SEVERUS TOBIAS ROGUE

 

Caractère&Physique Un certain docteur White accueillait un patient assez particulier lors d'un jour de pluie. Ce dernier semblait sévère et antipathique. Ses yeux bruns, lorsqu'ils se posèrent sur l'homme cinquantenaire, paraissaient le juger avec un certain mépris. Il déglutit avant d'inviter son patient à s'asseoir.  Cheveux noirs, nez qu'on ne pouvait raté et vêtements noirs d'un autre siècle, il en frissonait sans même que l'étrange client en ouvre la bouche. Rogue raconta une histoire follement originale. Ce dernier déclarait être un sorcier capable de faire de nombreuses choses en utilisant une simple baguette. Il en avait vu des fous, mais pas d'aussi perturbants. Il racontait cela avec tellement de détails que cela en devenait presque réel. Il pouvait voir ce qu'il appelait le «Chemin de traverse» ou cet immense château apparemment caché au fin fond de l'Écosse. Cet homme intimidant, sarcastique et injuste s'en prenait au pauvre docteur s'il ouvrait une seule fois la bouche. Il continua ainsi à faire un long monologue sur une vie impensable et irréaliste. Le vieil homme voyait beaucoup de choses en observant Severus Rogue et en l'écoutant parler. Premièrement, son langage corporel montrait toute sa froideur habituelle ainsi que son antipathie en face des gens et principalement de ceux comme lui, ces personnes qu'il qualifiait de... moldu. Non pas qu'il les détestait, mais cela lui rappelait les mauvais souvenirs de son enfance bordée de coups et des pleurs de sa mère dans la nuit. Puis si le psychologue le suivait dans sa logique et qu'il le croyait, il pouvait en déduire plusieurs informations particulières. Cette fameuse rouquine. Lily... Aussi loyal envers une femme, même après sa mort, on ne voyait plus ça désormais. Très sarcastique, il lui arrivait d'avoir un léger sourire en coin à peine perceptible, mais jamais de rire. Un peu comme si la moindre joie l'avait quittée. Calculateur, il préfère toujours prévoir ce qu'il va faire avant d'agir. Rien n'ai laissé au hasard et surtout pas sa mission d'espionner Voldemort. Autoritaire, grave et sachant gagner le respect de ses Serpentards (et la peur des autres), il sait se faire écouter lors de ses cours. Puis son intelligence ne paraissait pas manquer vu tout ce qu'il avait réalisé dont un sort puissant qui permettait de lacérer gravement sa victime. Bref, cet anti-héro pouvait peut-être se montrer cruel, mais restait, au plus profond de lui, un homme bon ayant sacrifié sa vie par amour. Le cinquantenaire commençait à éprouvé pour lui une certaine pitié, mais il se reprit très vite. Bon sang, cet homme vivait dans un monde imaginaire et il se laissait embarquer dans son délire. Soudain, il se rendit compte que monsieur Rogue ne parlait plus et il s'était tu. Il allait répondre à son discours, mais il s'arrêta lorsque la main de l'homme prit quelque chose dans sa poche. Un pistolet?! Non, un bout de bois ressemblant aux baguettes de batteries. Pourtant, il ne devait pas jouer dans un groupe à son âge, non? - Je suis désolé, mais vous ne devez en garder aucun souvenir... OBLIVIATE!

Anecdotes diverses - Severus, même s'il n'en eut jamais conscience, servit d'expérience lors du cours de Lupin. Le jeune Neville Longdubat, pris de panique devant sa pire peur, l'habilla comme sa grand-mère. - Il s'est déjà battu avec le " grand" Gilderoy Lockart. Ai-je besoin de spécifier qui à gagné le duel? - Lors du bal de Noël, Rogue saccage des buissons de roses et distribue des retenues.  Est-ce tout simplement parce qu'il hait cette fête où cela lui rappel-il qu'il est tout seul? - Inspecté par Ombrage, il semble étrangement se tenir tranquille à la grande hilarité de ses élèves. Ron Weasley n'en ressortit pas sans une belle bosse! - Il a dû vivre avec Pettigrow chez lui. On peut se dire que la collocation ne fût pas très agréable... - Septembre 1996, il devient ENFIN professeur de DCFM, mais au déplaisir de ses élèves. - Lors de la première leçon de DCFM, Rogue tente de lancé un maléfice à Harry qui le contre-quart rapidement. Une retenue pour le petit Potter, une! -  En deuxième année d'Harry, il découvre ces derniers qui viennent de rentrer après leur balade en voiture volante qui parlent justement de lui sans se rendre compte qu'il se trouve juste derrière... Oups? - Durant son adolescence, il fut grandement persécuté par les Maraudeurs. Le pire fût le moment où il fût pendu par les pieds grâce à son propre sortilège de Leviscorpus et tous purent découvrir qu'il avait des goûts déplorables pour les caleçons. Depuis ce jour, il porte le pantalon en tout temps, même sous une robe de sorcier.

 

Raconte moi ton histoire

Le 31 octobre, Severus Rogue n’était que plus irritable et irritant. Il détestait ce jour de malheur où les élèves se gavaient de sucreries et avaient le sourire tout au long des festivités. Pour lui, le temps ne s’apprêtait absolument pas à faire l’idiot en se déguisant en un absurde personnage. La fête des Morts lui servait justement à commémorer le souvenir d’une personne chère au professeur.  Alors, cette journée se déroulait toujours de la même manière depuis cette horrible fatalité. D’abord, il enseignait. Cet exercice peut paraître insignifiant pour certains, mais l’homme ne semblait pas posséder cette force nécessaire. Souvent, la moitié de ses élèves se retrouvaient en retenues et même certains Serpentards réussissaient à faire perdre des points à leur maison. Connaissant le personnage, cela pouvait avoir l’air absurde. Après tout, il adorait privilégier les étudiants sous l’égide de Salazar Serpentard. Pourtant, même ces derniers arrivaient à faire perdre le peu de patientes qu’il possédait ce jour précis.

Puis, il y avait les repas. Habituellement, il parlait déjà très peu et l’enseignant n’enfreignait absolument pas cet usage. En fait, il se coupait complètement de monde. Il ne regardait plus personne et n’écoutait plus ce que disaient ses compères. Seuls des cas graves pouvaient le faire sortir de sa transe, comme la fois où un troll avait réussi à entrer dans l’école avec l’aide de Quirrel. Sinon, rien n’y faisait. Il mangeait peu et il buvait souvent un peu plus qu’à l’habitude. Surtout vers la fin de la soirée, mais il restait toujours sobre pour être paré à n’importe quel événement. Après cela, il se rendait dans ses quartiers. Enfin, il pouvait s’asseoir en paix. L’homme s’installait confortablement dans un fauteuil aux couleurs de sa maison et il fermait les yeux en profitant du silence salvateur. Puis, il se relevait pour attraper une vieille boîte à chaussure où il cachait des objets très précieux. Attachées par un ruban rose, des photos polaroid laissaient voir une jeune femme rousse et souriante. Il en avait d’elle de 11 à 15 ans. Une autre, un jeune homme aveuglé par le flash recevait un câlin amical de la part de la fille aux cheveux de feux. Cela avait été la première fois qu’il avait accepté de prendre une photo avec elle… et la dernière fois aussi. L’autre objet qu’il y retrouva le fit sourire. Une fleur séchée, rien que ça, mais pour lui, ce n’était pas rien. Elle représentait la première rencontre entre lui et la petite née-moldu. Elle lui avait tellement semblé rafraîchissante! Il oubliait sa vie misérable avec une mère soumise et un père violent ainsi que colérique.

Parce que oui, sa famille n'avait rien de bien agréable envers le petit Severus. Très jeune, son père lui montra tout son désamour envers lui en le frappant au moindre signe de magie. Le gamin avait fini par apprendre à se contrôler tout seul, ayant trop peur de cet homme qui leur faisait du mal à sa mère et lui. Celle qui lui servait de génitrice ne paraissait gère mieux. Elle ne lui avait jamais fait de mal, mais elle s'occupait de lui. Il lui en voulut longtemps, très longtemps de ne pas intervenir. Ce n'est que beaucoup plus tard, assis dans un fauteuil à Poudlard dans la salle commune des Serpentards, qu'il comprit qu'ils n'étaient pas si différents. Elle-même maltraitée par son mari, Eileen Prince avait toujours aimée son fils, mais avait rarement la force de prendre soin de lui. Ce fut elle qui cacha pour lui ses livres sur la magie dans le grenier où son père l'enfermait et elle aussi qui l'emmena à Poudlard pour la première fois.  Après lui avoir enfin pardonné, il décida de se surnommer en sa mémoire: Le prince de sang-mêlé. Il détesterait à jamais cet homme qui lui avait donné son nom, Tobias Rogue.

Peut-être que sa vie chez les Rogues semblaient terribles, mais il trouva rapidement une maison où il pouvait vivre en paix (ou presque) et celle-ci se dénommait Poudlard. Après sa première rencontre avec Lily Evans, lui et la rouquine étaient dorénavant inséparables. Lui qui avait du mal avec les gens d'ordinaire se sentait plus à l'aise avec la jeune fille qu'avec n'importe qui. Dans le train, il rencontra James Potter et Sirius Black. Malheureusement, du moins puisque ces deux tocards allaient lui mener la vie dure avec leurs deux chiens de garde qui allaient être Remus Lupin et Peter Pettigrow. La haine était réciproque... Il n'y eu pas que du négatif dans tous les cas. Severus pu découvrir sa matière de prédilection les potions où il excellait . En sortilège, il ne paraissait pas mal non plus. Assez, tout du moins, pour inventer plusieurs sorts, dont le Sectumsempra. Par ailleurs, la maison de Serpentard lui permit d'exploiter tout son potentiel. Quelques nuits, il allait rejoindre quelques élèves de sa maison à Pré-au-lard pour apprendre la magie noire. Ces élèves un peu plus vieux que lui louangent celui que tous craignaient et qui portait le nom effrayant de Voldemort. Ce qui déplaisait beaucoup à Lily. Il soupira longuement en songeant que tout aurait pu être différent s'il avait écouté son amie. Malheureusement, il était trop tard pour faire marche arrière. Il était plongé dans cette histoire jusqu'au cou. C'est en 1977 qu'il passa ses A.S.P.I.C et qu'il quitta Poudlard.

Puis, il trouva un article de journal déchiré où il pouvait voir une image animée d’un couple venant à peine de se marier. Il ne pouvait s’empêcher de garder cet objet de douleur. La preuve ultime qu’elle avait aimé cet ennemi au lieu de lui. Il se demandait souvent ce qui se serait passé s’il avait eu le courage de lui dire les mots fatidiques. «Je t’aime», était-ce si dur à dire? Oui, pour Severus Rogue, cela coûtait beaucoup. Pourtant, il aurait dû. Peut-être qu’elle aurait compris ces paroles lancées trop légèrement? Il n’avait pas voulu les dires, ces mots. Pourtant, cela lui avait échappé. «Sang-de-bourbe», quelle vulgarité à dire à celle qu’on aime! Malheureusement, il ne pouvait pas retourner en arrière. Cela avait brisé toutes ses chances avec elle et aussi leur amitié si salvatrice. Peut-être n’aurait-il jamais été mangemort si la force ne l’avait pas quitté à ce moment-là. Peut-être qu’ils seraient morts tout de même, mais ce secret ne serait pas sorti de ses propres lèvres. Quel imbécile, cet adolescent!

En soupirant, il prend un autre secret. Une magnifique plume rouge inutilisée depuis de nombreuses années. Une plume de torture comme celle d’Ombrage, voilà la nature de cette chose. Ses années en tant que larbin de ce monstre, il en devint un lui-même. Tant de choses effroyables avaient été commises de ses mains. Espionner, torturer et tuer des gens faisaient partie de son quotidien. Il le faisait d’abord par automatisme. Il ne se rendait pas compte de ce qu’il commettait. Il voulait seulement avoir une autre vie. Ce genre d’existence qui lui ferait oublier la rouquine. Hélas, rien ne peut être fait pour enrailler des sentiments aussi forts que l’amour. Il se rendit compte qu’on ne pouvait pas se changer lorsqu’il comprit l’erreur commise par lui-même. Non, pas ça. Tout, mais pas ça! Il venait de livrer sa chère amie et son mari à cet être machiavélique. Il ne pouvait pas rester là et attendre en espérant qu’il ne fasse rien. Il l’a supplié, rien à faire. Alors, il alla voir la seule personne pouvant l’aider. Dumbledore mit en branle un plan pour les cacher. En échange, Severus devait devenir professeur de potion et espionner Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom. Oui. Oui, il allait le faire! N’importe quoi pour la sauver, elle, sa belle de Gryffondor.

Une larme coula sur sa joue lorsqu’il prit un signet blanc. « Lily Potter, née Evans le 30 janvier 1960. Une mère et une femme aimante. Morte le 31 octobre 1981.» Caché, il avait assisté aux obsèques. Il s’en voulait tellement. Sa faute, c’était sa faute à lui! Lui qui avait révélé à Voldemort la prophétie. Lui qui avait laissé le directeur de Poudlard s’occuper seul de leur fuite. Voilà, il avait fait un orphelin et deux morts. Pas besoin de tenir la baguette meurtrière pour se sentir responsable. Le coupable, c’était lui. Il s’en persuadait à chaque fois qu’il pensait à elle. Heureusement que l’enfant ne lui fut pas confié. Il n’aurait jamais eu la capacité de l’élevé, lui et ses yeux verts comme ceux de sa mère.  

Voilà, il prit finalement la dernière chose à l’intérieur. Une fiole remplie d’une étrange substance verte se révéla à ses yeux. Voilà la première potion qu’il enseigna à ses étudiants.  Déjà à cette époque, il réagissait avec froideur et mépris. Telle une traînée de poudre, sa réputation de «chauve-souris des cachots» fit le tour de l’établissement puis des familles. Il n’en avait rien à faire de ce qu’ils pensaient. Il ne se trouvait pas là par gaieté de cœur et ils devaient s’y accommoder.

Le reste, tout le monde le connaît… ou presque. Il est un agent double pour l’ordre et il protège Harry des dangers environnants. Malgré que le trio d’or ne lui fasse pas confiance, il continue à veiller sur ces trois élèves obstinés. C’était une promesse faite à Dumbledore… et à Lily Evans.

 

Et toi ? Et bien... Je suis une petite jeune de 18 ans qui est fan de Severus Snape (non, sans blague?). Je nage dans le rpg depuis un an, donc, pas très longtemps en somme. J'ai hâte de commencer!   Le code de règlement est = Minerva aime les croquettes!