, surtout concernant votre maison, surtout concernant certains de nos amis... J'aimerais que vous ne preniez aucun partie mes filles... autant que possible. Préservez-vous, protégez-vous. Certains aimeraient sûrement que la guerre à venir se propage jusqu'à nos enfants, mais ce ne sont pas au plus jeunes de mener les combats dont certains ancien rêvent... Alors, s'il vous plait, restez en dehors de tout cela. » Daphné baissa un moment la tête, elle avait toujours été attaché au petit gang de Serpentard qu'elle fréquentait, un groupe qui n'avait guère l'habitude de rester inactif face au né-moldus. Astoria résolu de rassurer leur père pour deux. « - Ne t'en fais pas, papa, on fait toujours très attention à nos fréquentation... et puis on est là pour veiller l'une sur l'autre, n'est-ce pas? »


Astoria observait avec une certaine lassitude la fenêtre. Elle pensait. Pensait à ce baiser échanger avec Helios, elle avait accepté de sortir avec lui. Pourquoi pas après tout ? Il était son meilleur ami, il la connaissait très bien et avait toujours été là pour elle... Pourquoi ne pourrait-il pas être le parfait petit-ami finalement ? En plus son père l'aimait beaucoup... D'un geste pensif elle tira une mèche de son chignon trop parfait à son goût. Évidemment, Daphné fit les gros yeux et articula en silence : tiens-toi bien ! Un nouveau soupir échappa à Astoria. Pourquoi devait-il accueillir cette réception ridicule ? Son père avait tenté de lui expliqué, par les temps qui courrait mieux valait-il continuer de se faire bien voir des autre sang-pur... Par les temps qui courraient ils auraient tous mieux fait de partir loin de ce monde de fou. Las du regard courroucé de son aînée, Astoria choisit de prendre la poudre d'escampette, direction le jardin. Elle marchait depuis un petit moment quand elle tomba sur un invité aussi déterminé à échappé à la foule qu'elle. De sa démarche de chat elle se faufila dans son dos : « - Si tu vas plus loin tu vas sortir de la propriété. » Il avait légèrement sursauté, déclenchant le rire d'Astoria. Les bougies qui parsemait le salon diffusait une lumière subtile sur le jardin, faible mais suffisante pour qu'elle reconnaisse l'héritier des Malfoy. Tant pis, si il devait être son compagnon d'infortune dans la quiétude du jardin, alors elle ferait en sorte que la soirée soit mémorable.